Camille-Jean Joset
Camille-Jean Joset, né le à Arlon (Belgique) et décédé le à Namur, était un prêtre jésuite belge, historien et pendant de nombreuses années professeur d'histoire aux Facultés Notre-Dame de la Paix de Namur. Il fut résistant durant la Seconde Guerre mondiale.
Ne doit pas être confondu avec Camille Joset (1879-1958).
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité |
Belge |
Activités |
Religion | |
---|---|
Ordre religieux |
Biographie
Camille-Jean Joset naît à Arlon, le . Son père qu'il admire est le directeur du journal 'L'Avenir du Luxembourg et sera un résistant des deux guerres. Camille-Jean Joset entre au noviciat des Jésuites en 1929. Il tombe gravement malade et ses médecins lui déconseillent vivement toute activité intellectuelle. Cela ne l'empêche pas de faire des études de philosophie, de théologie et de droit... En octobre 1940, il décroche son doctorat en philosophie et lettres. Sa thèse porte sur les Villes au pays de Luxembourg (1166-1383). Par la suite, il obtiendra son doctorat en droit à l'université de Nancy.
Son action durant la guerre
Dès 1939, au côté de son père qui avait déjà travaillé au renseignement britannique durant la Première Guerre mondiale, Camille-Jean Joset prend part à l'organisation du renseignement. Il contribue à la mise sur pied des brigades Toast en province du Luxembourg et sera la cheville ouvrière en 1941 de leur fusion avec le Mouvement National Belge (MNB) d'Aimé Dandoy avec lequel il fonde le journal clandestin "La Voix des Belges" dont il assurera la direction dès avril 1942. À la suite de l'arrestation d'Aimé Dandoy survenue le , Camille Joset père prendra la tête du réseau et en deviendra le commandant national. il sera arrêté à son tour le et restera trois années prisonnier, période durant laquelle il perdra l'usage de ses jambes. la continuité des activités du MNB fut assurée par son fils, Camille-Jean Joset, qui reprit la direction de La Voix des Belges tandis que Raymond Defonseca en reprenait le commandement national[1],[2].
Les Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix
Admis en qualité de professeur dès 1943, Camille-Jean Joset contribua à l'organisation, dans la clandestinité de cours et d'examens interdits par l'occupant. En 1948, il est élu secrétaire général des Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix et administrateur général en 1949, charge qu'il occupera jusqu'en 1970. En 1961, il fonde la faculté des Sciences économiques et sociales[3].
Œuvres
- Abbaye Notre-Dame de Clairefontaine (1216-1796), Bruxelles, 1935.
- Histoire de la civilisation occidentale jusqu'en 1876
- Le monde où nous vivons
- Trente-quatre années au service de Notre-Dame de la Paix 1943-1977
- Mon engagement progressif dans la résistance
- Atlas historique Meuse-Moselle, 1973.
- Beauraing - Les apparitions, 1981 (Co-auteur avec Mgr René Toussaint)
Bibliographie
- Marchal, Omer (ed): Un jésuite dans la Résistance, le père Camille-Jean Joset. Témoignage historique sur le Mouvement National Belge et son journal clandestin 'La voix des Belges', Préface de François Bodart, Collection grands documents illustrés, Didier Hatier, 1990, 264 p. (ISBN 2-87088-692-6)
- Paul Wynants: Le père Camille-Jean Joset (1912-1992), Namur, Presses universitaires de Namur, 2010, 133pp.
Notes et références
4. VAUTE Paul, historien - Blog, Le passé belge - Un historien face aux apparitions de Beauraing
- Portail de la Seconde Guerre mondiale
- Portail de l’historiographie
- Portail du catholicisme
- Portail de la Belgique
- Portail de la Compagnie de Jésus