Carole André

Carole André, est une actrice française née le à Paris, (Seine). Elle est la fille de l'actrice Gaby Andreu. Elle a surtout fait carrière dans le cinéma italien ; son rôle le plus connu est celui de Lady Marianne Guillonk dans Sandokan.

Carole André
Carole André en 1973.
Nom de naissance Carole André
Naissance
Paris, (Seine), France
Nationalité Française
Profession Actrice
Séries notables Sandokan

Biographie

Fille de l'actrice française Gaby André et de l'homme d'affaires américain Ely Smith, Carole André a grandi à Rome et a traîné dès son plus jeune âge sur les plateaux de Cinecittà[1],[2]. Dans un entretien, elle se souvient « avoir toujours été heureuse à Cinecittà. C'était comme une autre dimension, où les trucs les plus dingues étaient la norme »[1].

En 1967, sa mère est conviée au domicile de Tomás Milián où elle lui montre des photos de famille. Milián, qui était à l'affiche du western spaghetti Le Dernier Face à face, la présente au réalisateur Sergio Sollima qui accepte d'auditionner Carole pour un petit rôle[2]. À 15 ans, elle joue un rôle de premier plan dans la comédie noire de Mario Monicelli, Toh, è morta la nonna![2].

Dans les Les Tulipes de Haarlem de Franco Brusati, André incarne la premier rôle d'une jeune fille timide en recherche d'affection[3]. Le film a été présenté en compétition au festival de Cannes 1970[4]. Dans une interview en 1974, André estime qu'il s'agit de son film le plus important[2].

Elle décroche encore le premier rôle dans Le Lis de mer, le dernier film de Jacqueline Audry. Le film, qui traite des premiers émois sexuels d'une adolescente, a rencontré des problèmes de distribution en France où il est resté largement inédit. Le film est remonté avec des dialogues différents par le réalisateur de la seconde équipe Renzo Cerrato pour une sortie en Italie plus racoleuse sous le nom de Violentata sulla sabbia, sortie qui ne rencontrera pas non plus le succès. Carole André revient alors à des seconds rôles comme dans Mort à Venise de Luchino Visconti, Don Camillo et les Contestataires de Mario Camerini ou le giallo Un papillon aux ailes ensanglantées de Duccio Tessari[3]. En 1973, Dino Risi lui offre de nouveau un premier rôle : elle incarne la compagne d'un industriel (Marcello Mastroianni) dans Rapt à l'italienne[3].

En 1976, André accède à la notoriété quand Sergio Sollima, avec lequel elle avait fait ses débuts, la fait jouer le rôle de Marianne Guillonk, la « Perle de Labuan », dans le feuilleton à succès Sandokan, qui sera ensuite adapté au cinéma[3].

Carole André perd alors en très peu de temps ses deux parents dans des circonstances tragiques. Elle quitte le monde du cinéma pour se consacrer à son compagnon, le producteur Paolo Infascelli, et à leur fils nouveau-né Elia Infascelli-Smith. Elle déménage aux États-Unis et se met à étudier l'architecture d'intérieur[5].

Dans les années 1980, André revient en Italie pour apparaître dans des feuilletons télévisés et des téléfilms[3]. À 40 ans, elle se passionne pour la nage et participe à des tournois de natation[6]. En 2018, elle gagne le 200 mètres nage libre au Campionati Regionali Master Lazio sous le nom de Carole Wendy Smith, en établissant un nouveau record dans la catégorie des plus de 65 ans[7].

André occupe le poste de directrice du marketing international à Cinecittà[3],[1].

Filmographie

Cinéma

Télévision

Notes et références

  1. (en) « Cinecittà Calling », sur Italy Travel and Life, (consulté le )
  2. (it) « Carol André - La coniglietta perversa », Intrepido, vol. 10, , p. 266–269
  3. (it) Enrico Lancia et Fabio Melelli, Le straniere del nostro cinema, Gremese, (ISBN 9788884403506), p. 13–14
  4. « I tulipani di Haarlem », sur festival-cannes.com (consulté le )
  5. (it) Gianni Vasino i, « Carole Andrè non è più la "Marianna" di Sandokan », ?,
  6. (it) « Nuoto Master, la Perla di Labuan Carole Smith vola sui 50 stile libero », sur Corriere della Sera,
  7. (it) Ciro Porzio, « Master, Record e spettacolo sotto i fari del Centro Federale di Ostia alla prima dei Campionati Lazio! », sur Swim4Life Magazine,

Liens externes

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