Charles-Anatole Leger
Charles-Anatole Leger, né le à Paris et mort le à Pointe-à-Pitre, est un notaire français (de 1826 à 1857). Il fut maire de Pointe-à-Pitre et président du conseil général de Guadeloupe.
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Charles-Anatole Leger | |
Fonctions | |
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Maire de Pointe-à-Pitre | |
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Président du conseil général de la Guadeloupe | |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris |
Date de décès | |
Lieu de décès | Pointe-à-Pitre |
Nationalité | Française |
Profession | Notaire |
Biographie
Né à Paris le 28 Pluviôse an XII (), il est le premier fils du premier Leger arrivé en Guadeloupe en 1815 (Prosper, notaire).
Il fut conseiller municipal de Pointe-à-Pitre à partir de 1839, deuxième adjoint à partir de décembre 1840, et devient premier adjoint au maire de la ville (Ernest Champy), le , quand survint le tremblement de terre et l'incendie du 8 février 1843. Il a acquis en ces circonstances tragiques, comme le gouverneur Jean-Baptiste-Marie-Augustin Gourbeyre, le statut d'homme providentiel. Il a constaté et enregistré les nombreux décès dus à la catastrophe puis dirigé l'équipe qui a reconstitué les archives de l'état civil qui avaient été détruites. La croix de chevalier de la Légion d'honneur récompensa son action dès le [1].
Il n'exerce plus de mandat municipal sous la Deuxième République mais est alors conseiller colonial. Sous le Second Empire, il redevient conseiller municipal de Pointe-à-Pitre (en 1854) et est nommé maire de la ville de 1859 à 1861[2]. Président du conseil général en 1859, il le reste après la chute de l'Empire (jusqu'en octobre 1875).
Fait officier dans l'ordre de la Légion d'honneur en janvier 1877[3], il meurt dans sa ville le .
Héritage
Il a créé à Pointe-à-Pitre une crèche pour faciliter le travail des mères (la crèche Sainte-Anathilde), du nom de sa fille décédée, et une rue porte son nom encore aujourd'hui. C'est lui qui a fondé la bonne réputation des Leger en Guadeloupe, tous des notables, dont plusieurs notaires et avoués (ainsi son neveu, Amédée Leger, le père de Saint-John Perse) mais aussi un médecin, un pharmacien, un directeur de journal, etc.
En 1871, alors que Charles Anatole est au sommet de sa carrière politique, c'est son fils, Alcide-Adolphe-Louis Léger (1831-1892), qui est maire de la ville. Ce dernier eut à gérer les conséquences de l'incendie qui détruisit partiellement la ville. C'est sous sa mandature que l'eau fut amenée à Pointe-à-Pitre (inauguration de la fontaine de la place du marché).
Sources
- Ascendance antillaise de Saint-John Perse (1887-1975), de Bernadette et Philippe Rossignol, Paris, Centre de Généalogie et d'Histoire des Isles d'Amérique, .
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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