Charles-Albert Antille
Charles-Albert Antille, né le à Sierre (originaire de Saint-Luc), est une personnalité politique suisse du canton du Valais, membre du Parti radical-démocratique. Il est conseiller national de 1998 à 2003.
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Charles-Albert Antille | |
Portrait officiel. | |
Fonctions | |
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Conseiller national | |
– | |
Législature | 45e et 46e |
Groupe politique | radical (R) |
Commission | CIP CPE (2003) |
Prédécesseur | Pascal Couchepin |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sierre |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Parti radical-démocratique |
Biographie
Charles-Albert Antille naît le à Sierre. Il est originaire de Saint-Luc, dans le canton du Valais[1]. Il effectue sa scolarité et sa formation à Sierre, puis un apprentissage de commerce à Brigue[2],[3]. Il travaille ensuite pour le concessionnaire automobile AMAG[2]. Après la fin de son mandat de président de Sierre, il travaille pour le Groupe mutuel parallèlement à sa fonction de conseiller national[4],[5].
Il est marié et père de quatre enfants[2].
Parcours politique
Membre du Parti radical-démocratique, Charles-Albert Antille siège au Conseil communal de Sierre de 1985 à 2001. À la suite de l'élection du président radical de Sierre Serge Sierro au Conseil d'État, une élection complémentaire a lieu le et Charles-Albert Antille l'emporte avec 3 187 voix contre 1 964 au candidat démocrate-chrétien René-Pierre Antille[6]. Le , il n'est pas réélu à la présidence, qui est remportée par le démocrate-chrétien Manfred Stucky, et il quitte l'exécutif à la fin de l'année[7],[8].
De 1998 à 2003, il siège au Conseil national[1]. Il y entre en cours de législature pour remplacer Pascal Couchepin, élu au Conseil fédéral[9]. Il est président de la Commission des institutions politiques et de la délégation suisse auprès de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie de 2001 à 2003[1]. Un classement réalisé par la Neue Zürcher Zeitung le situe dans l'aile gauche des radicaux élus au Conseil national, comme nombre d'autres radicaux romands[10]. Il ne se présente pas pour un nouveau mandat lors des élections fédérales de 2003[4].
Notes et références
- « Biographie de Charles-Albert Antille », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- Christian Dayer, « L'homme de la situation », Le Nouvelliste, , p. 20 (lire en ligne)
- Christian Dayer, « Duel dans la cité du Soleil », Le Nouvelliste, , p. 26 (lire en ligne)
- Pascal Vuistiner, « Bouby Antille s'en va », Le Nouvelliste, , p. 14 (lire en ligne)
- Éric Felley, « La Mutuelle valaisanne conteste avoir financé l'élection de Gérard Ramseyer », Le Temps, (lire en ligne)
- Christian Dayer, « Un raz-de-marée radical », Le Nouvelliste, , p. 20 (lire en ligne)
- Pascal Vuistiner, « Le bastion radical est tombé », Le Nouvelliste, , p. 3 (lire en ligne)
- Éric Felley, « A Sierre et à Brigue, les radicaux cèdent la présidence aux démocrates-chrétiens », Le Temps, (lire en ligne)
- AP-ATS, « Une tribune bondée au parlement », L'Express, , p. 15 (lire en ligne)
- Bernard Wuthrich, « La «Neue Zürcher Zeitung» positionne les élus sur une échelle gauche-droite », Le Temps, (lire en ligne)
Liens externes
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