Carolina Beatriz Ângelo
Carolina Beatriz Ângelo née le à Guarda et morte le à Lisbonne est une médecin et militante féministe portugaise.
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Décès |
(à 33 ans) Lisbonne |
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Nom de naissance |
Carolina Beatriz Ângelo |
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Activités |
Suffragiste, gynécologue, chirurgienne, médecin |
Elle utilise l’ambiguïté de la loi qui donne le droit de vote aux « chefs de ménages alphabétisés » de plus de 21 ans mais sans préciser le sexe, pour voter lors de l'élection de l'assemblée constituante nationale de la République. Elle est la première femme à voter au Portugal. Son acte est largement médiatisé parmi les associations féministes dans le monde.
Biographie
Carolina Beatriz Ângelo est née à Guarda, en 1878, deuxième des quatre enfants du journaliste Viriato António Ângelo et Émilia Clementina de Castro Barreto[1]. Elle fait dans sa ville natale ses études primaires et secondaires et s'inscrit à l’école polytechnique pendant deux ans, puis à l'école de médecine de Lisbonne pendant cinq ans. Elle obtient son diplôme en médecine le 9 janvier 1902[2],[3]. La même année, elle épouse son cousin, le docteur Januário Duarte Gonçalves Barreto, qui est un des fondateurs de la Ligue portugaise de football et un activiste républicain. Elle est considérée comme la première femme-médecin portugaise à travailler à l’hôpital de São José. Elle travaille également à l'hôpital de Rilhafoles avec Adelaide Cabete, gynécologue[4].
Activisme
Carolina Beatriz Ângelo commence son militantisme civique en 1907, aux côtés de quatre autres médecins, Adelaide Cabete, Domilia de Carvalho, Emilia Patacho et Maria do Carmo Lopes. Elles rejoignent les mouvements de femmes en faveur de la paix et de la mise en œuvre au Portugal d'un gouvernement Républicain et laïque. Elles rejoignent t le comité portugais de l'association française « La Paix et le désarmement par les femmes », formant le conseil d'administration, dans lequel elles demandent que le règlement des différends internationaux soit soumis à l'arbitrage exclusif des femmes[5]. Elles rejoint la « Humanities Lodge », avec le nom symbolique de « Lígia ». Elle fait partie d'un groupe de femmes qui a rallié de nombreuses autres femmes dans le camp républicain[4].
Notes et références
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Carolina Beatriz Ângelo » (voir la liste des auteurs).
- (pt) « arolina Beatriz Ângelo. A Sufragista (1877-1911). », sur www.glfp.pt. Sur archive.org.
- (pt) « Carolina Beatriz Angelo (1878 - 1911) », sur www.guarda.pt.
- (pt) Máxima Vaz, « Republicanas Notáveis – Carolina Beatriz Ângelo », sur www.odivelas.com, .
- (pt) « Biografia de Carolina Beatriz Ângelo », sur egraovascocentrep.blogspot.com, .
- (es) de Jesus Isabel, « Carolina Beatriz Ângelo (1878 - 1911) », sur Centro de Documentação e Arquivo Feminista.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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