Cap de Sable

L'île du Cap de Sable est une petite île au sud de la Nouvelle-Écosse.

Île du cap de Sable
Cape Sable Island (en)

Au sud de la Nouvelle-Écosse, l'île Cap de Sable
Géographie
Pays Canada
Localisation Océan Atlantique
Coordonnées 43° 27′ 24″ N, 65° 36′ 51″ O
Administration
Province Nouvelle-Écosse
Comté Shelburne
Autres informations
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Écosse
Île du cap de Sable
Géolocalisation sur la carte : océan Atlantique
Île du cap de Sable
Géolocalisation sur la carte : Canada
Île du cap de Sable
Île au Canada

Géographie

Il y a beaucoup de brouillards, vents, et quelquefois des ouragans qui frappent l'île. C'est une île tranquille au paysage naturel. L'île se trouve dans l'Atlantique au sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. (voir la carte) Elle est 11 km (7 miles) de long et 4,8 km (3 miles) de large. Il y a plus de mille habitants sur l'île, qui sont surtout des pêcheurs et leurs familles.

Climat

Relevé météorologique de Cap de Sable (1961-1990) - altitude : 3 m - 43° 23′ N, 65° 37′ O
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −4,8 −5 −1,9 1,4 4,6 7,3 8,7 9,9 10,3 7,6 3,6 −1,8 3,3
Température moyenne (°C) −1,6 −2,1 0,6 3,6 6,8 9,7 11,3 12,4 12,7 10 6,2 1,4 5,9
Température maximale moyenne (°C) 1,4 0,7 3 5,7 8,8 12 13,8 14,9 15,1 12,3 8,7 4,6 8,4
Record de froid (°C)
date du record
−17,2
1981
−18,3
1971
−14,5
1982
−6,7
1954
−1,1
1956
2,8
1961
5
1966
5,6
1948
0,6
1980
−3
1985
−7,8
1978
−19
1980
−19
1980
Record de chaleur (°C)
date du record
12
1983
12
1981
14
1986
16
1980
18,9
1963
22,8
1977
24
1981
24
1981
23,9
1968
22
1979
17,2
1953
13,9
1953
24
1981
Précipitations (mm) 140,4 112,7 104,8 98,7 86,4 76,2 68,3 104,6 73,4 89,8 122,2 139,6 1 217,1
dont neige (cm) 53,9 41,2 21,2 4,2 0,3 0 0 0 0 0,7 1,3 26,3 149
Nombre de jours avec précipitations 17 13 12 11 10 10 9 9 8 10 13 16 138
Nombre de jours avec neige 11 8 5 1 0 0 0 0 0 0 0 6 32
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
1,4
−4,8
140,4
 
 
 
0,7
−5
112,7
 
 
 
3
−1,9
104,8
 
 
 
5,7
1,4
98,7
 
 
 
8,8
4,6
86,4
 
 
 
12
7,3
76,2
 
 
 
13,8
8,7
68,3
 
 
 
14,9
9,9
104,6
 
 
 
15,1
10,3
73,4
 
 
 
12,3
7,6
89,8
 
 
 
8,7
3,6
122,2
 
 
 
4,6
−1,8
139,6
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Histoire

L'île du Cap de Sable fut habitée par les Micmacs, qui l’appelaient l'île Kespoogwitk qui veut dire « fin des terres ». Les premiers explorateurs portugais l'ont nommée Beusablom, qui veut dire « baie de sable ».

Colonie acadienne

Les premiers colons installés sur Cap de Sable et Cap-Noir furent des Acadiens de Port Royal, en 1620[2]. Charles de la Tour a colonisé Cap de Sable, lui donnant son nom actuel[3]. La Tour y fit construit un poste fortifié en 1623, qu'il appela Fort Lomeron, en honneur de David Lomeron, qui fut son agent en France. Le poste fut par la suite renommé Fort Saint-Louis, mais fut identifié comme Fort Saint-Louis dans les écrits de Samuel de Champlain. Il mit la terre en culture et noua d'importants liens commerciaux avec les Micmacs.

Siège de 1630

Avec la mainmise des Écossais sur l'Acadie et la prise de Québec par David Kirke en 1629, le Cap de Sable était le seul établissement qui demeurait aux mains des Français en Amérique du Nord[4]. Soutenant les Écossais, Claude de la Tour essaye de convaincre son fils Charles de changer d'allégeance et assiège le fort. Battu, il rentre humilié à Port Royal[5]. Charles devient alors lieutenant-général de l'Acadie.

Pendant la Guerre civile, Charles de la Tour est battu par son rival Charles de Menou d'Aulnay de Charnisay et cède l'île de Cap de Sable, Pentagouet et Port Royal[6].

Déportations

À la fin de l'été 1758, les Anglais prirent trois offensives contre les Acadiens. La première toucha la région de la rivière Saint-Jean, la deuxième, la région de la rivière Petitcodiac, et la troisième, l'île du Cap de Sable. Le majeur Henry Fletcher, commandant le 35e régiment et les Rangers de Joseph Gorham s'emparèrent de l'île de Cap de Sable. Une soixantaine d'Acadiens et le Père Jean Baptiste Gay des Enclaves se rendirent, cependant 130 Acadiens et 7 Mi'kmaq ont pu s'évader. Les prisonniers acadiens furent amenés à l'île Georges dans le port d'Halifax[7].

Références

  1. « Données des stations pour le calcul des normales climatiques au Canada de 1961 à 1990 », Environment Canada (consulté le )
  2. M. A. MacDonald. Fortune and La Tour. Methuen Press. 1983.p.14
  3. Place Names of Nova Scotia Nova Scotia Archives and Records Management
  4. Roger Sarty and Doug Knight. Saint John Fortifications: 1630-1956. New Brunswick Military Heritage Series. 2003. p. 18
  5. Nicholls, p. 139
  6. M. A. MacDonald. La Tour and Fortune. p. 89
  7. John Grenier, The Far Reaches of Empire. Oklahoma Press. 2008. p. 198

Voir aussi

Bibliographie

  • Nicholls, Andrew. A Fleeting Empire: Early Stuart Britain and the Merchant Adventures to Canada. McGill-Queen's University Press. 2010.

Articles connexes

Liens externes

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