Cap vert énergie

CVE (anciennement Cap Vert Énergie) est une holding détenant une participation majoritaire dans des entreprises de production d'énergie renouvelable décentralisée : initialement des centrales solaires photovoltaïques et plus récemment des méthaniseurs et de l'hydroélectricité.

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CVE
Création 2009
Forme juridique Société par actions simplifiée[1]
Siège social Marseille
 France
Direction Pierre de Froidefond

Hervé Lucas Arnaud Réal del Sarte

Activité Producteur et fournisseur indépendant d'énergies renouvelables
Produits Centrales photovoltaïques

Unités de méthanisation Centrales hydroélectriques

Filiales CVE North America

CVE Chili CVE Green Finance

Effectif 204
SIREN 518792528[1]
Site web cvegroup.com

Historique

L'entreprise est fondée en 2009 par Pierre de Froidefond, Christophe Caille et Hervé Lucas à Marseille[2]. Initialement spécialisée dans le solaire, elle rachète en 2011 des projets de méthanisation et crée la filiale Cap Vert Bioénergie à partir des projets d'Enerfa, un des pionniers du secteur[3].

En 2017, elle refinance 100 millions d'euros de dette bancaire auprès d'un groupe de banques françaises[2]. La même année, elle ouvre une filiale aux États-Unis, un an près celle du Chili[4]. En 2019, CVE fait partie de la première promotion de l'Accélérateur Transition Énergétique lancé par l'Ademe et Bpifrance[5].

Activités

CVE construit et exploite des centrales électriques à partir de différentes ressources renouvelables, notamment le solaire, mais elle se développe aussi dans le biogaz[3] et la petite hydroélectricité[6]. Elle propose aussi des solutions hybrides solaire-diesel permettant à des sites industriels ou commerciaux de réduire leur facture énergétique[7],[4]. Elle vend directement son énergie aux consommateurs professionnels et collectivités[8]. Elle a passé un partenariat avec le suisse Axpo pour étoffer son offre d'électricité verte[9].

En 2018, le groupe CVE indique disposer de 100 MW de capacité, dont 80 en France et 20 à l'étranger[2]. La filiale CVE Chile, basée au Chili, déclare une capacité installée de 10,5 MW en 2018 et rachète alors 44 MW de projets à Solarpack[10]. Le groupe est aussi actif aux États-Unis et en Afrique[11]. Il réalise un chiffre d'affaires de 15,8 millions d'euros avec 110 salariés[9].

Financement

L'entreprise est soutenue par le fonds d'investissement Green Energy Fund II[12].

Notes et références

  1. Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
  2. Jean-Christophe Barla, « Cap Vert Energie redouble de capacités », sur usinenouvelle.com, (consulté le ).
  3. Alexandre Simonnet / GreenUnivers, « Cap Vert Energie s'allie à un pionnier de la méthanisation », sur latribune.fr, (consulté le ).
  4. « Cap Vert Energie mise sur l’international pour décupler sa production EnR », sur lechodusolaire.fr, (consulté le ).
  5. « L'Ademe et Bpifrance lancent l'Accélérateur Transition Énergétique », sur ademe.fr, (consulté le ).
  6. Jean-Philippe Pié, « La petite hydroélectricité de nouveau attractive », sur greenunivers.com, (consulté le ).
  7. « Cap Vert Energie se développe à l’international sur le marché de l’hybride solaire-diesel », sur lechodusolaire.fr, (consulté le ).
  8. Patricia Laurent, « Cap Vert Energie se lance dans la vente directe d’EnR », sur greenunivers.com, (consulté le ).
  9. Laurence Bottero, « Cap Vert Energie conforte sa place dans le secteur des EnR », sur latribune.fr, (consulté le ).
  10. Floréane Marinier, « Cap Vert Energie achète 44 MW de solaire au Chili », sur greenunivers.com, (consulté le ).
  11. Laurence Bottero, « Pourquoi le Chili confirme le business modèle de Cap Vert Energie », (consulté le ).
  12. Frédéric Lorenzini, « Jean-François Descaves fait son comeback », sur n3d.eu, (consulté le ).
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