Chapelle expiatoire du Champ-des-Martyrs

La chapelle expiatoire du Champ-des-Martyrs est située au champ des Martyrs, sur la commune de Brech, dans le Morbihan[1].

Chapelle expiatoire du Champ-des-Martyrs
Vue générale.
Présentation
Destination initiale
Culte
Destination actuelle
Culte (Pardon)
Architecte
Construction
XIXe siècle
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Site naturel classé (chapelle, avenue et calvaire en )
Classé MH ()
Localisation
Pays
Région
Département
Commune
Adresse
Le Champ des Martyrs
Coordonnées
47° 41′ 10″ N, 2° 59′ 27″ O
Localisation sur la carte de France
Localisation sur la carte de Bretagne
Localisation sur la carte du Morbihan
Localisation sur la carte de l’arrondissement de Lorient

Historique

La chapelle expiatoire y a été dressée en 1829, sous la coupe de l’architecte Caristie. Elle a abrité la sépulture des royalistes fusillés par les troupes républicaines en 1795, sur ordre du Général Hoche. Une partie des ossements a, depuis, été rapatriée dans la chapelle de la Chartreuse voisine.

La chapelle expiatoire du Champ-des-Martyrs avec son aménagement paysager fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [1].

Lors de sa visite officielle dans le Morbihan en , le prince Louis de Bourbon se rend à Brec'h et y annonce le financement de la restauration de la chapelle par sa propre Maison[2].

Histoire

« Le 27 juin 1795, sur les plages de Carnac, une flotte à la solde de l’Angleterre débarque 5400 émigrés venus rejoindre les Chouans de Bretagne. Leur objectif commun : restaurer la monarchie en France. Face à la réactivité et à l’organisation de l’armée républicaine, les « Blancs » se retranchent rapidement sur la presqu’île de Quiberon après avoir conquis Landévant et Auray. Pris au piège, émigrés et Chouans se déchirent, à l’image de leur commandement. Mais le courage de quelques chefs chouans ne suffit pas à sauver de la répression de nombreux royalistes. Sur les 6262 personnes arrêtées, 748 sont fusillées. Trois semaines auront suffi à l’armée du général Hoche pour réduire le dessein royaliste en cauchemar. L’Histoire lui a laissé le nom « d’Affaire de Quiberon ». Dès 1795, les lieux d’exécution des émigrés et des Chouans sont appelés « champs des martyrs ». 206 royalistes sont exécutés dans les marais de Kerzo, actuel champ des martyrs à Brech. Sur place, les corps sont à peine ensevelis, si bien que les ossements remontent rapidement à la surface. Grâce à une souscription, la construction d’une chapelle à la Chartreuse d’Auray est entamée dès 1823 en mémoire des victimes royalistes de Quiberon[3]. »

Architecture

La chapelle expiatoire est de style néo-classique.

Deux inscriptions y sont portées, au-dessus de la porte de la chapelle funéraire "Hic Ceciderunt" (ici ils tombèrent) et au fronton de la chapelle, "In Memoria Eterna Erunt Justi" (Dans la mémoire éternelle, ils seront justes).

Références

  1. « Chapelle expiatoire du Champ-des-Martyrs », notice no PA00091053, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. « L'image du jour », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
  3. Champ des Martyrs

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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