Château de Jouy (Jouy-en-Josas)


Le château de Jouy, situé à Jouy-en-Josas, est un château conservé pour partie, actuellement occupé par HEC.

Château de Jouy

Le château de Jouy de nos jours, vu de biais.
Destination actuelle HEC
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines (département)
Localité Jouy-en-Josas

Histoire

A l'emplacement du château actuel, se trouvait au XVe siècle un manoir seigneurial avec pont-levis, fossés, basse-cour et un parc fermé de grandes murailles. De 1540 jusqu'en 1673, quatre seigneurs de la famille d'Escoubleau vont s'y succéder.

Puis le château et son parc passèrent entre plusieurs mains avant d'être démoli en 1684 pour bâtir à la place un grand château de style classique "à l'italienne" avec de magnifiques jardins à la française, des pièces d'eau et une grande orangerie. Le château appartenait alors à D'Aquin, médecin de Louis XIV.

Sous l'aile droite du château est situé un "nymphée", salle à manger décorée de coquillages et de minéraux.

Plus tard, le château appartenant à Antoine Louis Rouillé, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères de Louis XV, servira de cadre à la signature, le 1er mai 1756, du Traité de renversement des Alliances (appelé Traité de Jouy puis Traité de Versailles) qui unira la France à l'Autriche.

Anne-François d'Harcourt Beuvron, gendre de Rouillé fut le dernier seigneur de Jouy.

Au début du XIXe siècle, le château est rasé et remplacé par un château de style néo-classique pour Armand Seguin, tanneur et fournisseur de peaux des armées pendant la Révolution et le Consulat. On lui doit la transformation du parc en jardin à l'anglaise.

Seguin revend le château en 1834 au banquier James Mallet, mari de Laure Oberkampf. Le château restera dans la famille pendant 112 ans jusqu'en 1953 et le parc jusqu'en 1955.

HEC et TECOMAH s'y installent, sous l'égide de la CCI de Paris.

Description des lieux

Superposition des élévations des châteaux successifs de Jouy en Josas

Les jardins

Jouy possédait des jardins réguliers décrits par Dézallier d'Argenville, qui insiste sur la beauté du parterre de l'Orangerie, digne de celui des maisons royales. Le site était néanmoins encaissé au fond d'une vallée, ce qui ne permettait pas d'obtenir une belle vue.

Le bâtiment de l'Orangerie est toujours conservé dans le cadre de l'école HEC qui gère le domaine, mais il est en totale ruines d'après les vues aériennes.

Notes et références

Notes

    Références

      Voir aussi

      Bibliographie


      Articles connexes

      Liens externes

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