Casino de Montréal

Le Casino de Montréal est un casino situé sur l'île Notre-Dame à Montréal au Québec, dans les anciens pavillons de la France et du Québec durant l'exposition universelle de 1967. Il est géré par la Société des casinos du Québec, une filiale de Loto-Québec. Il est le plus grand casino du Québec et du Canada.

Localisation
Coordonnées 45° 30′ 19,7″ nord, 73° 31′ 33,5″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Canada
Fonctionnement
Propriétaire Loto-Québec
Historique
Inauguration 9 octobre 1993
Infrastructures
Site officiel

Historique

C'est le 15 décembre 1992 que le conseil des ministres du gouvernement du Québec donne son approbation pour le lancement d'un casino à Montréal. Le site choisi est l'ancien pavillon de la France de l'Expo 67, devenu entre-temps le Palais de la Civilisation, sur l'Île Notre-Dame à Montréal. C'est aux architectes Jean Faugeron et André Blouin qu'est confiée l'aménagement des lieux et sa surface intérieure de 5 100 m. Contrairement aux casinos traditionnels installés sur un seul niveau, le défi de celui de Montréal est de se déployer sur plusieurs étages.

Le Casino de Montréal a été inauguré le . Plusieurs artistes (Micheline Beauchemin, Serge Lemoyne, Marie-Christiane Mathieu) et designers (Michel Morelli, Alain Albert) sont mis à contribution pour l'aménagement intérieur[1].

En 1994, l'immeuble était agrandi une première fois, puis en 1996, un second agrandissement permettait d'ajouter une salle de spectacle.

Projet de déménagement

En , Loto-Québec proposait l'implantation d'un complexe de divertissement de calibre international sur le site du bassin Peel, dans le secteur du Havre de Montréal[2]. Le projet, élaboré en collaboration avec le Cirque du Soleil, découlait du plan de développement 2004-2007 de Loto-Québec[3]. Le complexe comprenait notamment un hôtel de 300 chambres, une salle de spectacles de 2 500 places, la relocalisation du Casino de Montréal et, éventuellement, un centre de foires commerciales[4],[5]. Par contre, après huit mois de tergiversations et de protestations des groupes communautaires[6], les deux promoteurs ont décidé d'abandonner l'idée[7]. Le gouvernement du Québec, impopulaire dans les sondages à ce moment-là, n'est pas très enchanté par le projet. L'opposition importante, de même que l'incertitude sur la rentabilité économique du projet a probablement poussé le gouvernement à faire preuve de réserve dans ce dossier[8].

Description

Casino de Montréal, la section de l'ancien pavillon du Québec de l'Expo 67

Le Casino de Montréal compte neuf étages où l’on retrouve plus de 150 tables de jeu, 3 000 machines à sous et jeux électroniques ainsi que l’un des plus grands jeux de Keno en Amérique. Il abrite également cinq restaurants et une salle de 500 places, le Cabaret du Casino de Montréal, qui accueille des spectacles de variétés et des revues musicales. Il s'agit de l'unique salle de spectacle à Montréal où l'on peut prendre un repas.

Au , le chiffre d'affaires annuel du Casino de Montréal était de 500,8 millions $CAN. Au cours de l'exercice financier 2005-2006, il a été fréquenté par plus de 6,2 millions de personnes[9].

Jeux disponibles

Les jeux suivants sont disponibles au Casino de Montréal:

Le Casino de Montréal propose également une piste de course électronique Royal Ascot, des jackpots intercasino, un bingo électronique, des machines à sous, des terminaux de loterie vidéo, un salon de Keno, des tournois et mini-tournois et une section pour les paris élevés.

Controverses

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En , Daniel Corriveau remporte 600 000 $CAD en jouant au keno du Casino de Montréal. Il est parvenu à sélectionner 19 des 20 numéros gagnants trois fois de suite. M. Corriveau affirme avoir utilisé un ordinateur conjointement avec la théorie du chaos pour détecter une tendance dans la séquence des nombres. Il a plus tard été révélé que la séquence avait été rendue plus simple à prédire en raison de l'utilisation, par le Casino, d'un générateur de nombres pseudo-aléatoires inadéquat. En fait, la machine de keno électronique était redémarrée quotidiennement dans le même état initial, produisant chaque jour la même séquence de nombres[10]. Pour certains, ce gain est illicite, mais M. Corriveau n'a légalement enfreint aucune loi en agissant ainsi.

Références

  1. Brochure publiée par Loto-Québec, sous la direction de Louise Sansregret, pour l'inauguration en 1993.
  2. Communiqué de presse : Loto-Québec et le Cirque du Soleil proposent d'implanter à Montréal un complexe de divertissement de calibre international
  3. Loto-Québec : Plan de développement 2004-2007, page 30
  4. Guillaume Bourgault-Côté, « Un Las Vegas pour Montréal », Le Devoir, , A1
  5. Communiqué de presse : Loto-Québec et le Cirque du Soleil proposent d'implanter à Montréal un complexe de divertissement de calibre international
  6. De nombreux groupes œuvrant dans la prévention du jeu compulsif, de même que les organismes communautaires du Sud-Ouest craignaient d'assister à une hausse des problèmes de jeu à Montréal ainsi qu'à une recrudescence de la criminalité dans le quartier (voir notamment: Nicolas Bérubé, « L'opposition au Casino s'organise », La Presse, , A4 et Louise-Maude Rioux Soucy, « L'opposition au déménagement du casino s'amplifie », Le Devoir, , A2
  7. Laura-Julie Perreault et Tommy Chouinard, « Le Cirque du Soleil se retire du projet de casino à Pointe-Saint-Charles. Loto-Québec capitule », La Presse, , A1
  8. Pascale Breton et Tommy Chouinard, « Québec marche sur des œufs », La Presse, , A3
  9. (fr) [PDF] Loto-Québec. 2006. Divertir: au profit de la collectivité. Rapport annuel 2006. Loto-Québec: Montréal.
  10. (en) Article sur le gain au keno du Casino de Montreal

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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