Château Aubéry
Le château Aubéry (anciennement appelé Maison Rivail) est une construction du début du XXe siècle, propriété du blanc créole (béké) Eugène Aubéry (1879-1942).
Château Aubéry | |||
Ruine du château Aubéry | |||
Nom local | Maison Rivail | ||
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Période ou style | Art déco | ||
Début construction | 1928 | ||
Fin construction | 1930 | ||
Propriétaire initial | Eugène Aubéry | ||
Propriétaire actuel | Ville de Ducos (Martinique) | ||
Protection | Inscrit MH (1992) | ||
Coordonnées | 14° 36′ 28″ nord, 60° 57′ 19″ ouest | ||
Pays | France | ||
Région historique | Martinique | ||
Région | Martinique | ||
Département | Martinique | ||
Commune | Le Lamentin (Martinique) | ||
Géolocalisation sur la carte : Petites Antilles
Géolocalisation sur la carte : Martinique
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Il est situé à la Martinique, dans la localité de Croix Rivail, au Lamentin sur les parcelles 10, 11 et 12 de la section N de contenances respectives de 1 ha 58 a 23 ca, de 2 ha 87 a 61 ca et de 55 a 36 ca (soit une superficie totale de 5 ha 1 a 20 ca)[1].
Histoire
En 1896, l'usine du Lareinty acquiert l'habitation (propriété) où sera construit la Maison Rivail de 1928 à 1930.
La famille Aubéry s'installe dès 1931 dans le château où la mosaïque du perron est marquée aux initiales du propriétaire AE. Eugène Aubéry est impliqué dans l'assassinat d'André Aliker, le , dont il est le probable commanditaire[2]. En 1942, à la mort du propriétaire de l'usine du Lareinty, sa femme et ses 8 enfants quittent la Maison Rivail.
Elle devient plus tard la propriété du Conseil général de la Martinique. En 1956, le château héberge l'École Normale, puis l'école d'agriculture[3].
Abandonnée depuis, le château Aubéry est vendu un franc symbolique à la commune de Ducos.
L'édifice est protégé au titre des Monuments historiques (arrêté d'inscription en date du 31/12/1992)[4].
Architecture
Les travaux ont été menés sous la direction de l'architecte Germain Olivier[5] et l'entrepreneur italien Volpi.
Le château est de style Art déco. La construction a de nombreux témoignages de cette époque : ferronnerie[6], baignoire, décor en staff, carrelage.
En 1931, le domaine est composé d'un grand jardin, d'un verger, d'une maison en ciment armé, d'une dépendance, de bâtiments à usage de garage, cuisine et poulailler.
Notes et références
- « Direction des affaires culturelles de Martinique - Conservation des Monuments historiques »
- affaire Aliker
- Georges É. Mauvois, Chateau Aubéry, Fort-de-France, keditions, , 162 p. (ISBN 9782952706025, OCLC 758877038)
- « PA00105980 », notice no , base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Autres réalisations de Germain Olivier »
- Marc Botlan, Danielle Bégot, Jeanne Cazassus-Bérard, photographies de Jean-Baptiste Barret, 101 Monuments historiques de Martinique, Paris, HC édition, , 128 p. (ISBN 978-2-35720-205-4)
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