Carbonate de baryum

Le carbonate de baryum (BaCO3), aussi dénommé withérite, est un composé chimique utilisé comme rodenticide ainsi que dans la préparation des briques, de la glaçure et du ciment.

Carbonate de baryum
Identification
Nom UICPA Carbonate de baryum
Synonymes

Withérite

No CAS 513-77-9
No ECHA 100.007.426
No CE 208-167-3
No RTECS CQ8600000
PubChem 10563
SMILES
InChI
Apparence cristaux incolores[1]
Propriétés chimiques
Formule CBaO3BaCO3
Masse molaire[2] 197,336 ± 0,009 g/mol
C 6,09 %, Ba 69,59 %, O 24,32 %, 197.34 g/mol
Propriétés physiques
fusion (décomposition) : 1 300 °C[1]
Solubilité dans l'eau : 0.0024 g/100 mL (20 °C)
Masse volumique 4,43 g·cm-3[1]
Précautions
SIMDUT[3]

NFPA 704

 
Directive 67/548/EEC


Écotoxicologie
DL50 418 mg/kg, oral (rat)

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Préparation

Le carbonate de baryum est préparé industriellement à partir du sulfure de baryum (BaS) soit par traitement avec du carbonate de sodium (Na2CO3) à 60 à 70 °C, soit par traitement sous un flux de dioxyde de carbone à 40 à 90 °C[4].

Réactivité

Le carbonate de baryum réagit avec les acides, comme l'acide chlorhydrique HCl, pour former des sels, comme le chlorure de baryum :

BaCO3 (s) + 2 HCl (aq) → BaCl2 (aq) + CO2 (g) + H2O (l)

Utilisations

Le carbonate de baryum est communément utilisé dans l'industrie des céramiques, et entre dans la composition de la glaçure. Dans les industries de la brique, du carrelage, de la faïence et de la poterie, le carbonate de baryum est employé comme additif à l'argile pour faire précipiter les sels solubles, comme le sulfate de calcium ou le sulfate de magnésium, qui peuvent causer le phénomène d'efflorescence.

Notes et références

  1. , Fiches internationales de sécurité chimique
  2. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  3. « Carbonate de baryum » dans la base de données de produits chimiques Reptox de la CSST (organisme québécois responsable de la sécurité et de la santé au travail), consulté le 16 février 2014
  4. (en) P. Patnaik, Handbook of inorganic chemicals, New York, McGraw-Hill, , 1086 p. (ISBN 978-0-07-049439-8, présentation en ligne), p. 82-83.
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