Château de Saint-Hippolyte
Le château de Saint-Hippolyte est un château situé dans la commune de Monestiés dans le département du Tarn, en France et inscrit aux monuments historiques depuis le [1].
Château de Saint-Hippolyte | |
Début construction | XIVe siècle |
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Propriétaire actuel | société privée |
Protection | Inscrit MH (1999) |
Coordonnées | 44° 03′ 36″ nord, 2° 04′ 13″ est |
Pays | France |
Région | Midi-Pyrénées |
Département | Tarn |
Commune | Monestiès |
Historique
Le site de Saint-Hippolyte est fréquenté depuis très longtemps, une ancienne voie romaine traversant le domaine. Un testament en 1313 représente la première trace écrite du château. Des traces de reconstruction ancienne témoignent de dégâts subis durant la guerre de Cent Ans[2].
Pendant les guerres de religion, en 1595, le château est assiégé et pris aux catholiques par Anne de Lévis, duc de Ventadour. Le château change plusieurs fois de famille, sa position excentrée des grandes routes le faisant parfois délaisser par des propriétaires qui ne l'habitent qu'occasionnellement. Pourtant, des travaux importants sont effectués aux XVIIe siècle et XIXe siècle qui donnent un aspect plus accueillant et moins austère au lieu[2]. Sous la Restauration, le château devient la propriété de vicomte Joseph Decazes, puis de ses descendants. Il est vendu par les Decazes à la fin du XIXe siècle. La propriété est alors acquise par Émile Falgueyrettes, négociant à Carmaux. Ce dernier sera le candidat de la droite aux élections législatives de 1910 face à Jean Jaurès. La propriété appartient à ce jour à une SCI familiale entre plusieurs descendants d'Emile Falgueyrettes.
Description
Le château est un quadrilatère dont les angles sont occupés par des tours et le centre par une cour intérieure. La façade orientale est un simple mur sur lequel s'appuie une galerie, les trois autres côtés sont le logis au sud, des dépendances à l'ouest et une chapelle au nord[2].
Si la régularité de la façade et de la taille des fenêtres plaident pour une origine unique, un examen plus attentif révèle des traces de fenêtres géminées ou de fenêtres à meneau auxquelles des restaurateurs ont ôté le pilier central. Quelques meurtrières et canonnières rappellent toujours le passé défensif de l'ouvrage[2].
La chapelle du château, devenue église paroissiale Saint-Hippolyte fait l'objet d'une inscription aux monuments historiques depuis le [3].
Sources
- « Château de Saint-Hippolyte », notice no PA81000009, base Mérimée, ministère français de la Culture (consulté le 30 octobre 2015)
- Philippe Cros, Châteaux manoirs et logis : Le Tarn, Chauray, Éditions patrimoines médias, , 319 p. (ISBN 2-910137-43-0), p. 98-99
- « Église Saint-Hippolyte », notice no PA00095605, base Mérimée, ministère français de la Culture (consulté le 31 octobre 2015)
Articles connexes
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