Chapelle des Sœurs auxiliatrices

La chapelle des Sœurs auxiliatrices est une chapelle néo-byzantine située à Paris, dans le 6e arrondissement.

Chapelle des Sœurs auxiliatrices
Présentation
Culte Catholique romain
Type Chapelle
Début de la construction 1873
Fin des travaux 1876
Style dominant néobyzantin
Géographie
Pays France
Région Île-de-France
Département Paris
Ville Paris
Coordonnées 48° 50′ 48″ nord, 2° 19′ 12″ est
Géolocalisation sur la carte : Paris
Chapelle des Sœurs auxiliatrices des âmes du purgatoire

Localisation

La chapelle se situe au 14, rue Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle, (anciennement rue de la Barouillère) à Paris (VIe arrondissement), dans la maison-mère de la congrégation religieuse des Sœurs auxiliatrices des âmes du Purgatoire.

Historique

La chapelle a été édifiée entre 1873 et 1876 par l'architecte Juste Lisch, sur le lieu où Eugénie Smet a fondé la congrégation religieuse[1].

Architecture

La chapelle est construite dans un style néo-byzantin, avec un plan en croix grecque et une coupole reprenant la forme d'une tiare, avec des tuiles de couleur blanches, bleues et jaunes, qui sont disposées en chevrons[2]. La coupole est surmontée d'une grande croix dorée. Quatre statues d'ange en bronze encadrent le dôme aux quatre points cardinaux. Ailes déployés, ils sonnent la trompette[3].

Le portail est orné d'un tympan à mosaïque à fond d'or sous un fronton triangulaire. La mosaïque représente le chiffre du Christ avec deux colombes penchées sur un calice. C'est une évocation des âmes du Purgatoire se désaltérant à la coupe du Christ Sauveur.

À la construction, l'autel était surmonté d'un ciborium conçu par Juste Lisch[4]. Il n'existe plus[5].

À l'intérieur de la chapelle, les décors orignaux étaient dus au décorateur Charles Lameire. Ils n'existent plus. Soutenant la coupole, quatre pendentifs représentaient les symboles des quatre évangélistes : Saint Marc[6], Saint Jean[7], Saint Luc, Saint Matthieu[8]. Un Christ en gloire se trouvait dans l'abside[9].

Une vaste crypte se trouve sous la chapelle.

La chapelle est évoquée dans le livre de Paul Bourget Cruelle Énigme, au sujet de Mme de Trans et de ses trois filles : "...leur vie parisienne consistait à entendre, dès sept heures du matin, une messe basse dans la chapelle privée d'un couvent situé rue de la Barouillère..."[10]

Galerie

Références

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