Charles Bourlon de Rouvre
Charles Bourlon de Rouvre est un industriel et homme politique français né à Troyes (Aube) le et mort à Paris 8e le .
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Député de la Haute-Marne | |
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Conseiller général de la Haute-Marne | |
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Maire de Verbiesles |
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Décès |
(à 73 ans) Paris |
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Hôtel de Rouvre (d) |
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Conflit |
Biographie
Petit-neveu du général de Damrémont, gouverneur général de l'Algérie, Charles Bourlon de Rouvre commence sa carrière comme attaché d'administration au ministère de l'intérieur. Sous-chef de cabinet, puis sous-chef de la presse parisienne, il épouse le au château de Rosny Marie Geneviève Jeanne Lebaudy (1860-1936), fille de Gustave Lebaudy. Ils ont pour enfants :
- Jacques Amédée Georges Marie (1882-1917) ;
- Léopoldine Charlotte Marie Françoise (1885-1931) ; elle épouse en premières noces Jacques Camille Augustin Schneider (1879-1928) et, en secondes noces (1928), Charles Marie Michel Louis Hébert de Beauvoir du Boscol (1881-1967) ;
- Bernard Évrard Paul Marie (1887-1915) ;
- Charles Antoine Maurice Marie (1896-1957) ; il épouse Édith Marie Marie Mathilde Louise Philomène Truchis de Lays (1898-1984) ;
- Hubert Pierre François Marie (1903-1952) ; il épouse en premières noces Brenda Balfour (°1920) et, en secondes noces, Régine Antonia Violette Wasowicz (°1926).
Son mariage l'ayant fait entrer dans l'industrie du sucre, il devient administrateur délégué de la Société de fabriques de sucres. Il dirige des sucreries dans l'Aube, la Seine, la Marne et en Seine-et-Oise.
Il est conseiller général de la Haute-Marne et maire de Verbiesles, où il exploite une grande propriété agricole. Ami de Raoul-Duval, il est partisan de la formation d'une droite républicaine. Volontaire pendant la guerre de 1870, il est officier d'état-major auxiliaire à l'armistice.
Il est élu député de la Haute-Marne le [1] et réélu le au second tour[2] jusqu'au . Battu en 1898[3], il est réélu le [4] jusqu'au . Il est de nouveau battu aux élections de 1906[5].
À la Chambre des députés, il s'inscrit au groupe des progressistes. Membre de diverses commissions, il concentre son activité sur quelques questions précises : en dehors de rapports d'élections, ses propositions et interventions portent sur l'indemnisation des calamités atmosphériques, le tarif des douanes pour la coutellerie, la fiscalité viticole à la suite des maladies de la vigne, les chemins de fer, les bouilleurs de cru, les congrégations et le budget de l'Agriculture.
Il devient par la suite président du conseil de l'Institut colonial.
Avec sa femme, ils habitent à Paris l'hôtel particulier de ses beaux-parents no 11, avenue George-V (aujourd'hui ambassade de Chine).
Notes et références
- 10 107 voix sur 18 987 votants et 24 232 inscrits contre 8 295 à Gustave Dutailly
- Au premier tour, sur 23 483 inscrits et 18 634 votants, il obtient 6 043 voix contre 6 043 voix également à Dutailly, 3 214 à Claudel et 3 073 à Ripert. Au second tour, sur 19 470 votants, il est élu avec 9 922 voix contre 9 358 à Dutailly.
- Il n'obtient que 9 402 voix sur 19 664 votants et 23 252 inscrits et doit céder son siège à Dutailly.
- 9 883 voix sur 20 069 votants et 22 984 inscrits contre 9 557 à Dutailly et 435 à Prévost
- 8 270 voix sur 19 512 votants et 22 916 inscrits contre 10 292 à Arthur Charles Dessoye et 731 à Morel
Voir aussi
Sources
- « Charles Bourlon de Rouvre », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
Articles connexes
Liens externes
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