Château de la Morinerie

Le château de la Morinerie est à Écurat en Charente-Maritime. C'est un bel exemple de château du XVIIe siècle influencé par l'architecture militaire.

Château de la Morinerie
Début construction XVIIe siècle
Protection  Inscrit MH (1969)
Coordonnées 45° 47′ 12″ nord, 0° 40′ 59″ ouest
Pays France
Région historique Saintonge
Subdivision administrative Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Commune Écurat
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime

Historique

Le premier propriétaire connu de La Morinerie, est Pierre Senné, sieur de La Fourest, capitaine des ponts, portes et tours de la ville de Saintes, qui, en 1593, habite "le logis noble de La Morinerie, paroisse d'Écurat"[1].

En 1618, par l'union de Charles Duval, sieur de Varaize, fils de Raymond Duval , Sieur de Varaize et de Jeanne (ou Jehanne) Fouchard , et de Catherine Senné, fille de Pierre Senné et de Marguerite Guenon, le logis entre dans la famille Duval. Ce dernier était, en 1618 et 1620, qualifié de "sieur de La Morinerie, concierge des prisons royales de Saintes." De ce mariage naquit, entre autres, Guillaume Duval, procureur, qui épousa, le , Marie Ferrant de Saint-Dizant. Procureur du Roi en l’élection de Saintes, seigneur de la Forêt-Plassay, c'est lui qui, vers 1670, le fit rebâtir. Guillaume Duval eu trois enfants, Marie Duval et Pierre Duval de son mariage avec Marie Ferrant de Saint-Dizant et Marie Duval, sa fille naturelle avec Anne Bouyer[2].

Il passe par héritage à Louis-Nicolas Poitevin, conseiller du Roi et son procureur en l'élection de Saintes, époux de Marie-Charlotte Pain, qui laissa une nombreuse postérité dont Charles-Louis Poitevin, seigneur de Moléon en Rouffiac, et Jacques-Nicolas Poitevin, avocat au parlement de Bordeaux, époux de Françoise du Mesnil-Simon qui devient seigneur de La Morinerie. En 1895, ses descendants vendent la Morinerie à Gaston Charrier, négociant en eau de vie, maire de Plassay.

Le château est inscrit au monument historique le [3]. Les jardins le sont au pré-inventaire des jardins remarquables en 2003[4].

Notes et références

  1. baron Eschasseriaux, Études et extraits relatifs à la ville de Saintes, Saintes, 1876, page 74.
  2. Voir Testament de Guillaume Duval.[réf. nécessaire]
  3. « château de la Morinerie », notice no PA00104679, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. « parc du château de la Morinerie », notice no IA17008852, base Mérimée, ministère français de la Culture

Annexes

Articles connexes

Liens externes

  • Ressource relative à l'architecture :

Bibliographie

  • Châteaux manoirs logis, la Charente-Maritime, éditions Patrimoines et Médias 1993, (ISBN 2-910137-04-X)
  • Monique Perrogon, Promenade... au pays du temps jadis : Entre Charente et Arnoult, FeniXX, 1974, 204 pages (présentation en ligne)
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