Ceffonds
Ceffonds est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Ceffonds | |||||
L'église de Ceffonds. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Saint-Dizier | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Saint-Dizier Der et Blaise | ||||
Maire Mandat |
Éric Krezel 2020-2026 |
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Code postal | 52220 | ||||
Code commune | 52088 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ceffondais | ||||
Population municipale |
645 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 18 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 28′ 15″ nord, 4° 45′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 119 m Max. 173 m |
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Superficie | 36,52 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | La Porte du Der (banlieue) |
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Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Wassy | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Géographie
Localisation
Longeville-sur-la-Laines | Puellemontier | Montier-en-Der | ||
Louze | N | Thilleux | ||
O Ceffonds E | ||||
S | ||||
La Ville-aux-Bois | Soulaines-Dhuys | Trémilly |
Ceffonds est située dans le pays du Der, région humide et boisée, située entre les vallées de la Marne et de l'Aube.
Urbanisme
Typologie
Ceffonds est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Porte du Der, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 2 913 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,1 %), forêts (27 %), prairies (24,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), zones urbanisées (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), eaux continentales[Note 2] (0,4 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Sigisfons en 1183, Sefunz au XIIe siècle, Figidus FOns en 1027, Sigisfontis en 1114, Ceffons en 1539, Ceffon en 1700, Ceffond en 1725 ; prit le nom du lieu Fons pour fontaine en bas-latin [11].
Histoire
Le village de Ceffonds dépendait du bailliage de Chaumont. Il était rattaché au diocèse de Troyes. Il est le résultat en 1972 de la fusion des anciens villages de Anglus, Ceffonds et Sauvage-Magny.
Jacques d'Arc, père de Jeanne d'Arc serait originaire de Ceffonds.[12]
L'église, édifiée au XIIe siècle, est modifiée au début du XVe siècle.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2019, la commune comptait 645 habitants[Note 3], en diminution de 0,15 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,96 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Remi[17] (classée monument historique[18],[19]).
- De l'église du XIIe siècle de style art roman, il subsiste la tour-clocher située à la croisée du transept et l'un des deux vaisseaux du transept.
- Le bâtiment autour a été construit dans le style gothique flamboyant dans les années 1510. Le style de la première Renaissance apparaît près de la façade. Son portail porte la date de 1562. Les croisées des voûtes sont datées de 1635, 1669 et 1741.
- La nef trapue, dont la construction était traditionnellement financée par la communauté villageoise, est sur le plan architectural relativement rustique, tandis que le chœur commandité par les abbés du bourg voisin de Montier-en-Der est d'une grande qualité avec son abside à cinq pans.
- L'église possède un remarquable ensemble de vitraux du premier tiers XVIe siècle de l'école de Troyes qui datent de la reconstruction de l'église. L'église possède également quelques panneaux du XVe siècle[20],[21]
- Maison de Jacques d'Arc, « arpenteur des bois et forêts pour le roi » au « département de France » en 1436, grand-père de Jehanne d'Arc. C'est dans cette maison qu'était né Jacques d'Arc, son père.
- Vitrail de 1522.
- Vitrail du début du XVIe siècle.
- Vitrail moderne.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Blason | D'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Farid Abdelouahab (dir.) (préf. Jack Lang), Regards objectifs : Mieusement et Lesueur photographes à Blois, Paris, Somogy, , 183 p. (ISBN 2-85056-436-2), p. 68Photographie de Séraphin-Médéric Mieusement de l'église entre 1878 et 1888.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Ceffonds sur le site de la CC du Pays du Der
- Ceffonds sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de La Porte du Der », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Auguste Longnon, LEs Noms de lieu..., N°975
- SIMONNEAU Jean-jacques, Jacques d'Arc, Le bon Haut-Marnais, Haute-Marne, Centre Généalogique de Haute-Marne, , 298 p. (ISBN 978-2-9559316-1-5), tout l'ouvrage.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Laurence de Finance, Les églises de Ceffonds et de Puellemontier et leurs verrières, Éditions Dominique Guéniot (Parcours du patrimoine n°338), Langres, 2008 (ISBN 978-2-87825-411-2).
- « l'église Saint-Remi », notice no PA00078980, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Le mobilier et les verrières de l'église », base Palissy, ministère français de la Culture.
- sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos - Le guide du Patrimoine: Champagne-Ardenne, p.116-117, Hachette, Paris, 1995 (ISBN 978-2010209871).
- Nathalie Rougnon et Arnaud Sauer, « L'école troyenne de peinture sur verre. Février 2006 », SCEREN-CDDP de l'Aube, .
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