Cathédrale du Sacré-Cœur de Wellington
La cathédrale du Sacré-Cœur de Wellington (en anglais : Sacred Heart Cathedral) est l'un des principaux sanctuaires catholiques de Wellington, la capitale de la Nouvelle-Zélande.
Église-mère de l'archevêché catholique de Wellington, elle se situe au 40, Hill Street.
Pour les articles homonymes, voir Cathédrale du Sacré-Cœur.
Cathédrale du Sacré-Cœur de Wellington | ||
Présentation | ||
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Nom local | Sacred Heart Cathedral | |
Culte | Catholique | |
Début de la construction | 1899 | |
Fin des travaux | 1901 | |
Style dominant | Néo-classique | |
Protection | Historic Places Trust | |
Site web | mcshwellington.org | |
Géographie | ||
Pays | Nouvelle-Zélande | |
Région | Région de Wellington | |
Ville | Wellington | |
Coordonnées | 41° 16′ 36″ sud, 174° 46′ 34″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Zélande
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Historique
Le diocèse de Wellington est érigé le par scission de la partie méridionale du diocèse d'Auckland, le 39e parallèle marquant la nouvelle frontière entre les deux provinces ecclésiastiques.
Le nouveau diocèse est confié à Philippe Joseph Viard, prélat d'origine française, nommé administrateur apostolique.
À l'arrivée de celui-ci, la ville de Wellington est une bourgade d'à peine plus de 5 000 habitants, ne comptant pour seul lieu de culte catholique qu'une modeste chapelle nommée « Chapelle de la Nativité de Notre Seigneur » (Chapel of the Nativity of Our Lord), édifiée en 1844.
Un terrain ayant été cédé à l'évêché, la construction d'une véritable cathédrale est immédiatement projetée. Les plans en sont confiés à l'architecte Thomas Fitzgerald qui réalise également une maison épiscopale et une mission.
La première pierre de la cathédrale est posée au cours d'une cérémonie solennelle le . Moins d'un an plus tard, le , la croix sommitale est installée sur le clocher du nouveau sanctuaire, qui bien qu'inachevé est consacré le de la même année sous le vocable de « Cathédrale Sainte-Marie ». L'édifice peut alors abriter jusqu'à 600 fidèles[1].
Au cours des années suivantes, à la suite de divers dons, l'édifice est complété et aménagé.
Le , vers 8 heures 30 du matin, un incendie se déclare dans le clocher, avant de se propager irrémédiablement au reste de l'édifice. En moins d'une heure, la cathédrale est réduite à un champ de ruines[1].
Deux jours après le sinistre est élu le « Cathedral Trust » présidé par l'archevêque Francis William Redwood afin de superviser la construction d'une nouvelle cathédrale encore plus vaste.
Dans le même temps, il est décidé de bâtir une basilique sur le site de l'ancienne cathédrale Sainte-Marie. Les plans en sont confiés à l'architecte Francis Petre qui conçoit un édifice néo-classique inspiré des basiliques romaines.
La première pierre de la basilique, baptisée « Basilique du Sacré-Cœur », est posée le .
En 1901, celle-ci est officiellement consacrée et ouverte au culte, devenant de fait la « cathédrale provisoire » du diocèse[2].
L'érection d'une nouvelle cathédrale a beau rester à l'ordre du jour, les fonds manquent et le projet est retardé. On évoque d'abord une cathédrale de style Renaissance pouvant contenir jusqu'à 2100 personnes, sans que les collectes de dons organisées par le diocèse ne parviennent à réunir suffisamment d'argent pour ce faire. Le projet est mis en sommeil pour de nombreuses années.
Dans la seconde moitié des années 1930 est envisagé un nouveau projet de cathédrale de style néo-gothique, mais celui-ci est mis à mal par le déclenchement des hostilités avec l'Allemagne nazie en 1939.
Le projet revient sur le devant de la scène à plusieurs reprises dans les années d'après-guerre, puis mis en sourdine dans les années 1980.
Le , le cardinal Thomas Williams fait officiellement de la basilique du Sacré-Cœur la cathédrale de l'archidiocèse de Wellington[1].
Architecture
La cathédrale du Sacré-Cœur est un édifice néo-classique de plan basilical.
Bâtie en brique et pierre de taille d'Oamaru, elle se compose d'une longue nef de six travées bordée de bas-côtés.
La façade est précédée d'un portique à colonnade ionique.
Une frise portant l'inscription latine « SS.Cordi Jesu Dedicatum. A.D. MCMI » - dédicace en lettres d'or au Sacré-Cœur de Jésus, datée de 1901 - est surmontée d'un large fronton triangulaire à denticules.
À l'origine, la façade était encadrée de tours jumelles couronnées de dômes, dont seules les bases subsistent aujourd'hui[3]. Endommagées à la suite d'un tremblement de terre en 1942, elles furent démolies peu après.
Liens internes
Liens externes
Notes et références
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