Chapelle Saint-Lubin de Plémet

La chapelle de Saint-Lubin, sur la commune de Plémet (Côtes-d'Armor), dont la fondation remonte au XVIe siècle, est un édifice religieux de culte catholique, dépendant du diocèse de Saint-Brieuc.

Chapelle Saint-Lubin de Plémet
Présentation
Nom local Chapelle Saint-Lubin
Culte catholique
Type chapelle
Début de la construction XVIe siècle
Fin des travaux 1867
Autres campagnes de travaux Sacristie en 1823
Style dominant néo-roman, néogothique
Protection  Inscrit MH (1925)
Géographie
Pays France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Ville Plémet
Coordonnées 48° 10′ 36″ nord, 2° 35′ 37″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor

Elle est inscrite comme monument historique depuis 1925[1].

Situation

La chapelle est située au 101, boulevard Saint-Lubin à Plémet.

Historique

Construite au XVIe siècle, la chapelle est remaniée en 1741. La sacristie date de 1823. La chapelle est en partie reconstruite en 1828 sur le plan de l'ancien édifice. Elle est placée sous le vocable de saint Lubin (mot en 557), évêque de Chartres qui aurait accomplit de nombreux miracles, rendant la santé à un hydropique, à un aveugle, à plusieurs personnes malades mentalement, à un vieux prêtre. Tous ces miracles sont consignés dans le Bréviaire de Chartres[2]

Cette chapelle est le but de deux pèlerinage ayant lieu respectivement les et . Le pardon de Saint-Lubin a lieu le .

XXe siècle et XXIe siècle

Le , le président de séance du conseil municipal de Plémet expose que les lambris de la voûte de la chapelle sont hors d'usage. Le conseil vote la somme nécessaire à cause de l'antiquité des lieux, de ses sculptures, et de ses vitraux.

Le , le conseil municipal prend connaissance du rapport de M. Conon concernant la chapelle[3] et met en œuvre les travaux de restauration.

Le , le conseil municipal vote un emprunt de 165 000 francs pour financer les travaux de restauration de la chapelle sous la 2e mandature de Louis Piton.

Au début du XXIe siècle, la chapelle sert parfois de lieu d'exposition.

Description

Extérieur

L'édifice est construit en moellons de granite, avec un toit à longs pans recouvert en ardoises, deux vaisseaux et flèche polygonale, un pignon découvert et une croupe. Elle porte une tour placée en angle et un bas-côté nord formant doubles pignons.

Une croix monumentale date du XVIIe siècle.

La fontaine de dévotion datant du XVIe siècle, en moellons de schiste, est partiellement reconstruite en 1867.

Intérieur

Les vitraux et certaines statues dans l'autel en bois, ainsi que la chaire et les sculptures de la charpente, sont inscrits aux monuments historiques.

Vitraux

Cette chapelle conserve quelques unes des dernières verrières médiévales du département. Ceux représentant la vie de saint Lubin ont disparus.

Sculptures

La charpente est ornée de sculptures aux niveaux des entraits et des sablières.

La corniche, signée et datée de 1548, est sculptée d'animaux symboliques et de plantes.

Mobilier

  • Reliquaire avec un os de saint Lubin que l'on faisait toucher pour obtenir la guérison des enfants et particulièrement de ceux qui ne marchaient pas.
  • Chaire.
  • Retable du XVIIIe siècle encadrant la vitre du chevet.

Notes et références

  1. Notice no PA00089407, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Émile Grimaud, Arthur de La Broderie, « La Chapelle Saint-Lubin de Plémet », Revue de Bretagne et de Vendée, et d'Anjou, t. III, partie I, pp. 298-299.
  3. « […] Les murs extérieurs menacent de s'écrouler, comme l'a déjà fait une grande partie du pignon principal ouest, entraînant l'angle de la tour. Les aiguilles du bas-côté nord surplombent de façon inquiétante l'angle du bas-côté sud jusqu'à la fenêtre est repoussé et lézardé profondément. Sauf au chevet, où les murs peu élevés me présentent aucun danger, tout dans cet édifice a perdu son équilibre et sa stabilité et peut s'écrouler sous l'effet d'un vent violent. Des mesures de protection s'imposent, notamment : empêcher l'accès à l'intérieur de la chapelle dans toute la partie inférieure de la nef, faire une barricade entourant l'ouest de l'édifice jusqu'aux deux parties latérales des bas-côtés et supprimer le passage entre la maison Sauvage, et la chapelle[…][réf. nécessaire] ».

Annexes

Bibliographie

  • Sous la direction de Louis Grodecki, Françoise Perrot, Jean Taralon, Les vitraux de Paris, de la région parisienne, de la Picardie et du Nord-Pas-de-Calais. (Corpus Vitrearum Medii Aevi). Recensement des vitraux anciens de la France, Volume 1, Paris, Éditions du Centre national de la recherche scientifique, 1978, p. 87 (ISBN 2-222-02263-0).
  • François Marie Troisvaux du Fraval, Histoire de la persécution révolutionnaire en Bretagne à la fin du XVIIe siècle, 1845 ; nouvelle édition par son neveu en 2 volumes, 1892, p. 50.

Articles connexes

Liens externes

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