Château de la Gonnivière

Le château de la Gonnivière (connu aussi sous le nom de manoir de la Gonnivière), est une demeure des XVIIe et XVIIIe siècles qui se dresse sur la commune déléguée des Veys au sein de la commune nouvelle de Carentan-les-Marais dans le département de la Manche, en région Normandie.

Château de la Gonnivière
Présentation
Type
Fondation
XVIIe siècle
Localisation
Adresse
Coordonnées
49° 18′ 16″ N, 1° 10′ 25″ O
Localisation sur la carte de France
Localisation sur la carte de Normandie
Localisation sur la carte de la Manche

Le château

La Gonnivière a probablement été bâtie par Nicolas II de la Gonnivière (1625-1676), alors Vicomte de Carentan (sans information plus précises sur sa date de construction à notre connaissance). Elle se dresse sur une parcelle de terre héritée de sa femme Anne Penon, située à l’époque à Beuzeville-sur-le-Vey (réunie à la commune d’Auville-sur-le-Vey en 1837 sous le nom des Veys). Elle fut transformée intérieurement au cours du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle et fut habitée par les La Gonnivière jusqu’en 1880.

Description

De plan rectangulaire, le corps principal présente deux façades symétriques au niveau des ouvertures, avec une prédominance de pleins sur le vide.

Construit avec un mélange de pierres locales, ses façades étaient manifestement enduites, mais cet enduit s’est effrité avec le temps.

Il est coiffé d’une toiture à quatre pans à pentes accentuées et ceint de deux souches de cheminée à chaque extrémité (charpente d’origine en orme et chêne à chevronnage très serré  peut-être l’indication d’une ancienne toiture en pierre ? , avec voligeage en résineux et couverture en ardoises probablement remaniés au début du XXe siècle. Une série de lucarnes à frontons triangulaires, plus étroites aux extrémités, rythme l’ensemble de la bâtisse. Un escalier hélicoïdal et sa rampe en fer forgé se nichent dans une tourelle, ajoutée postérieurement sur le pignon Sud.

L’entrée Est côté cour est de toute évidence la façade « secondaire ». Par ailleurs, il faut noter qu’à la suite de blessures importantes contractées lors de la seconde guerre mondiale, elle fut recouverte d’un crépi ciment. A l’époque, la réfection de cette dernière mit au jour deux oculi de part et d’autre de la porte d’entrée. Ils n’ont pas été rétablis mais demeurent dans le mur dans l’attente de leur restauration.

On accède à la façade Ouest, côté jardin, en passant par une petite porte cintrée.

Plus majestueuse, la façade Ouest semble conçue comme la façade principale. Un petit perron avec trois balustres dont l’accès se fait par un escalier à double révolution couvert d’une loggia, dessert la porte d’entrée principale décorée de deux pilastres cannelés à chapiteaux ioniques. Cette loggia est sans nul doute postérieure à la construction : la fenêtre qui la surplombe a été réduite en hauteur et recouvre le linteau décoré. Selon les quelques sources iconographiques montrant la façade entre les années 1960 et 1990, nous remarquons que la loggia possédait au XXe siècle un toit à trois pans.

Cette partie centrale du logis se prolonge par un deuxième étage et s’élance dans un toit à l’impérial percé d’une lucarne ovale.

Sources

  • 130 Châteaux de la Manche - centre et Sud, Jean Barbaroux, Heimdal, 1982
  • Société archéologique de la Manche, Cinquième série, 1976
  • Quercus en baie des Veys, 08-1996

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail des châteaux de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.