Charles-Claude Meuziau
Charles-Claude Meuziau, né et baptisé le à Buxy (Saône-et-Loire) et mort à Strasbourg (Bas-Rhin) le , est un général français de la Révolution et de l’Empire. Il est le fils légitime de François Muzeau, vigneron à Buxy, et de Françoise Renaud.
Charles-Claude Meuziau | ||
Portrait du général Charles-Claude Meuziau. | ||
Naissance | Buxy (Saône-et-Loire) |
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Décès | (à 63 ans) Strasbourg (Bas-Rhin) |
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Origine | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Général de brigade Lieutenant-général honoraire |
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Années de service | 1790 – 1833 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Grand officier de la Légion d'honneur Chevalier de Saint Louis |
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Carrière et états de service
Ayant commencé sa carrière comme cavalier au 11e régiment de chasseurs à cheval le , il participe aux campagnes de l'armée du Nord de 1792 à 1793. Nommé fourrier le , il passe avec son régiment à l'armée des Ardennes pour les opérations de 1793 et 1794, puis à l'armée de Sambre-et-Meuse pour les combats de 1794 à 1797. Il est nommé adjudant sous-lieutenant le , et il passe avec son grade à l'armée du Rhin en 1798, puis à l'armée de Batavie en 1799, où il devient aide-de-camp du général Trelliard le suivant. Il est nommé lieutenant au 4e régiment de dragons le , et capitaine sur le champ de bataille de Neukirch le .
Il retourne au 11e Chasseurs à cheval comme adjudant-major le , puis comme capitaine-commandant au même régiment. À la tête de sa compagnie, il participe aux campagnes de la Grande Armée entre 1805 et 1807. Il est nommé chef d'escadrons au 11e Chasseurs le et participe à la campagne de 1809. Il passe colonel du 5e régiment de hussards le .
À la tête du 5e Hussards il sert pendant la campagne de Russie où il est 2 fois blessé : pendant la bataille de la Moskowa, d'un éclat d'obus au pied gauche le , et au combat de Winkowo, d'un coup de lance à l'épaule gauche le suivant. Il est nommé colonel-major des chasseurs à cheval de la Garde impériale le , et il est promu Général de brigade major des chasseurs à cheval de la Garde impériale le . À la tête de cette prestigieuse unité il combat pendant la campagne de France en 1814.
À la première Restauration, il reste à la tête de la 1re division des chasseurs à cheval de France le , puis inspecteur de la cavalerie pour la 15e division militaire le , et commandant d'une brigade de cavalerie.
Au retour de Napoléon, il est employé à l'armée du Rhin, sous les ordres du général Rapp. Placé en non-activité, au début de la seconde Restauration, il reprend du service comme inspecteur de la cavalerie pour la 18e division militaire le , puis le , pour la 6e division militaire. Inspecteur de cavalerie dans le cadre de l'état-major général le , il devient commandant du dépôt des remontes de Strasbourg le , et inspecteur de cavalerie pour les 3e et 5e divisions militaires le . Il est admis à la retraite à compter du et il est élevé au grade de ieutenant-général honoraire le .
La Révolution de 1830 lui permet d'être remis en activité comme commandant le département des Vosges le , puis d'être compris dans le cadre d'activité de l'état-major général le . Le il prend le commandement du département de l'Isère, et il est admis à la retraite le .
Décorations et titres
- Légion d'honneur
- Chevalier de la Légion d'honneur, le 14 brumaire an XII
- Officier de la Légion d'honneur, le
- Commandeur de la Légion d'honneur, en
- Grand officier de la Légion d'honneur, le
- Rente annuelle de 600 frs sur la Wesphalie par décret impérial du
- Chevalier de l'Empire par lettres patentes du
- Baron de l'Empire par lettres patentes du
- Chevalier de Saint-Louis
- confirmé baron héréditaire, par lettres patentes du
Sources et bibliographies
- Dossier MEUZIAU, SHD
- Registre des officiers du 5e Hussards, 2 Yc 265, S.H.D
- SIX (Georges), Dictionnaire biographique des généraux et des amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris, Saffroy, 1934
- Archives départementales de (Saône-et-Loire)
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