Fondation Carter

La Fondation Carter (Carter Center) est une fondation créée en 1982 par le président des États-Unis et prix Nobel de la paix Jimmy Carter, dont le but proclamé est la résolution pacifique des conflits, l'observation des élections, la défense et l'avancée des Droits de l'homme, la protection de l'environnement, l'aide au développement, ainsi que la réduction des souffrances humaines.

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Fondation Carter
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Siège
Pays
Organisation
Fondateurs
Sponsor
Chiffre d'affaires
331 881 556 dollars américains (), 117 795 094 dollars américains (), 130 284 843 dollars américains (), 127 990 176 dollars américains ()
Site web
Identifiants
IRS

Historique

La fondation participa notamment à la surveillance du référendum révocatoire de Hugo Chávez du au Venezuela qui résulte sur 59,25 % des votes contre la destitution, et qu'elle juge juste et ouverte[1],[2]. En 2015, la fondation ferme ses bureaux au Venezuela, en raison d'un besoin de répartir ses ressources dans d'autres régions du monde et de la défiance à son égard de la part de l'opposition vénézuélienne[3].

Observation des élections

La Fondation a participé à l'observation des élections constituantes tunisiennes de 2011. La mission a été dirigée par l’ancien président de la République de Maurice, Cassam Uteem et le président et PDG du Centre Carter John Hardman. Ils étaient accompagnés par l’ancienne Première Dame Rosalynn Carter[4]. Elle a participé également comme observatrice à d'autres élections, notamment aux élections législatives égyptiennes de 2011-2012 et aux élections présidentielles égyptiennes de 2012, avec pour cette dernière élection, parmi ses observateurs, la militante tunisienne Aya Chebbi[5].

Annexes

Notes et références

  1. Carter Center (février 2005), p. 133-134.
  2. (en) « Feature: The Carter Center and the 2004 Venezuela Elections », sur Carter Center,
  3. (en) Associated Press, « Carter's foundation shuts down pro-democracy office in Venezuela ahead of heated election », sur Fox News,
  4. Rapport Final, The Carter Center, 2011, page 13.
  5. Émeline Wuilbercq, « Aya Chebbi, la jeune diplomate qui veut bousculer l’Union africaine », Le Monde, (lire en ligne)

Lien externe

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