Château de Monteton
Le château de Monteton a été construit à Monteton, dans le département de Lot-et-Garonne.
Château de Monteton | ||||
Façade du château | ||||
Début construction | XIIIe siècle | |||
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Propriétaire initial | Famille de Caumont | |||
Destination initiale | Château | |||
Propriétaire actuel | Personne privée[1] | |||
Destination actuelle | Auberge | |||
Protection | Inscrit MH (2008) | |||
Coordonnées | 44° 37′ 21″ nord, 0° 15′ 20″ est[2] | |||
Pays | France | |||
Anciennes provinces de France | Agenais | |||
Région | Nouvelle-Aquitaine | |||
Département | Lot-et-Garonne | |||
Commune | Monteton | |||
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : France
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Histoire
La seigneurie de Monteton est passée à la famille Digeon par le mariage en 1623 de Jeanne de Béraud, dame de Monteton, avec Charles de Digeon, sieur de Peyrières. Cette branche des Digeon porte désormais le nom de Digeon de Monteton (aussi orthographié Dijon de Monteton). La famille Digeon a été seigneur d'Autramat, de Monteton, de Péchalvet. Au moment de la Révolution existait Jean-Jacques Digeon de Monteton, marié à Suzanne de Narbonne-Pelet, dont est né Philippe Digeon de Monteton, colonel au moment de la Révolution, puis député du Lot-et-Garonne à partir de 1815. Il a fait édifier la statue d'Henri IV à Nérac[3]
Au début du XVIIIe siècle, le Digeon de Monteton a transformé le château roman en un bâtiment plus confortable et plus conforme à l'époque. La famille était protestante. L'architecture témoigne de la vie des familles protestantes converties par nécessité après la révocation de l'Édit de Nantes en 1685 avec la présence d'un pont-levis pour garder l'entrée du château.
Une partie de la famille a quitté la France pour la Prusse où elle est devenue la branche allemande de la famille, les Digeon von Monteton. Ainsi la veuve de Pierre de Digeon, la dame Anne de Briquemaut, qui a l'usufruit de ses biens, dont la seigneurie de Monteton, qui est saisie, et dont son beau-frère, Henry Digeon de Peyrières, demande qu'elle lui soit transmise. À la suite de sa sortie du royaume, il est fait de même pour les biens de M. Digeon de Boisverdun[4],[5].
Le Digeon de Monteton a conservé le château jusqu'en 1835. Le château passe par héritage à Léopold de Gervain qui a fait restaurer le château de Lasserre où il a résidé[6]. Le château a été laissé à l'abandon au XXe siècle.
Restauré partiellement, il a été transformé en auberge[7].
Le château a été inscrit monument historique le [1].
Notes et références
- (fr)« Château de Monteton », notice no PA47000073, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Coordonnées vérifiées sur Géoportail et Google Maps
- Jean-Baptiste-Pierre Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la Couronne, des principales familles nobles du royaume, p. 282-283, chez Arthus Bertrand, Paris, 1826 (lire en ligne)
- Ch. Baradat de Lacaze, Les Religionnaires de l'Agenais émigrés en 1685, p. 325-328, Revue de l'Agenais, année 1892, tome 19 (lire en ligne)
- Jean Pierre Erman, Frédéric Reclam, Mémoires pour servir à l'histoire des Réfugiés françois dans les états du roi, Volume 9, p. 212-213, chez Frédéric Barbiez, Berlin, 1799 (lire en ligne)
- Jules de Bourrousse de Laffore, Notes historiques sur des monuments féodaux ou religieux du département de Lot-et-Garonne p. 385-389, Revue de l'Agenais, année 1879, tome 6 lire en ligne)
- Château de Monteton
Annexes
Bibliographie
- Jules de Bourrousse de Laffore, État de la Noblesse et des vivant noblement de la Sénéchaussée d'Agenois en 1717, p. 35-26, Revue de l'Agenais, année 1886, tome 13 (lire en ligne)
- Lucile Bourrachot, Une famille protestante de l'Agenais et ses cousins allemands : les Digeon de Monteton, p. 55-71, Annales du Midi, 1969
Articles connexes
Liens externes
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