Charles Blanc (préfet)
Charles Blanc, né à Gap le et mort à Montmaur (Hautes-Alpes) le , est un haut fonctionnaire français.
Pour les articles homonymes, voir Charles Blanc (homonymie) et Blanc (homonymie).
Préfet de police de Paris | |
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Directeur Direction de la Sûreté générale | |
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Léopold Viguié (d) | |
Préfet des Deux-Sèvres | |
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Émile Lascombes (d) Louis Sagebien (d) | |
Conseiller d'État |
Naissance | |
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Décès |
(à 58 ans) Montmaur |
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Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/442)[1] |
Biographie
Marie-Charles Blanc est le fils de l'avocat et homme politique républicain Xavier Blanc[2].
Après avoir été élève au lycée Louis-le-Grand, Charles Blanc poursuit ses études à l’École des sciences politiques et obtient un doctorat en droit. Pendant quelque temps, il donne des cours d'économie politique à l'Association polytechnique[2].
Nommé sous-chef (1879) puis chef-adjoint (1881) du cabinet de Cyprien Girerd, alors sous-secrétaire d'État à l'Agriculture et au Commerce, il devient sous-chef du cabinet du ministre Pierre Tirard en [3].
Le , Blanc est nommé sous-préfet des Sables-d'Olonne. Il occupe ensuite le même poste à Hazebrouck () et à La Flèche (). Le , le préfet de la Seine, Eugène Poubelle, le choisit comme chef de cabinet[3].
Préfet des Deux-Sèvres depuis le , Blanc est nommé directeur de la Sûreté générale au ministère de l'Intérieur le [3].
Officier d'académie (1881) et de l'Instruction publique (1890) puis chevalier du Mérite agricole (1894), Charles Blanc a reçu la Légion d'honneur en 1891 et a été promu au rang d'officier de cet ordre en 1897[3].
Préfet de police de Paris (1897-1899)
Le , Charles Blanc succède à Louis Lépine en tant que préfet de police de Paris.
À partir de 1898, sa tâche est compliquée par les troubles engendrés par l'affaire Dreyfus. Le , lors de l'arrivée à Paris du nouveau président de la République, Émile Loubet, de nombreux manifestants conspuent le chef de l’État sans grande réaction de la police, ce qui sera reproché à Blanc[4]. Le suivant, le préfet de police est présent à l'hippodrome d'Auteuil, où des antidreyfusards provoquent une bagarre qui culmine avec l'agression de Loubet par le baron de Christiani[5]. De nouveaux désordres, accompagnés de brutalités policières, ont lieu le à l'hippodrome de Longchamp : le bruit d'une démission de Blanc commence alors à circuler.
Après le renversement du gouvernement Dupuy, l'une des premières mesures prises par le gouvernement Waldeck-Rousseau afin de rétablir l'ordre consiste à rappeler Lépine à la préfecture de police dès le . Deux jours plus tard, Blanc est nommé à la place qu'occupait Lépine au conseil d’État[6].
Références
- « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_190 »
- Le Matin, 15 octobre 1897, p. 2.
- Dossier de la base Léonore (cf. « Liens externes »).
- Le Radical, 20 février 1899, p. 2.
- Bertrand Joly, Histoire politique de l'affaire Dreyfus, Paris, Fayard, 2014, p. 471.
- Le Journal, 24 juin 1899, p. 2.
Voir aussi
Liens externes
- Notice biographique sur le site de la Société française d'histoire de la police (consultée le ).
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative à la recherche :
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