Château du Pin de Préaux
Le château du Pin de Préaux, était situé en Mayenne, à Préaux, lieu-dit "Le Pin". C'est désormais une ferme, située à 2 km au sud-est du bourg, sur la rive droite de la Vaige.
Pour les articles homonymes, voir château du Pin.
Introduction
La seigneurie du Pin[1], vassale de la châtellenie de Meslay, était la plus importante parmi les fiefs du territoire de Préaux. La seigneurie du Pin fut d'abord l'apanage d'une famille qui portait ce nom.
Les familles de Saint-Rémy et de Hardouin qui l’ont possédée font figure dans l’histoire.
C'était un fief ayant moyenne et basse justice. Guillaume Bodin en est sénéchal en 1444.
Château
Le château fut reconstruit après les guerres anglaises, entouré de douves et de murs. Le château qu'habitèrent souvent les seigneurs montre dans son état de dégradation quelques vestiges de sa grandeur passée. Les douves l’entourent encore presque entièrement, des murailles aujourd'hui démantelées mais d'une grande épaisseur indiquent que ce fut un lieu assez fortifié à l’époque féodale.
Il y avait une chapelle dans laquelle était desservie une chapellenie sous le vocable de Saint-Rémy. L'abbé Angot signale qu'au début du XXe siècle, ses murailles sont encore debout dans leur vêtements de lierre, et servit d'habitation jusqu'au milieu du XVIIe siècle
Aux époques de troubles, les gens du voisinage y apportaient, comme dans un lieu sûr, leurs coffres et objets précieux. L'inventaire de 1640 en signale qu'on avait pas retirés encore. L'abbé Agot a remarqué au début du XXe siècle plusieurs petits pavés historiés et vernis.
Le moulin du Pin, situé sur la rive gauche, dépendait du territoire de Beaumont.
Liste des seigneurs du Pin
Famille du Pin
- Jean Penon, bourgeois de Laval, 1379 ;
- Huet du Pin est le premier connu. Il prit alliance le 3 février 1399 avec Jeanne Panon, fille de Jean Penon. Par ce contrat de mariage Jean Penon donne à sa fille tout ce qu'il possède en la terre du Pin[4]. Huet du Pin était seigneur de l'Hommaie en Argenton et de la Guibourgère de Préaux ;
- Jean du Pin, qui lui succède, épousa Marie Cornilleau ;
- Ambroise du Pin (aussi nommé Ambroise Lepeurier, 1477, 1497), écuyer, sieur du dit lieu, rend aveu, en 1476, au Plessis-Fresnel, pour 3 boisseaux de seigle sur la Chantellière en Préaux, que lui sont tenus faire au jour des morts le curé de Préaux et Colin Arnoul[5]. On l'accuse d'avoir été dès son jeune âge de mauvaise vie et conversation avec des voisins. De fait, après s'être brouillé avec le seigneur de Ballée qui lui faisait la morale, avec Jea Ponsard, Patry et Bertrand de Coulonges, il leur chercha noise, finit avec son bâtard par les provoquer et attaquer et fut lui-même blessé mortellement en 1499 ;
- Guillaume du Pin fit son testament le 15 août 1501[6] Enfin une transaction du 18 mai 1498 fait preuve du mariage de Jean de Saint-Rémy, sieur de Montigny, avec Isabelle du Pin[7].
Famille de Saint-Rémy
C'est cette alliance qui fit passer la terre du Pin dans la famille de Saint-Rémy. De ce mariage naquit comme fils aîné :
- Ambroise de Saint-Rémy, sieur de Montigny, fils de Jean de Saint-Rémy et d'Isabeau du Pin, qui par contrat du 28 avril 1499 épousa Guyonne de Couasnon, fille de Pierre et de Julienne de Feschal . Il est dit (1529) sieur de Fiè, de Contest et du Pin ;
- Jacques de Saint-Rémy, fils d'Ambroise, épousa le 31 juillet 1529 Yolande de Loré. Il reçut de son père en avancement de droit ses terres du Pin et de Contest, à condition qu'après le décès dudit Ambroise ces terres appartiendraient à René, son frère puîné pour son droit de partage ;
- René de Saint-Rémy, frère du précédent, par une déclaration du 23 juillet 1548 à la seigneurie de Meslay, fit valoir les droits que lui conférait cette clause. Le 12 octobre 1550 René de Saint-Rémy, seigneur du Pin, reçoit de sa tante Perrine de Saint-Rémy, veuve de Jean de Fontenailles, donation de tous les biens tant morts que vifs qu'elle peut avoir au lieu de la Chantellière et des Rualdières. Il épousa Perrine ou Florence de Moulins et il était mort en 1570 comme le prouve l'inventaire des biens meubles laissés par lui fait le 4 décembre de cette année. Par acte du 10 octobre 1568 il donna en partage à ses enfants puînés Robert, Christophe et François, la terre de Contest, et à sa fille Marthe de Saint-Rémy, deux mille livres. Le 24 juin 1560 pour parvenir au partage entre René et Jacques de Saint-Rémy il y eut enquête et estimation des terres du Pin et de Contest ;
- René de Saint-Rémy, fils du précédent, lui succéda dans la seigneurie du Pin. Il épousa Louise de Baraton, fille du seigneur de Varennes-Boureau[8] qui mourut en 1612 suivant son acte de sépulture[9] En 1598 René de Saint-Rémy comparaît par procureur aux assises de Ballée. - En 1596 il reçoit quittance de Claude de Saint-Rémy, son cousin, sieur du Rouseray, dans le Craonnais ? - En 1604, de concert avec son épouse, il vend à Mathurin Trochon, sieur des Poiriers, la métairie de la Trilletière, en Saint-Denis-d'Anjou. - En 1608 il était parrain d'une cloche en l'église de Préaux[10]. René de Saint-Rémy mourut en 1644, si toutefois l'acte de sépulture suivant ne se rapporte point à son fils René qui aurait succédé à Urbain son frère dans la seigneurie du Pin de 1640 à 1644. En tous cas on voit que plusieurs membres de la famille de Saint-Rémy ont porté à la fois le titre de sieurs du Pin. Il est qualifié à tort de fondateur de l'église de Préaux[11]. ;
- Urbain de Saint-Rémy fut baptisé à Préaux le 23 avril 1601. Il eut pour parrain discret maistre Urbain de Guesdon[12], prieur de la Cropte, et pour marraine Marthe de Saint-Rémy. Il épousa, le 14 février 1628, en l'église de Saint-Martin-de-Villenglose, Françoise de la Lande, fille de Jacques de la Lande et de Françoise de la Noë. Le contrat est du 22 novembre 1627[13]. Urbain de Saint-Rémy mourait en 1640 en la maison du Petit-Beaucaire près Richelieu. L'inventaire de ses meubles du Pin après décès est du 27 juillet 1640 ; la vente eut lieu le 20 août suivant. Françoise de la Lande survécut à son mari. En 1657, le 13 août elle fit un accord avec ses enfants au sujet de la terre du Pin. Elle eut la douleur de voir mourir à quelques mois de distance son fils et sa belle-fille laissant à sa charge deux enfants que leur mère mit au monde en mourant[14]. Il y eut le 12 mai inventaire, et le 2 juin vente des meubles de Françoise de la Lande, au Pin et aux Gages.
- René de Saint-Rémy, écuyer, sieur du Pin, né le 5 novembre 1628, eut pour parrain René de Saint-Rémy, son oncle ou son grand-père, sieur du Pin, et pour marraine Louise de Quatrebarbes . M. Jacques Rousseau, curé de Préaux, fit le baptême. Il est souvent cité sur les registres de Préaux 1638 à 1661. En 1650 il eut une fille bâtarde nommée Françoise ; en 1654 une affaire fâcheuse où il y eut mort d'homme, le força de recourir à la clémence du roi qui lui accorda des lettres de rémission à l'occasion de son sacre en 1655. Il épousa, par contrat du 8 août 1661, Marie, fille d'Urbain de Bastard, seigneur de la Paragère et de Marie Le Peltier. Moins de deux ans après, il mourait et était inhumé en l'église de Préaux près le grand autel à main droite, par le curé du Buret, le 27 mars 1663. Le 25 mars suivant, Marie de Bastard, sa veuve, mettait au monde deux filles jumelles[15] Plus tard on constata sur les registres de l'église que Renée était la première née des deux jumelles. Le 26 mai suivant, Marie de Bastard, veuve de René Saint-Remy et mère des deux enfants, mourait à son tour et était inhumée dans l'église, près la lampe à main droite, par M. Jean Barbotte et autres chapelains de Préaux. Il y eut inventaire des biens laissés par les défunts le 14 juillet 1663, au Pin, et un conseil de curatelle avait été nommé aux enfants, le 18 mai 1663, quelques jours avant qu'ils devinssent complètement orphelins par la mort de leur mère. Marie vivait encore le 19 mars 1669 ; à cette date une sentence rendue à Château-Gontier à la demande de messire Eustache de la Lande, curateur de ladite Marie de Saint-Rémy, obligeait Urbain de Bastard, son grand-père, à payer la dot promise à défunte Marie de Bastard, sa fille. C'est la dernière fois qu'il soit fait mention de Marie de Saint-Rémy.
- Renée-Anselme de Saint-Rémy vécut sous la tutelle de Louise de la Lande sa grand-mère. Elle est plusieurs fois marraine en l'église de Préaux avant même de pouvoir signer « à cause de son bas âge ». En 1673 à dix ans, elle signe d'une belle grande écriture. Le 7 août 1674 eut lieu le partage de la succession de Louis de Bastard entre elle, Marthe de Bastard et Charles le Boucher, mari de Marguerite Le Bastard. Elle obtint le 17 décembre des lettres de bénéfice d'inventaire sur cette succession. En 1682 elle épousa René de Hardouin et par cette alliance fit passer la terre du Pin avec ses dépendances dans cette famille. Il fallut obtenir pour les parties une dispense en cour de Rome, à cause du lien de parenté qui les unissait, comme on verra au tableau suivant. La dispense est du 18 mars 1679, l'entérinement de la bulle du 30 avril 1680.
Famille de Hardouin
- René de Hardouin, seigneur de la Girouardière, était né au château de la Girouardière, en Peuton, le 30 novembre 1660. Son contrat de mariage est du 1er juillet 1681[16]. Le 23 janvier 1682 et le 6 février suivant il y eut inventaire des meubles et prisée des bestiaux du Pin. Désormais les seigneurs du Pin ne résidèrent plus à Préaux, mais au château de la Girouardière où sans doute leurs droits seigneuriaux étaient plus incontestés qu'à Préaux. On a vu plus haut que M. R. de Hardouin était sensible à ces honneurs. En 1687 le 14 mai, Renée-Anselme de Saint-Rémy reçut procuration de son mari qui était sur le point de partir pour l'arrière-ban. R. de Hardouin et sa femme possédaient le Pin, la Roche-Saint-Bault, Champagné, Coudreuse, la seigneurie de Chantenay etc. Ils achetèrent en 1693 le Haut et Bas-Vernai, en Chantenay. Charles Henri de Hardouin, capitaine de vaisseaux, jouit à titre d'usufruitier de la terre du Pin. Il la posséda selon l'abbé Angot jusqu'à sa mort de sorte que son frère aîné n'en eut peut-être jamais la jouissance effective.
- Philippe-René de Hardouin[17] D'après André René Le Paige, Philippe-René, page de la Grande-Écurie du roi, avait épousé en 1707 Angélique-Charlotte de la Saugère, sa cousine germaine, fille de Charles et de Jacquette de Hardouin[18].
- À la mort de Charles-Henri de Hardouin, en 1772, ses neveux et petits-neveux qui entrèrent dans ses droits sur la terre du Pin[19].
- Anne-Renée-Félix de Hardouin de la Girouardière était en 1786 dame du Pin et faisait valoir ses droits en cette qualité[20]. Elle fonda les Incurables de Baugé. Célestin Port, Dictionnaire de Maine-et-Loire, lui consacre les lignes suivantes : « Née d'une famille opulente et comblée des dons de la vie, elle se voua au service des pauvres et fonda de sa fortune et à force dévouement l'hôpital des Incurables de Baugé, où elle est morte le 10 décembre, âgée de 87 ans. Son portrait conservé dans la maison a été récemment photographié. » Dom Piolin ajoute : « La ville de Baugé lui rendit des honneurs extraordinaires après sa mort. Durant plusieurs semaines son corps resta exposé pour satisfaire la piété publique ; et les témoins racontent les guérisons qui eurent lieu auprès de son cercueil[21] ».
Bibliographie
- Chartes de Dobert et des Chesnais ;
- Archives nationales, JJ. 323, f. 145 ;
- Archives départementales de la Mayenne, B. 736, 757, 2.329, 2.365 ;
- Registre paroissial de Préaux.
Notes et références
- Une grande partie de cet article est due à la communication effectuée par M. le vicomte de Bastard à l'abbé Angot d'extraits de ses archives de famille.
- Aveu de Laval.
- Hubert Jaillot, Carte de Cassini.
- Archives du château de Dobert.
- Remembrances du Plessis-Fresnel.
- Archives de Dobert.
- Ibid.
- De ce mariage naquirent :
- Urbain, qui suit.
- René, baptisé en 1605. Il eut pour parrain Ambroise de Saint-Rémy, et pour marraine Renée de Coulonges.
- Marthe, née en 1598, qui eut pour parrain Emery de la Chapelle, et pour marraine Renée du Tremblay, sœur de la damoiselle du Plessis.
- Madeleine, baptisée le 12 octobre 1599. Son parrain fut Ancelot Girard, sieur de Ballée ; sa marraine Perrine de Fontenaille, dame de la Parantière.
- Louise, qui fut inhumée en l'église de Préaux, par Me Anne Portier, curé de Bouessay, le 30 octobre 1645.
- Ancelotte, souvent citée dans les registres paroissiaux de Préaux.
- « Le 14 septembre 1612 noble Louise de Baraton, femme de noble René de Saint-Rémy, sieur du Pin, décéda. Ledit jour il assista à son enterraige dix-sept prêtres dont il y avoit quatre curez ». - « Le 22 octobre le seme fut faict au bout de la quarantaine, dont il y avoit cinquante-trois prestres, savouair quatorze curez et le reste prestres, diactres et soubdiacre ». - « Le dimanche dans l'octave de la Toussaint, 4 novembre, a esté commansé ung annuel de Requiem pour defuncte mademoiselle du Pin, sy-dessus dénommée. »
- Registres de Préaux. - Archives du château de Dobert. - Remembrances de Ballée et Linières.
- « Le 5 octobre 1644 a esté inhumé en l'église de Préaux, près le grand autel à côté de la lampe, à main droite, le corps de noble et illustre personne René de Saint-Rémy, écuyer, seigneur du Pin, et fondateur de l'église de Préaux. »
- Urbain de Guédon fut chapelain de Urbain de Laval Bois-Dauphin, et aussi curé de Grez-en-Bouère.
- Ils eurent pour enfants :
- René, qui suit.
- Françoise, née le 25 octobre 1629 et baptisée par Me Jacques Rousseau, curé de Préaux, le 4 novembre ; le parrain fut René de la Lande, la marraine Marthe de Saint-Rémy ; il vivait en 1644.
- Jacques, baptisé le 10 janvier 1631 ; parrain Jacques de la Lande, seigneur de Saint-Martin-de Villenglose, marraine noble Catherine de Vauclin.
- Eustache, baptisé le 21 mars 1632 ; parrain Jean (?) de la Lande, sgr de Saint-Martin de Villenglose, marraine N. de Quatrebarbes . Me P. Garnier, curé de Ballée, fit le baptême. Il est souvent présent et signalé à Préaux, il est qualifié une fois, chevalier du Pin. Voici son acte de sépulture : « Le 6 octobre 1671 messire Eustache de Saint-Rémy-du-Pin, écuyer, âgé d'environ 35 ans, est décédé à Sablé, duquel le corps a esté inhumé dans le cœur de cette église (de Préaux) le huitiesme jour dudit mois par ven. et dis. Me Yves Huchelou, curé du Bueret, ès présence de messires Louis Guill. de la Lande et Christophe de Cervon, escuyers parents dudit defunct. »
- Urbaine, baptisée le 9 avril 1634 par Me J. Portier, ancien curé de Préaux. Parrain Charles de la Lande, sieur des Plessis au Bignon, marraine noble demoiselle Françoise de Coulonge.
- Voici l'acte de sépulture de Françoise de la Lande : « Le 7 janvier 1677, dame Françoise de la Lande, âgée de 70 ans est décédée aux Gages, dont le corps a esté le lendemain ensepulturé au chanceau de cette église (de Préaux). Ont été témoins : messire Joseph de Cervon, chevalier, conseiller du roy au parlement de Rennes, baron des Arcis, noble et discret Charles de Houllières, prêtre, sieur de la Pipellerie, messire René-Marc de Boisjourdan, chevalier, seigneur dudit lieu, Jacques du Moutier, écuyer, sieur de Champhuon, Jacques de la Dufferie, écuyer, sieur de Cissé, cousin de la défunte, et moi, curé du Buret, faisant pour monsieur le curé de Préaux. Yves Huchelou. »
- Dont voici l'acte de baptême : « Le 27 mars 1663, ont été baptisées et nées le 25 deux filles gemelles, filles de défunt messire René de Saint-Rémy, chevalier, seigneur du Pin, et de noble dame Marie de Bastard, tenues sur les fonts baptismaux ladite Marie par messire Urbain de Bastard, chevalier, seigneur de la Paragère, et par noble demoiselle Françoise de la Lande du Pin, et ladite Renée par messire Eustache de Saint-Rémy, chevalier du Pin, et par noble delle Renée de Bastard. Me Etienne Bouvier, prêtre, sacriste de Préaux fit le baptême. »
- Ils eurent pour enfants :
- Philippe René, qui suit.
- Jacques-Samuel, ecclésiastique, mort en 1721.
- Joseph, mort garde-marine en 1713.
- Pierre, qui était clerc tonsuré en 1717, et reçut de ses parents, comme titre sacerdotal, la métairie des Haies, paroisse de Villedieu en Champagne. Il mourut prêtre.
- Charles-Henri, capitaine de vaisseaux du roi. Il reçut procuration de sa mère en 1731, pour payer à M. de Boisandré la somme de 10 000 livres, lui restant due sur un contrat de mariage avec dame Anselme-Hyacinthe de Hardouin. Il mourut en 1772.
- Françoise, religieuse à la Perrigne.
- Marie-Anne, religieuse au Ronceray d'Angers.
- Anselme-Hyacinthe, mariée par contrat du 4 février 1718 à Jacques Joseph Poret, seigneur de Boisandré (Le Paige, I, 169-170. - Archives du château de Dobert.).
- Il eut de N. :
- Urbain de Hardouin, ecclésiastique, titulaire des chapelles Saint-Yves-des-Noyers, dite de la Barbottière, et de Saint-Louis, dite de la Bosselière, mort en 1758.
- René-Charles, chevalier, seigneur de la Girouardière, fils aîné.
- Louise-Françoise, qui épousa N. Jeudon (Archives départementales de la Mayenne, B 459.).
- Il en eut :
- C'étaient :
- Armand René-François de Hardouin, né le 11 juillet 1743, page du duc d'Orléans à 14 ans, sous-lieutenant de cavalerie pendant la campagne de 1762, capitaine d'Orléans-Dragon 1765, il épousa Marie-Françoise-Alexandrine de Briqueville, mort en 1782 (Mémoires de R.-P. Nepveu de la Manouillère.) (comte de la Girouardière) ;
- Alexandre-Louis-Michel de Broc, seigneur de la Ville-au-Fourier,
- et Hyacinthe de Hardouin, sa femme, qui eurent Alexandre de Broc de la Ville-au-Fourier né le 7 août 1770, qui épousa le 9 juin 1801 Marie-Charlotte-Anne de Savonnière (Ibid.), - Anne de Hardouin de la Girouardière, - Angélique de Hardouin de Chantenay, - Louise-Françoise de Hardouin, femme de N. Jeudon, seigneur de Segrais. Cette dernière était fille de Philippe-René de Hardouin de la Girouardière, tous les autres étaient ses petits-enfants (Archives départementales de la Mayenne, B 736.)
- Archives départementales de la Mayenne, B 757.
- Histoire de l'église du Mans, VI. 537.
Sources
- Abbé Angot, Monographie paroissiale : Saint-Martin de Préaux, diocèse de Laval, suivie des Mémoires du colonel Lebaillif : 1792-1822. Mamers, G. Fleury et A. Dangin, 1884 ;
- « Château du Pin de Préaux », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne), t. III, p. 268 ; t. IV, p. 723.
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