Canton du Perreux-sur-Marne
Le canton du Perreux-sur-Marne est une ancienne division administrative française située dans le département du Val-de-Marne et la région Île-de-France.
Ancien canton du Perreux-sur-Marne | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Val-de-Marne |
Arrondissement(s) | Arrondissement de Nogent-sur-Marne |
Chef-lieu | Le Perreux-sur-Marne |
Conseiller général Mandat |
Jacques Loison 2011-2015 |
Code canton | 94 21 |
Histoire de la division | |
Création | 20 juillet 1967 |
Disparition | 22 mars 2015 |
Démographie | |
Population | 32 520 hab. (2010) |
Densité | 8 212 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 51′ nord, 2° 30′ est |
Superficie | 3,96 km2 |
Subdivisions | |
Communes | 1 |
Le canton est supprimé lors du redécoupage cantonal de 2014 en France, et son territoire est intégré dans le canton de Nogent-sur-Marne.
Histoire
Le canton du Perreux, constitué de la seule commune du Perreux, est créé lors de la constitution du département du Val-de-Marne par le décret du 20 juillet 1967[1]
Un nouveau découpage territorial du Val-de-Marne entré en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 17 février 2014[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre, la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. Dans le Val-de-Marne le nombre de cantons passe ainsi de 49 à 25[2].
Dans ce cadre, le canton disparait, et la commune du Perreux est rattachée au canton de Nogent-sur-Marne[2].
Administration
Composition
Le canton était constitué d'une seule commune :
Communes | Population (2012) |
Code postal |
Code Insee |
---|---|---|---|
Le Perreux-sur-Marne | 30 080 | 94 170 | 94 058 |
Démographie
Notes et références
- « Décret n°67-592 du 20 juillet 1967 portant création et délimitation des cantons des nouveaux départements de la région parisienne - Val-de-Marne », Journal officiel de la République française, , p. 7360-7361 (lire en ligne [PDF]).
- Décret no 2014-171 du 17 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Val-de-Marne.
- Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L. 191-1 du code électoral.
- « Vingt-cinq élections cantonales partielles », Le Monde, (lire en ligne) :
« Ce scrutin avait été rendu nécessaire par le retrait, pour cause de cumul des mandats, de Gilles Carrez, RPR, maire du Perreux, qui a récupéré, en tant que suppléant, le siège de député de Michel Giraud, devenu ministre du travail. Jacques Loison, RPR, qui n'avait pas été élu au premier tour avec 60,68 % des voix pour n'avoir pas franchi la barre des 25 % des électeurs inscrits, a, avec 73,40 %, obtenu le meilleur score des trois cantonales du Val-de-Marne. Le candidat socialiste, avec 1 254 voix, a fait mieux que le total de la gauche au premier tour, puisque, avec le candidat communiste, il ne totalisait que 1 011 voix. Il semble que les écologistes lui aient prêté main-forte, à moins que certains abstentionnistes du premier tour se soient décidés à se rendre aux urnes, au second »
. - « Le sortant va-t-il être réélu au premier tour au Perreux ? : Lors du précédent renouvellement, en 2004, c'était le candidat le mieux réélu du département. Avec 52,2% des suffrages dès le premier tour, le conseiller général (UMP) Jacques Loison s'était même payé le luxe d'éviter un second tour sur son canton du Perreux-sur-Marne, privilège qu'il avait été le seul, avec Jean-Marie Brétillon (UMP) à Charenton-le-Pont, à obtenir. », Le Parisien, édition du Val-de-Marne, (lire en ligne).