Chapelle Saint-Hermentaire
La chapelle Saint-Hermantaire est une chapelle située au 744 chemin de Saint-Hermentaire à Draguignan dans le département du Var. Elle dépend de la paroisse de Draguignan du diocèse de Fréjus-Toulon[1].
Chapelle Saint-Hermentaire | ||
Chapelle de Saint Hermentaire | ||
Présentation | ||
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Type | Chapelle | |
Rattachement | Diocèse de Toulon | |
Début de la construction | VIe siècle | |
Fin des travaux | XIXe siècle | |
Protection | Classé MH (2014) | |
Géographie | ||
Pays | France | |
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur | |
Département | Var | |
Ville | Draguignan | |
Coordonnées | 43° 31′ 44″ nord, 6° 27′ 17″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Var
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Historique
Dans la légende de Saint Hermentaire, ce fut au lieu actuel de la chapelle Saint-Hermentaire que le saint tua le dragon qui terrorisait la ville. La messe y est célébrée deux fois par an, le lundi de Pâques et le lundi de Pentecôte[1].
Architecture
C'est un édifice dont la construction initiale date du Haut Moyen Âge ou XIe ou XIIe siècle mais qui a fait l'objet de nombreux remaniements.
C'est un sanctuaire dédié à saint Hermentaire, patron de la ville de Draguignan, élevé sur les vestiges d'une villa gallo-romaine dotée de thermes (Ier siècle av. J.-C. / IIIe siècle ap. J.-C.)[2]. Les fouilles, réalisées dans l'église et le cloître en 1989 / 1990, par le professeur Yann Codou, avaient en effet révélé un ensemble monumental du VIe siècle, édifié sur des vestiges gallo-romains[3],[4].
La chapelle Saint-Hermentaire a été classée au titre des Monuments historiques le [5] et possède un riche mobilier du XVIIe siècle au XIXe siècle[6].
Les travaux de restauration
À la suite de travaux de restauration engagés en 1964 par « Les Amis de Saint-Hermentaire » et la « Société d'études scientifiques et archéologiques de Draguignan »[7], une première campagne de fouilles dans l'église et le cloître a été réalisée par le professeur Yann Codou en 1989-1990.
En 2016, la ville a décidé de s'engager dans une opération de restauration plus ambitieuse. Pour cela, elle est appelée à faire établir une étude préalable[8] permettant et d'établir un plan pluriannuel d'intervention sous la maîtrise d'œuvre d'un architecte du patrimoine.
Bibliographie
- Raymond Boyer, Yann Codou, Pierre Gayrard, Saint-Hermentaire : une église de l'Antiquité tardive (de la villa gallo-romaine au prieuré rural), éd. du musée municipal de Draguignan et de l'association Les Amis de Saint-Hermentaire, , 110 p. (ISBN 2950736904).
- Un habitat rural gallo-romain à Saint-Hermentaire, par Raymond Boyer.
- Dragons et gnomes des légendes
- Laboratoire d'archéologie médiévale et moderne en méditerranée :
- Codou (Y.) - Le prieuré de Saint-Hermentaire, dans Travaux du Centre Archéologique du Var - 1990, Toulon, 1991, p. 26-28.
- Codou (Y.) , Boyer (R.), Gayrard (P.) - Saint-Hermentaire : Une église de l'Antiquité tardive, de la villa gallo-romaine au prieuré rural, Draguignan, 1993, 110 p.
- Codou (Y.) - L'église de Saint-Hermentaire à Draguignan, une paroisse de l'Antiquité, dans Bulletin de l'Association pour l'Antiquité tardive, n° 2, Paris, 1993, p. 55-57.
- Codou (Y.) - Saint-Hermentaire, Draguignan », dans Les premiers monuments chrétiens de la France, Sud-Est et Corse, Picard, 1995, p. 151-154.
Voir aussi
Notes et références
- Site officiel de la paroisse de Draguignan
- « Article dans Var matin »
- Plaquette de la chapelle Saint-Hermentaire
- La chapelle Saint-Hermentaire, Draguignan magazine, patrimoine, janvier 2016, p. 27
- Notice no PA00081790, base Mérimée, ministère français de la CultureChapelle de Saint-Hermentaire
- Le mobilier de la chapelle Saint-Hermentaire
- Société d'Etudes Scientifiques & Archéologiques de Draguignan & du Var
- Les études préliminaires et études préalables
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