Charles-Bernard Desormes
Charles-Bernard Desormes (, à Dijon - , à Verberie) était un physicien et chimiste français.
Préfet de l'Oise | |
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Député français |
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Décès |
(à 85 ans) Verberie |
Nom dans la langue maternelle |
Charles Bernard Desormes |
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Biographie
Né à Dijon sur la paroisse Saint Michel le mardi 3 juin 1777, il fut baptisé en l'église Saint Michel ce même jour ; c'était le fils de Jean-Baptiste Bernard Desormes-Duplessis écuyer et de Dame Nicole Harbet. Son parrain fut Messire Charles Desormes-Duplessis son oncle paternel et sa marraine fut Demoiselle Catherine Harbet sa tante maternelle.
Polytechnicien en 1794, Charles-Bernard Desormes fut répétiteur et préparateur de chimie à l'École polytechnique, avec ses collègues Louis Jacques Thénard et Louis Joseph Gay-Lussac, auprès de Louis-Bernard Guyton-Morveau jusqu'en 1804[1].
Bernard Courtois commença à étudier les propriétés d'un nouveau corps - l'iode - par des combinaisons avec d'autres. Mais par manque de temps ou d'argent, il en laissa ensuite l'étude à deux chimistes de sa connaissance : Charles-Bernard Desormes et Nicolas Clément, qui publièrent leur recherche en 1813. Trop occupé par l’exploitation de sa nitrière, Bernard Courtois cessa ses travaux sur l’iode.
En 1819, avec son collaborateur, devenu son gendre[2], Nicolas Clément, il parvient à fixer le rapport des deux chaleurs spécifiques des gaz sous pression constante et volume constant : c'est l'expérience de Clément et Desormes.
Il fonde ensuite à Verberie, commune de l'Oise dont il est maire de 1821 à 1826, avec Montgolfier et Clément, une fabrique de produits chimiques. Il est maire de cette commune à trois reprises, de 1821 à 1826, de 1831 à 1840 et de 1843 à 1852.
Il devient correspondant de l'Académie des sciences en 1819.
À la suite de la révolution de 1830, il est élu conseiller général de l'Oise. Candidat de l'opposition, il échoue à être élu député en 1834, 1837 et 1842. Il est finalement élu député républicain à la Constituante en 1848. Il y siège au comité de l'administration départementale et communale. Opposé à Louis-Napoléon Bonaparte, il se retire bientôt de la vie publique.
Il meurt le samedi 30 août 1862 vers les 9 heures du matin à son domicile - maison Saint Cormail à Verberie (Oise).
Notes et références
- « Charles-Bernard Desormes », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Voir aussi
Bibliographie
- Considérations sur les routes en général et sur celles du département de l’Oise, 1834
- Des impôts, 1851.
Article connexe
- Alphonse Clément-Desormes (son petit-fils)
Liens externes
- Fiche de Desormes à l'école polytechnique
- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressource relative à la recherche :
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