Camille Turner
Camille Turner (née le ) est une artiste multidisciplinaire, une conservatrice et une éducatrice canadienne. Elle a exposé au Canada et au niveau international, notamment sur le thème de l'identité canadienne.
Pour les articles homonymes, voir Turner.
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Biographie
Née à Kingston, en Jamaïque, Turner immigre au Canada à l'âge de neuf ans. Elle habite d'abord à Sarnia, puis à Hamilton, en Ontario[1]. Son enfance est marquée par le comportement racial des autres enfants et un sentiment d'exclusion.
Turner est diplômée de l'Ontario College of Art et a également étudié à l'Université McMaster et au Sheridan College[2]. Elle obtient une maîtrise en études environnementales de l'Université York.
Démarche
Le travail de Turner s'intéresse à la diaspora, à l'identité et aux échanges interculturels à travers des installations, des performances, des œuvres médiatiques et des engagements publics[3]. Elle est surtout connue pour son alter ego, Miss Canadiana[4],[5], une reine de beauté qui soulève les contradictions de la mythologie canadienne du multiculturalisme, personnage qu'elle promène à travers le monde depuis 2002[6],[7].
En recourant à diverses technologies, Camille Turner imagine le futur des Noirs par le biais de récits afrofuturistes. Ainsi, ses spectacles The Final Frontier (2010) et TimeWarp (2013)[8], racontent le retour d'un groupe d'extraterrestres, les Afronauts, descendants du peuple Dogon de l'Afrique de l'Ouest, revenus sur terre après 10 000 ans pour sauver la planète. L'ensemble des stratégies artistiques employées par Turner - fiction spéculative, cosmologies non occidentales, mythologie, technologies - invitent à reconsidérer les grands récits de l'histoire canadienne[9].
Sources externes
Références
- Guy Dixon, « Beauty queen with an edge », The Globe and Mail, (lire en ligne, consulté le )
- Jeff Green, « Pan Am pop up art shifting the spotlight on Barton's decline », Canadian Broadcasting Corporation, (lire en ligne, consulté le )
- « camille turner », camilleturner.com, sur camilleturner.com (consulté le )
- Fran Schechter, « For 28 Days only: Top artists fuel Black History show », NOW Toronto Magazine, 2–8 february 2012 (lire en ligne)
- Carol Martin, « Sun turns Miss Canadiana's cookies soft », Sootoday.com, (lire en ligne)
- (en-US) « camille turner » Miss Canadiana », sur camilleturner.com (consulté le )
- Earl Miller, « Camille Turner: Hometown Queen », Hamilton Arts & Letters, vol. 8, no 1, (lire en ligne, consulté le )
- (en-US) « camille turner » TimeWarp », sur camilleturner.com (consulté le )
- Dominique Fontaine, « Camille Turner », esse arts + opinions, no 100, , p. 74–77 (ISSN 0831-859X et 1929-3577, lire en ligne, consulté le )
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