Centre social protestant
Les Centres sociaux protestants sont un ensemble de quatre institutions privées d'aide sociale actives en Suisse romande, dans les cantons de Genève, de Vaud, de Neuchâtel, de Berne et du Jura.
Sigle |
CSP |
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Type |
Organisation à but non lucratif, association protestante |
Domaine d'activité | |
Pays |
Site web |
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Derrière une appellation commune, les quatre Centres sociaux protestants sont administrativement distincts les uns des autres.
Historique
Centre social protestant de Genève
Le Centre social protestant de Genève est fondé en tant qu'association le [1], notamment par Raynald Martin et Raymond Bertholet[2],[3], dans un but de coordination et de représentation des différentes œuvres protestants actives à Genève[4]. Il prend la suite de l'office social de l'Église protestante de Genève.
Centre social protestant de Berne-Jura
La création du Centre social protestant de Berne-Jura est décidé en 1957 ; celui-ci commence ses premières activités en 1958[5].
Centre social protestant de Neuchâtel
Le Centre social protestant de Neuchâtel est fondé le et commence ses activités en 1964[5].
En , le CSP est sélectionné comme partenaire de la Chaîne du bonheur[9].
Le , Mélanie Müller et Aurélie Planas remplacent Pierre Borer à la tête de l'institution[10].
Activités
Destinées aux personnes en difficulté, les Centres sociaux protestants proposent différents services selon le public. Malgré leur revendication protestante, les Centres sociaux protestants s'adressent à tous, sans discrimination de religion ou d'origine[11]. Les différents centres emploient aussi bien des professionnels que des bénévoles.
Jeunes
- Insertion professionnelle.
Personnes en situation d'endettement
- Prévention.
Réfugiés et demandeurs d'asile
- Accueil et aide aux démarches administratives, permanences téléphoniques et conseil juridique.
Victimes de traite d'êtres humains
- Détections des cas, assistance et accompagnement des victimes, sensibilisation.
Financement
Les Centres sociaux protestants se financent par des dons, des subventions et des recettes tirées de leurs magasins de seconde main et de brocantes, via leur marque Renfile. En 2020, le Centre social protestant de Genève dispose d'un budget de plus de douze millions de francs[12].
Notes et références
- Statuts du Centre social protestant, article 1.
- « Historique », sur csp.ch (consulté le ).
- Marie Bron, « Bertholet, Raymond » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Raynald Martin, « Extrait de naissance », Les Nouvelles, , p. 8 (lire en ligne, consulté le ).
- « Historique & Organigramme », sur csp.ch (consulté le ).
- Pierre-André Diserens, « Le centre social protestant-Vaud », Autres Temps, vol. 52, no 1, , p. 102–104 (DOI 10.3406/chris.1996.1922, lire en ligne, consulté le ).
- Lise Bourgeois, « Des saisonniers à la pandémie, le CSP en 6 grandes batailles », 24 Heures, (ISSN 1661-2256, lire en ligne, consulté le ).
- Sami Zaïbi, « Le Centre social protestant vaudois, une « sentinelle morale » en mutation », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
- Matthieu Henguely, « Le Centre social protestant de Neuchâtel partenaire de la Chaîne du bonheur », ArcInfo, (ISSN 2571-7480, lire en ligne, consulté le ).
- Antonella Fracasso, « Neuchâtel : un duo de femmes à la tête du Centre social protestant », ArcInfo, (ISSN 2571-7480, lire en ligne, consulté le ).
- Hélène Küng, « Social et protestant ? Une alliance de valeurs et de compétences face à de nouveaux défis », Jahrbuch Diakonie Schweiz, vol. 1, (ISSN 2504-3994, DOI 10.22018/JDS.2017.5, lire en ligne, consulté le ).
- « Rapports d'activité », sur csp.ch (consulté le ).
Liens externes
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