Adolf Bertram

Adolf Bertram est un prélat catholique, né le à Hildesheim (Royaume de Hanovre) et mort le à Javorník (Tchécoslovaquie). Il a été archevêque de Breslau et cardinal.

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Adolf Bertram
Biographie
Naissance
à Hildesheim (Royaume de Hanovre)
Ordination sacerdotale
Décès
à Javorník (Tchécoslovaquie)
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal
in pectore
par le
pape Benoît XV
Titre cardinalice Cardinal-prêtre
de S. Agnese fuori le mura
Évêque de l'Église catholique
Consécration épiscopale par le
card. Georg von Kopp
Évêque puis archevêque de Breslau (Allemagne) (auj. Wrocław en Pologne)
Évêque d'Hildesheim (Allemagne)

« Veritati et Caritati »
« Vérité et Charité »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Adolf Bertram étudie la théologie à Munich, Innsbruck et Wurtzbourg où il passe un doctorat de théologie. Ensuite, il passe un doctorat en droit canon à l'Université pontificale grégorienne, à Rome, en 1884. Ordonné prêtre en 1881, il est nommé évêque d'Hildesheim en 1906, puis évêque de Breslau en 1914, avec le titre honorifique de « prince-évêque ». Le , il est créé cardinal in pectore par Benoît XV. Sa création est publiée le et il reçoit le titre de cardinal-prêtre de Sainte-Agnès-hors-les-Murs (Santa Agnese fuori le mura).

De 1919 jusqu'à sa mort, en 1945, le cardinal Bertram est président de la conférence de Fulda qui réunissait tous les évêques allemands. Installé à Breslau, il est critiqué pour avoir mené une politique pro-allemande dans les premières années qui ont suivi la Première Guerre mondiale. Le cardinal Bertram fait partie des quatre cardinaux allemands qui participent au conclave de 1939 à l'issue duquel Pie XII est élu.

Critique du néo-paganisme national-socialiste, il se heurte fréquemment au pouvoir pendant les années 1930, notamment sur la question du sort des Polonais[1], mais apparaît parfois chercher mener une politique conciliante comme en où il s'oppose à la publication d'une lettre pastorale rédigée par quelques évêques dans laquelle ils énuméraient et dénonçaient les mesures hostiles prises par le régime nazi contre l'Église, les droits des Allemands à la vie et les libertés individuelles[2]. Pour autant, il dénonce vigoureusement le Lebensborn et s'oppose en 1941 à l'intégration du diocèse de Dantzig dans la province ecclésiastique est-allemande dont il est le responsable.

Le , un historien déclare qu'il aurait demandé dans une lettre manuscrite adressée à tous les prêtres de son diocèse de célébrer une messe de requiem à la mémoire d'Adolf Hitler[3], ce qui est contredit par d'autres[4]. Toujours est-il que le cardinal Bertram entretint avec le Führer des relations personnelles polies[5].

Notes et références

  1. Bautz 1975.
  2. Friedländer 2012, p. à préciser.
  3. Friedländer 2012, p. 808.
  4. (en) Ronald Rychlak, « Goldhagen v. Pius XII », sur catholiceducation.org, Catholic education resource center, .
  5. Friedländer 2012, p. 99.

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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