Château-Ville-Vieille
Château-Ville-Vieille (en occitan Chastèl e Vilavielha) est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Pour les articles homonymes, voir Château (homonymie) et Ville-Vieille.
Château-Ville-Vieille | |||||
La mairie à Château-Queyras. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Hautes-Alpes | ||||
Arrondissement | Briançon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Guillestrois et du Queyras | ||||
Maire Mandat |
Jean-Louis Poncet 2020-2026 |
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Code postal | 05350 | ||||
Code commune | 05038 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
319 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 4,8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 45′ 27″ nord, 6° 47′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 1 229 m Max. 3 280 m |
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Superficie | 66,9 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Guillestre | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Géographie
La commune est constituée de Château-Queyras et de Ville-Vieille.
Les lieux-dits de Prats-hauts et Prats-bas, de Montbardon, Souliers et Meyriès dépendent de la commune de Château-Ville-Vieille.
Urbanisme
Typologie
Château-Ville-Vieille est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 2,6 % | 176 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 1,2 % | 81 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 1,4 % | 95 |
Forêts de conifères | 57,8 % | 3680 |
Forêts mélangées | 0,6 % | 40 |
Pelouses et pâturages naturels | 21,1 % | 1416 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 3,7 % | 246 |
Roches nues | 8,2 % | 554 |
Végétation clairsemée | 6,4 % | 430 |
Source : Corine Land Cover[6] |
Toponymie
Le nom de la commune en occitan est Chastèu Vila Vielha[7]. Ceci regroupe deux éléments distincts :
- Château-Queyras se retrouve cité dès 1301 dans les archives de la ville de Guillestre sous sa forme latine de Castrum « Cadrassi » ou « Quadratium » (Carte G. de l'Isle, 1711) soit « Château carré ». Il apparaîtra au cours des âges dans de nombreux documents et sous sa forme latinisée. C'est en 1568, le latin perdant son rôle prépondérant par l'ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, qu'il est alors cité sous sa forme occitane dans le pouillé d'Embrun.
- Vila-Vielha ou Ville-Vieille est l'autre paroisse formant la commune. Cette paroisse est, peut- être, citée comme vuilla vitole en 739 dans le testament du patricius Abbon, le fondateur de l'abbaye de la Novalaise (Suse) et dont le parchemin se trouve à Turin dans les Archives nationales.
Histoire
Durant la Révolution française (1789), Château-Queyras est atteint par la grande Peur le 2 août 1789 : une rumeur se répand selon laquelle des Piémontais, appartenant à un complot aristocratique, courent la campagne pour la ravager et contrer la Révolution[8].
Héraldique
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
Château-Ville-Vieille a fait partie de 2000 à 2017 de la communauté de communes du Queyras, puis depuis le de la communauté de communes du Guillestrois et du Queyras.
Population et société
Démographie
On comptait 199 feux en 1339, 67 feux en 1383, 127 feux en 1390 et 102 feux en 1433[11].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2019, la commune comptait 319 habitants[Note 2], en diminution de 5,9 % par rapport à 2013 (Hautes-Alpes : +1,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Fort Queyras[16].
- Église paroissiale Saint-André à Ville-Vieille[17],[18].
- Église paroissiale Saint-Chaffrey ou Saint-Théoffrey à Montbardon[19].
- Église paroissiale Sainte-Marie-Salomé à Château-Queyras[20].
- L'espace géologique. Petit musée expliquant la géologie « atypique » du Queyras et la formation des montagnes à l'aide de bornes interactives.
- La Maison de l'Artisanat.
- La via ferrata de Château Queyras : parcours surplombant le torrent du Guil.
- Église paroissiale Saint-André à Ville-Vieille.
- Colonne coiffée sur la route de Saint-Véran.
- Le fort Queyras dominant le village de Château-Queyras.
- Église Sainte-Marie-Salomé de Château-Queyras.
- Cadran solaire à Château-Queyras.
Personnalités liées à la commune
- Le docteur Guillaume Ferrus, né à Château-Queyras en 1784. Chirurgien militaire sous le Premier Empire, par la suite médecin aliéniste, puis médecin-chef des établissements pénitentiaires du royaume (1845)[réf. nécessaire]. Commandeur de la Légion d'honneur.
- Le docteur Rozan, né en 1823 à Château-Ville-Vieille, est médecin militaire sous le Second Empire. Il dirige le service médical de l'armée en Italie, lors de la bataille de Mentana. Maire de Château-Ville-Vieille et conseiller général, il est surtout connu des historiens de la médecine pour son ouvrage de 1866 intitulé : Nouvelle physiologie du mariage - de l'ignorance du mari et des déceptions de l'épouse, livre admiré par Michelet et l'un des tout premiers, en France, manuels d'éducation sexuelle[21].
Pour approfondir
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- Toponimia Occitana e Senhalizacion bilingüa. Actas del Congrés d'Aush, 2007, publié par le CROM, carte pg. 73.
- Michel Vovelle, « carte 154 : Les Troubles de Provence en 1789 », in Baratier, Duby & Hildesheimer, Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- Fabrice Mouthon, « L'inventaire du bétail dans une communauté alpine à la fin du XIVe siècle », Histoire & Sociétés Rurales, vol. 27, no 1, , p. 91-120 (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Inventaire général : château fort dit Fort Queyras », notice no IA00124863, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église paroissiale Saint-André à Ville-Vieille », notice no PA00080548, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Inventaire général : Eglise Paroissiale Saint-André », notice no IA00124896, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Inventaire général : Église Paroissiale Saint-Chaffrey, Saint-Théoffrey », notice no IA00124882, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Inventaire général : Église paroissiale Sainte-Marie-Salomé », notice no IA00124860, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Aristide Albert, Biographie-Bibliographie du Briançonnais, Gap, 1880.
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