Cannabis en Tunisie

Le cannabis en Tunisie, également connu sous le nom de zatla à l'échelle nationale ou takrouri à l'échelle régionale[1], est illégal depuis 1953[2].

Pèlerin tunisien en 1878.

Histoire

Il est soupçonné d'avoir été introduit dans la Tunisie actuelle durant les invasions arabes entre le IX^e siècle et le XII^e siècle[3].

Il est interdit dans le pays par le décret du 23 avril 1953[1].

La loi 52 sur les stupéfiants, en vigueur depuis 1992, punit de prison ferme la détention et la consommation de cannabis[4].

Réglementation

Utiliser ou posséder du cannabis est passible d'un à cinq ans de prison et de 1 000 à 3 000 dinars d'amende. En vendre, en transporter ou en cultiver est passible de six à 25 ans de prison et de 5 000 à 100 000 dinars d'amende.

La Tunisie utilise toujours l'analyse d'urine pour prouver les cas d'utilisation en l'absence de possession. Si celle-ci donne un résultat en dessous de vingt nanogrammes par litre, une personne peut être accusée de consommation par inhalation, passible de six mois de prison[5]^,[6].

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Cannabis in Tunisia » (voir la liste des auteurs).

(en) Summary of Annual Reports of Governments Relating to Opium and Other Narcotic Drugs, Vienne, Commission des stupéfiants des Nations unies, 1955, p. 4.
(en) Summary of Annual Reports of Governments Relating to Opium and Other Narcotic Drugs, Vienne, Commission des stupéfiants des Nations unies, 1949.
(en) Gabriel G. Nahas, Kenneth M. Sutin, David J. Harvey et Stig Agurell, Marihuana and Medicine, vol. I, New York, Springer Science & Business Media, 1999, 826 p. (ISBN 978-1-59259-710-9, lire en ligne), p. 4.
Thameur Mekki, « Une loi contre le cannabis et la jeunesse », Manière de voir, n^o 160,‎ août-septembre 2018 (lire en ligne, consulté le 19 juillet 2018).
(en) Daniel Jacobs et Peter Morris, The Rough Guide to Tunisia, Londres, Rough Guides, 2001, 528 p. (ISBN 978-1-85828-748-5, lire en ligne), p. 44.
(en) Ariadne Massa, « Tunisia accuses 'missing' Maltese of smuggling cannabis », sur timesofmalta.com, 25 juillet 2010 (consulté le 16 janvier 2017).

Lien externe

« Cannabis : pourquoi il est urgent de réformer la « loi 52 » en Tunisie », sur jeuneafrique.com, 3 février 2016 (consulté le 16 janvier 2017).

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[Annual-1] (en) Summary of Annual Reports of Governments Relating to Opium and Other Narcotic Drugs, Vienne, Commission des stupéfiants des Nations unies, 1955, p. 4.

[Drugs1949-2] (en) Summary of Annual Reports of Governments Relating to Opium and Other Narcotic Drugs, Vienne, Commission des stupéfiants des Nations unies, 1949.

[NahasSutin1999-3] (en) Gabriel G. Nahas, Kenneth M. Sutin, David J. Harvey et Stig Agurell, Marihuana and Medicine, vol. I, New York, Springer Science & Business Media, 1999, 826 p. (ISBN 978-1-59259-710-9, lire en ligne), p. 4.

[4] Thameur Mekki, « Une loi contre le cannabis et la jeunesse », Manière de voir, n^o 160,‎ août-septembre 2018 (lire en ligne, consulté le 19 juillet 2018).

[5] (en) Daniel Jacobs et Peter Morris, The Rough Guide to Tunisia, Londres, Rough Guides, 2001, 528 p. (ISBN 978-1-85828-748-5, lire en ligne), p. 44.

[6] (en) Ariadne Massa, « Tunisia accuses 'missing' Maltese of smuggling cannabis », sur timesofmalta.com, 25 juillet 2010 (consulté le 16 janvier 2017).