Caserne Ney

La caserne Ney, ou caserne du Génie, est une caserne construite au XIXe siècle au sud-ouest de la place de la République dans le centre-ville de Metz.

Ne doit pas être confondu avec le Centre de détention de Toul (ancienne caserne Ney)

Caserne Ney
Kaiser Wilhelm Kaserne

Vue de l’entrée principale

Lieu Metz
Type d’ouvrage caserne
Construction 1841-1844
Matériaux utilisés pierre de taille
Protection  Inscrit MH (1929)
Coordonnées 49° 06′ 50″ nord, 6° 10′ 16″ est
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lorraine
Géolocalisation sur la carte : Moselle
Géolocalisation sur la carte : Metz

Contexte historique

Dans la première moitié du XIXe siècle, Metz est encore une ville de garnison, dotée de nombreuses casernes. C’est aussi la capitale française des « Armes savantes », car depuis 1720, elle abrite l’École d’application de l’artillerie et du génie. Il semble donc naturel de construire une caserne du Génie, en plein centre-ville, à côté de l’arsenal Ney.

Construction et aménagements

Les travaux de terrassement commencent en 1833. La caserne du Génie est construite de 1841 à 1844[1], par le colonel Firmin-Claude Parnajon. Ses bâtiments forment un « U » de 170 mètres de long sur 95 mètres de large. En 1854, les frères Antoine Husson et Francois-Desiré Husson, et Gustave Hennequin, sculptent les trophées d’armes en haut-reliefs, à l’entrée de la caserne.

Affectations successives

Occupée par les troupes allemandes dès le début de la première Annexion, la caserne du Génie est rebaptisée Kaiser Wilhelm Kaserne en l’honneur de l’empereur Guillaume Ier d’Allemagne. Le 130e régiment d'infanterie, une unité de la 33e division d'infanterie du XVIe Armee-Korps y est stationné. Elle est rendue à la France en 1919. En 1940, la caserne est de nouveau occupée par l’armée allemande. Réinvestie par l’armée française en , la caserne abrite aujourd’hui un établissement du service d’infrastructure de la Défense de Metz et le Centre d’information et de recrutement de l’armée de terre.

Ses trophées en haut-relief font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [2].

Bibliographie

  • J.J. Barbé, « Les auteurs des deux basreliefs de la caserne du Génie à Metz », dans Les Cahiers lorrains, 1927, pp. 59–60.

Notes et références

Voir aussi

  • Portail du Royaume de Prusse
  • Portail de Metz
  • Portail des monuments historiques français
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