Charles Bagot
Charles Bagot, né le , mort le à Kingston, est un diplomate et un administrateur colonial britannique. Il occupa le poste de gouverneur général de la province du Canada de 1841 à 1843.
Charles Bagot | |
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Fonctions | |
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Gouverneur général de la province du Canada | |
– | |
Monarque | Victoria |
Premier ministre | William Henry Draper Louis-Hippolyte La Fontaine |
Prédécesseur | Charles Edward Poulett Thomson |
Successeur | Charles Metcalfe |
Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire du Royaume-Uni aux États-Unis | |
– | |
Monarque | George III |
Prédécesseur | Aucun (guerre de 1812) |
Successeur | Stratford Canning |
Député britannique | |
– | |
Circonscription | Castle Rising n°2 |
Prédécesseur | Charles Bagot Chester |
Successeur | Fulk Greville Howard |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Blithfield Hall |
Date de décès | |
Lieu de décès | Kingston |
Nationalité | Britannique |
Conjoint | Mary Charlotte Anne Wellesley |
Diplômé de | Christ Church |
Profession | Diplomate, homme politique |
Biographie
Accord sur les forces navales des Grands Lacs et du lac Champlain
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Bagot laissa son nom à l’accord Rush-Bagot sur la réduction des forces navales sur les Grands Lacs et le lac Champlain. L’entente fut confirmée les 28 et 29 avril 1817, puis ratifiée par le Sénat américain[1].
Première extradition
On doit à Bagot, alors qu’il était gouverneur général, d’avoir ordonné la première extradition criminelle du Canada-Ouest aux États-Unis de l’esclave fugitif, Nelson Hacket (ou Hackett), qui avait été le valet et maître d’hôtel d’un riche propriétaire d’esclaves d’Arkansa. Il avait pris la fuite pour le Canada-Ouest en 1841, après avoir volé un manteau de castor et une jument de course à son maître, ainsi qu’une montre en or et une selle à deux autres. Son maître l’ayant rattrapé à Chatham, il avait été emprisonné. Le gouverneur général procéda à l’extradition de Hacket en statuant qu’il avait commis un délit en volant des biens inutiles à son évasion. La consternation de la population du Canada-Ouest, ainsi que des abolitionnistes aux États-Unis et au Canada, fut telle que leur mécontentement conduisit à un traité formel codifiant les règles d’extradition, qui en retour émut considérablement les fugitifs, les abolitionnistes et les propriétaires d’esclaves[2].
Hommages
Sont nommés en son honneur :
- Bagotville, secteur de Saguenay et ancienne ville du Québec ;
- La rue Bagot, à Québec[3].
Notes
- Jacques Monet, « BAGOT, sir CHARLES », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 7, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 8 août 2016.
- Robin W. Winks, « The Blacks in Canada : A History (second edition). » McGill-Queen’s University Press. 1997. p. 172-3.
- https://www.ville.quebec.qc.ca/citoyens/patrimoine/toponymie/fiche.aspx?idFiche=252
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) British Museum
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- Ressource relative à la vie publique :
- (en) Hansard 1803–2005
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