Charles Catherin Sériziat

Charles Catherin Sériziat, né le à Lyon, mort le à Pointe-à-Pitre Guadeloupe, est un général de brigade de la Révolution française.

Charles Catherin Sériziat

Naissance
Lyon, France
Décès  46 ans)
Pointe-à-Pitre, Guadeloupe
Origine France
Arme Cavalerie
Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17741802

Biographie

Il s'engage en 1774, comme cavalier au régiment de Custine-dragons, et en 1775, il passe au régiment de Béarn-infanterie. Il sert comme corsaire en 1779 et 1780, puis à la légion de Luxembourg en 1781 et 1782. Il voyage en Turquie, en Pologne et en Russie et il rentre à Lyon en 1786.

Le , il est nommé lieutenant-colonel commandant le 1er bataillon de volontaires de Rhône-et-Loire, et le , adjudant-général lieutenant-colonel provisoire à l'armée de la Moselle, sous les ordres du général Beurnonville.

Il est promu général de brigade le , sous le ministère de Pache, et il est affecté à l'armée du Rhin sous les ordres de Custine, puis le , sous ceux de Kellermann à l'armée des Alpes. Il est arrêté et emprisonné le à Grenoble pour avoir refusé de combattre la rébellion dans sa ville natale.

Il est remis en liberté le , arrêté de nouveau à Paris le , il est traduit devant le tribunal militaire et libéré de prison le . Le , il est de retour au service comme général de brigade à l'armée des côtes de Cherbourg, puis il rejoint la 11e division militaire le . Il est mis en congé de réforme le , et en 1797, il est rayé de la liste du personnel réformé, avant d'être à nouveau mis en congé de réforme le .

Il est remis en activité le , à l'armée de réserve, et il est nommé général en chef de l'armée de Guadeloupe, le . Il s'empare de Marie-Galante le , et il participe à la campagne de contre Delgrès. Parti de Pointe-à-Pitre, le , il fait sa jonction avec le chef de bataillon Merlen, au Palmiste, le , puis avec le général Gobert, le . Lors du siège du fort Saint-Charles du 14 au , il est chargé d'empêcher les troupes rebelles des camps de Dolé et du Matouba de perturber la construction d'une tranchée et la mise en place de batterie d'artillerie. Le , les troupes qui sont sous commandement repoussent les assauts de Palerme sur l'habitation Legret (L'Espérance) et ceux d'autres rebelles sur l'habitation Ducharmoy. Il meurt à Pointe-à-Pitre de la fièvre jaune le .

Il est le frère de Pierre Seriziat, dont le portrait réalisé en 1795 par le peintre Jacques-Louis David est conservé au musée du Louvre.

Bibliographie

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