Chênedollé
Chênedollé est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Valdallière[1].
Cet article concerne la commune du département français du Calvados. Pour le poète français, voir Charles-Julien Lioult de Chênedollé. Pour son fils, l'historien et bibliographe belge, voir Charles Auguste Lioult de Chênedollé.
Chênedollé | |
L'église Saint-Georges. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Vire |
Intercommunalité | Communauté de communes Intercom de la Vire au Noireau |
Maire délégué | Rémi Labrousse |
Code postal | 14410 |
Code commune | 14156 |
Démographie | |
Gentilé | Chênedolliens |
Population | 228 hab. (2018) |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 51′ 17″ nord, 0° 45′ 40″ ouest |
Altitude | Min. 182 m Max. 246 m |
Superficie | 6,91 km2 |
Élections | |
Départementales | Condé-sur-Noireau |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Valdallière |
Localisation | |
Elle est peuplée de 228 habitants[Note 1].
Géographie
La commune est en Bocage virois, Le sud du territoire est parcouru par la route départementale 512 qui relie Vire, à l'ouest, à Condé-sur-Noireau, à l'est (ancienne RN 812). La D 294 joint le bourg à cet axe et permet de rejoindre Presles puis Le Bény-Bocage au nord. Au sud de la route Vire-Condé, elle permet de se rendre à Bernières-le-Patry et à Tinchebray. Le bourg est également traversé d'est en ouest par la D 303 qui est l'ancienne route de Vire à Vassy et à Pontécoulant[2]. Chênedollé était ainsi sur la route des pèlerins du Mont-Saint-Michel.
Chênedollé est dans le bassin de la Vire, par son sous-affluent la rivière du Maine, qui, sur le territoire de la commune, porte le nom de ruisseau de Pouraison. La rivière du Maine donne ses eaux à l'Allière entre Vaudry et Burcy, cette dernière confluant avec la Vire à Vire. La limite sud-est du territoire est une ligne de partage des eaux entre les bassins de la Vire et de l'Orne. Il y avait autrefois, près du hameau de la Haye, sur le ruisseau de Pourraison, un étang qu'Arcisse de Caumont rapporte à 100 arpents d'étendue, en faisant le plus grand du département[3], surface que ne confirme pas la carte de Cassini[4].
Le point culminant (246 m) est au nord du bourg, près des hameaux du Haut Perrier et de Plaisance. Le point le plus bas (182 m) correspond à la sortie du ruisseau de Pouraison du territoire, à l'extrême ouest.
La pluviométrie annuelle avoisine les 950 mm[5].
Les principaux lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire, le Vivier, le Bas Perrier, le Haut Perrier, Plaisance, le Bourg, la Petitière, l'Aunay, Campinots, les Hauts Vents, le Cotentin, les Crières, les Sillons, le Boulay aux Chats, la Vonderie, la Portière, le Boulay Hubert, la Route, le Crénois, la Haye, la Rivière, la Jarrière et les Cantuards[6].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Cahandole et Cahaindole en 1203[9], Chaaindole en 1238[10], Cahaindole en 1349[11], sous la fausse interprétation latine Quercus dolata vers 1350[9], Chesnedole et Chesnedoley au XIVe siècle[12] et Chesne-Dolley[13] en 1726.
L'élément Chêne- comme le montrent les formes anciennes représente le chêne, arbre fréquemment attesté dans les toponymes[12].
Pour en expliquer le premier élément, René Lepelley sans en donner la raison fournit la leçon chaain « genévrier »[14].
L'élément -dollé est le participe passé du verbe doler qui signifie « tailler », il faut sans doute comprendre « abattu »[12].
Le gentilé est Chênedollien.
Histoire
Lors de la bataille de Normandie, des combats très durs ont lieu sur le versant sud de la vallée de l'Allière au début du mois d'août 1944. Bénéficiant de la retraite allemande à la suite de l'opération Liège, Chênedollé est libéré le 13 août par la 11e division blindée britannique[15].
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[17].
Démographie
En 2018, la commune comptait 228 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour Chênedollé[18]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2]. Chênedollé a compté jusqu'à 478 habitants en 1806.
Lieux et monuments
- L'église Saint-Georges (XIXe siècle) abrite un haut-relief, saint Georges terrassant le dragon, classé à titre d'objet aux Monuments historiques[21].
Activité et manifestations
- Association sports et loisirs (organisation d'un vide-greniers, marché de Noël, concours de belote)[22].
Personnalités liées à la commune
Famille Lioult de Chênedollé
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2018.
- Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- « Recueil des actes administratifs du 16 octobre 2015 » (consulté le )
- « Chênedollé sur la carte de Cassini » sur Géoportail.
- Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, t. 3 : Arrondissements de Vire et de Bayeux, Caen, Hardel, (lire en ligne), p. 73
- « Chênedollé sur la carte de Cassini » sur Géoportail.
- « Pluviométrie interannuelle. Normale 1970-2000 » (archive Wikiwix du site www.basse-normandie.ecologie.gouv.fr)
- « Chênedollé » sur Géoportail.
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur, Les noms des communes de Normandie (suite), vol. 2, Annales de Normandie, , p. 9.
- Archives de l'Orne, H 266.
- Archives de l'Orne, H 403.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, , p. 131a
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne, et de la Nouvelle France, t. 1 : Formations préceltique, celtiques, romanes, Paris, (lire en ligne), p. 822.
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-95480-455-4 (édité erroné), BNF 36174448), p. 94.
- « Chênedollé (14 Calvados) La Libération », sur normandie44lamemoire.com (consulté le )
- « Rémi Labrousse repart pour un troisième mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- Réélection 2014 : « L'équipe municipale reste inchangée à l'issue du conseil », sur Ouest-france.fr (consulté le )
- Date du prochain recensement à Chênedollé, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- « Haut-relief : saint Georges terrassant le dragon », notice no PM14000242, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Ouest-france.fr - Bernard Huard préside l'Association sports et loisirs - Chênedollé » (consulté le )
Liens externes
- Résumé statistique de Chênedollé sur le site de l'Insee
- Histoire locale
- Inventaire des archives communales sur le site des Archives départementales du Calvados
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