Canton de Grasse-Sud

Le canton Grasse-Sud est une ancienne division administrative française, située dans le département des Alpes-Maritimes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Canton de Grasse-Sud
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement(s) Grasse
Chef-lieu Grasse
Conseiller général
Mandat
Jean-Raymond Vinciguerra
2011-2015
Code canton 06 10
Démographie
Population 33 280 hab. (2012)
Densité 956 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 40′ 00″ nord, 6° 55′ 00″ est
Superficie 34,82 km2
Subdivisions
Communes 3

    Composition

    Créé en 1985 de la scission du canton de Grasse, le canton de Grasse-Sud se composait d’une fraction de la commune de Grasse et de deux autres communes[1]. Il comptait 33 280 habitants (population municipale) au 1er janvier 2012.

    Liste des communes du canton
    Nom Code
    Insee
    Intercommunalité Population
    (dernière pop. légale)
    Grasse
    (chef-lieu)
    06069 CA du Pays de Grasse Fraction : 22 946(2012)
    Commune : 50 409 (2014)
    Auribeau-sur-Siagne 06007CA du Pays de Grasse3 162 (2014)
    Pégomas 06090CA du Pays de Grasse7 783 (2014)

    Histoire

    Créé en 1985 (décret du ) - Dédoublement du canton de Grasse.

    Liste des conseillers généraux successifs
    Date d'électionIdentitéPartiQualité
    Hervé de Fontmichel fut le premier Conseiller Général du Canton de Grasse-Sud.
    1985-1989
    (démission)
    Hervé de FontmichelUDFJuriste, membre du Conseil d'État
    Vice-président du Conseil général
    Maire de Grasse (1971-1977 et 1983-1995)
    1989-1998Jean-Pierre LeleuxUDF
    puis MPF
    Enseignant en économie
    Adjoint au maire de Grasse
    Vice-président du Conseil général
    1998-2015Jean-Raymond VinciguerraLes Verts
    Ecologiste
    Licencié en philosophie
    Conseiller municipal de Grasse (1995-2001)

    Élu conseiller régional PACA en 1989, Hervé de Fontmichel démissionne de son mandat départemental et son deuxième adjoint Jean-Pierre Leleux lui succède à la faveur d'une élection partielle.

    Celui conserve son mandat en 1992, battant aisément, dans une triangulaire, une candidate verte de faible notoriété et un candidat FN alors que les candidats socialistes et communistes sont éliminés au 1er tour[2].

    Aux élections cantonales de 1998, Jean-Pierre Leleux, candidat sortant et maire de Grasse, est battu dans une triangulaire serrée RPR/FN/Vert par Jean-Raymond Vinciguerra suppléant d'André Aschieri le député de la circonscription. La candidature dissidente de son premier adjoint Paul Fourquet l'ayant fragilisé[3]. Le nouveau conseiller général est l'un des huit élus de la mini vague de gauche dans les alpes -maritimes consécutive au « vendredi noir » des élections régionales 1998.

    En 2004, Jean-Raymond Vinciguerra est facilement réélu[4] dans une triangulaire l'opposant à un candidat FN et à une candidate UMP. Au second tour, il bénéficie du soutien du candidat communiste Paul Euzière tandis que sa principale adversaire Nicole Nutini (UMP), adjointe au maire de Grasse, est handicapée par la candidature dissidente du maire d'Auribeau-sur-Siagne Jacques Varonne (DVD).

    En 2011, le scrutin oppose le sortant Jean-Raymond Vinciguerra au maire UMP de Pégomas, Gilbert Pibou, à la député européenne FN Lydia Schénardi et à un candidat communiste (mais se présentant sous l'étiquette société civile). Contrairement aux deux fois précédentes, le second tour n'est pas un triangulaire. La candidate FN est éliminée par la nouvelle règle des 12,5 % des inscrits, le candidat UMP arrive en tête grâce à son bon score sur sa commune tandis que le sortant écologiste l'est partout ailleurs. Celui-ci est largement réélu au second tour avec 52,3 % des voix, l'avance de son concurrent UMP sur son village se réduisant nettement.

    Conseillers généraux de l'ancien canton de Grasse

    voir Canton de Grasse-Nord.

    Démographie

               Évolution de la population  [modifier]
    1990 1999 2006 2011 2012
    24 96528 89130 78333 06733 280
    (Sources : Base Insee, population sans doubles comptes à partir de 1962[5] puis population municipale à partir de 2006[6])
    Histogramme de l'évolution démographique

    Notes et références

    Voir aussi

    • Portail des Alpes-Maritimes
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