Parc national d'Oka

Le parc national d'Oka est un parc national du Québec (Canada) situé près du village d'Oka, sur la rive nord du lac des Deux Montagnes.

Parc national d'Oka
Plage donnant sur le lac des Deux Montagnes
Géographie
Pays
Province
Municipalité régionale de comté
Coordonnées
45° 28′ 05″ N, 74° 01′ 50″ O
Ville proche
Superficie
23,7 km2[1]
Administration
Type
Catégorie UICN
II
WDPA
Création
Visiteurs par an
690 000[2]
Administration
Site web

Le parc est géré par le gouvernement québécois à travers la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ).

Histoire

Avant le , ce parc était connu sous le nom de parc Paul-Sauvé, nommé d'après Paul Sauvé, ancien premier ministre du Québec et politicien bien connu dans la région de Deux-Montagnes. Le parc abrite l'une des plus grandes héronnières au Québec ainsi que le site historique du calvaire d'Oka.

Géographie

Le parc a une superficie de 23,7 km2. Il est situé sur les territoires des municipalités d'Oka, de Saint-Joseph-du-Lac et de Pointe-Calumet, qui sont tous dans la municipalité régionale de comté de Deux-Montagnes et dans la région des Laurentides.

Le parc comprend entre autres les plages et marais situés au nord du lac des Deux Montagnes ainsi que plusieurs sentiers de randonnée pédestre, de vélo de montagne, et de raquette.

Le parc est traversé par la route 344 et est aussi accessible par l'autoroute 640.

Attraits

Calvaire d'Oka

Le Calvaire d'Oka a d'abord été conçu par les Sulpiciens de la mission du Lac-des-Deux-Montagnes dans le but d'évangéliser les amérindiens. Il a été construit entre 1740 et 1742 sur la colline d'Oka avec l'aide des amérindiens. Il s'agit d'un chemin de croix comportant sept stations[3]. À chaque station, un édicule dont les murs sont constitués de moellons abritait à l'origine un tableau sur toile. Étant donné les rigueurs du climat, chaque tableau est remplacé, en 1775, par un bas-relief en bois sculpté par l'artiste François Guernon, dit Belleville.

Le calvaire est déserté par les amérindiens à partir de 1877 mais devient un lieu de pèlerinage pour les catholiques non autochtones[4], jusque dans les années 1970 où il sera oublié. Deux des sept reliefs sont partiellement détruits à cette époque. En 2011, la fabrique de la paroisse de l'Annonciation d'Oka, propriétaire du calvaire, décide de vendre les sept reliefs pour pouvoir effectuer des réparations à l'église. La ministre de la Culture ne recommande pas l'achat des œuvres par le gouvernement[5]. Elles sont finalement acquises par le Musée de la civilisation, restaurées puis remises à la paroisse[6],[7].

Les sept stations :

  • L'agonie au jardin des oliviers
  • L'Ecce Homo
  • La crucifixion
  • La déposition de croix
  • La flagellation
  • La rencontre avec sainte Véronique
  • Le crucifiement[8]

Notes et références

  1. Sépaq, « Portrait du parc », Parc national d'Oka, sur Sépaq (consulté le )
  2. Gilles Piédalue, « Colline du Calvaire d’Oka », sur AmeriqueFrancaise.org (consulté le )
  3. Pierre Lepage, « Oka, 20 ans déjà! Les origines lointaines et contemporaines de la crise », sur Érudit (consulté le )
  4. Phyllis Lambert et Serge Joyal, « Vente du calvaire d'Oka - Le présage de dilapidations à venir », sur Le Devoir, (consulté le )
  5. Josée Guimond, « Le Calvaire d'Oka: après le sauvetage, place à la restauration », sur Le Soleil, (consulté le )
  6. « Les bas-reliefs du Calvaire d'Oka remis en beauté », sur Radio-Canada, (consulté le )
  7. « Calvaire d'Oka », sur Patrimoine-Culturel.gouv.qc.ca (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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  • Portail de la conservation de la nature
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