Casque de Reinheim
Le casque de Reinheim est un artéfact archéologique découvert à Reinheim, en Allemagne, lors de fouilles en l'an 2000. Même si l'objet a été découvert incomplet, c'est un des très rares casques d'origine romaine retrouvés. Il est exposé au musée archéologique de Sarrebruck, en Sarre.
Casque de Reinheim | |
Matériau | Bronze |
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Période | |
Culture | Rome antique |
Lieu de découverte | Reinheim |
Conservation | Museum für Vor- und Frühgeschichte de Sarrebruck |
Localisation
L’artéfact est découvert lors de fouilles programmées dans la villa de Reinheim au sein du parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim, plus précisément dans la cour économique[B 1].
Histoire et découverte
L’œuvre est datée du Ier siècle avec d'autres objets datés quant à eux du IIe siècle ou de la première moitié du IIIe siècle ; le tout a sans doute été enterré dans un coffre de bois[A 1] sur une surface de 2 m2[B 1]. Les autres objets retrouvés dans le même contexte sont des éléments de verre, d'épingles à cheveux en os, de demi-disques en jais et d'autres objets métalliquess[B 1]. Le contexte archéologique est daté du IIIe siècle-IVe siècle[C 1].
Les casques étaient portés par des cavaliers lors des sorties d'apparat ou des combats[B 1]. Il peut être daté des Flaviens si l’œuvre est comparée avec le casque découvert à Nimègue [B 2]. Des trouvailles similaires ont été faites en contexte funéraire, ce qui n'est pas le cas pour la trouvaille de Reinheim. Les archéologues considèrent qu'il s'agit d'une cache ou un dépôt[B 3].
Description
Le casque de cavalier est exceptionnel même si conservé de manière partielle : n'est en effet conservée que la visière de l'équipement[A 1].
La visière du casque mesure 17 cm de hauteur et 22 cm de largeur. Elle est faite de fer et de laiton[B 1].
La visière est « en forme de visage »[C 1].
Le casque était composé de deux parties, une calotte et une visière articulée au moyen d'une charnière. La calotte pouvait comporter un décor de chevelure ou avoir l'apparence d'un casque orné[C 1].
Interprétation historique
Les cavaliers au Haut Empire portaient un équipement spécifique destiné à des prestations mais aussi lors des combats[C 1]. De tels casques avait des « traits individuels marqués » et souvent déposés dans des sépultures ou déposés comme offrandes[C 1].
L’œuvre a été interprétée comme ayant appartenu peut-être au « fondateur de la grande villa de Reinheim »[A 1] ou à « un de ses successeurs »[B 3]. Le propriétaire était peut-être un militaire, vétéran de la cavalerie auxiliaire, de recrutement indigène [C 1].
Notes et références
- Parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim
- Dusseaux 2013, p. 42.
- La visière du casque de parade de Reinheim
- Sarateanu-Müller 2013, p. 80.
- Sarateanu-Müller 2013, p. 80-81.
- Sarateanu-Müller 2013, p. 81.
- Bliesbruck-Reinheim : Celtes et Gallo-Romains en Moselle et en Sarre
- Petit et Brunella 2005, p. 188.
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
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Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Diane Dusseaux, Parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim, Saint-Étienne, IAC Editions d’Art, , 127 p. (ISBN 978-2-916373-67-6).
- Florian Sarateanu-Müller, « La visière du casque de parade de Reinheim », Dossiers d'archéologie, Faton, no HS-24, , p. 80-81. .
- Jean-Paul Petit et Philippe Brunella, Bliesbruck-Reinheim : Celtes et Gallo-Romains en Moselle et en Sarre, Errance, . .
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