Charles Ledoux (boxe anglaise)
Charles Ledoux est un boxeur français né le à Pougues-les-Eaux dans la Nièvre et mort le dans le 13e arrondissement de Paris[1]. Champion de France et d'Europe en poids coqs et en poids plumes, il est l'un des premiers boxeurs professionnels français à combattre à l'étranger. Détendeur du record de victoires obtenues avant la limite, il est membre de l'International Boxing Hall of Fame depuis 2014.
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Charles Ledoux | |
Charles Ledoux en 1910 | |
Fiche d’identité | |
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Nom de naissance | Charles Ledoux |
Surnom | Little Apache |
Nationalité | France |
Naissance | Pougues-les-Eaux, Nièvre |
Décès | Paris 13e, Seine |
Taille | 1,54 m (5′ 1″) |
Catégorie | Poids coqs et poids plumes |
Palmarès | |
Professionnel | |
Carrière | 1909 - 1926 |
Combats | 138 |
Victoires | 103 |
Victoires par KO | 85 |
Défaites | 29 |
Matchs nuls | 6 |
Titres professionnels | Champion d'Europe poids plumes (1924) Champion de France poids plumes (1924) Champion d'Europe poids coqs (1912-1914, 1919-1921, 1922-1923) Champion de France poids coqs (1911-1924) |
International Boxing Hall of Fame 2014 | |
Biographie
Charles Ledoux naît le à Pougues-les-Eaux dans la Nièvre[2]. Il arrive dans la capitale française, à Paris, à l'âge de 13 ans[3]. Apprenti cuisinier au restaurant Soufflet, il est intéressé par la lutte et se voit présenter l'Association Sportive de la Boucherie, club de lutte dans lequel il passe ses ceintures et bras roulés sous le nom de Charles le Boucher[2],[3],[4]. Âgé de quinze ans, pesant 45 kilos, il participe aux championnats de lutte de la Boucherie dans la catégorie des poids légers (65 kilos)[3]. Il s'illustre par plusieurs bonnes performances ; il termine deux fois deuxième et deux fois troisième[3].
Débuts
Lors d'une compétition de lutte, Charles Ledoux rencontre Henri Piet, venu regarder un ami[3]. Sous l'influence de Piet, le jeune athlète commence à fréquenter les salles de boxe[2],[3],[4]. Habitué à lutter contre des adversaires plus lourds que lui, il fait rapidement preuve d'une grande force en boxe anglaise[3]. Charles Ledoux passe professionnel en 1909 et fait ses débuts aux Arènes de boxe de l'avenue de Choisy[3],[4]. Lors de son premier combat, il fait tomber au sol son adversaire d'un swing maladroit du poing droit[3]. Ledoux se fait remarquer en montant dix-neuf fois sur le ring cette année-là, la plupart du temps des novices de deuxième ou troisième catégorie, affichant un prometteur bilan de dix-sept victoires par KO, une victoire aux points contre Georges Gaillard et une défaite aux points contre Georges Carpentier[2]. Il acquiert une certaine notoriété dans la capitale jusqu'à attirer l'attention des dirigeants du Wonderland[3]. La multiplication des victoires avant la limite lui vaut le surnom de « knockout ». Après qu'il a battu tous les boxeurs français de sa catégorie, il se voit offrir de prestigieuses rencontres contre des boxeurs britanniques[2],[3]. Ledoux connait sa première défaite avant la limite en 1910, abandonnant dans le quatrième round au Cirque de Paris contre le champion d'Angleterre Bill Ladbury (en)[2].
Champion international d'avant-guerre (1911-1914)
Ledoux devient champion de France des poids coqs en 1911 après sa victoire aux points contre Charles Legrand. À la fin du mois de , le nouveau champion de France surprend le monde de la boxe en battant l'ancien champion du monde Joe Bowker, grand favori du combat[5]. Après des débuts hésitants, Ledoux prend le dessus sur son adversaire à partir de la huitième reprise jusqu'à l'envoyer au sol à cinq occasions dans le dixième round, obligeant l'arbitre à arrêter le combat[5].
Battu le par Digger Stanley (en) pour le titre européen de la catégorie[6], « Charlot » prend sa revanche à Dieppe deux mois plus tard. Tête d'affiche de la première soirée d'un grand meeting dieppois de boxe organisé sur deux jours aux Magasins Généraux, le champion de France retrouve le champion d'Angleterre et d'Europe[7]. Face à un adversaire plus technique et plus habile, Ledoux fonce tête baissée, bagarreur, forçant les corps à corps[7]. Ce pressing constant épuise l'Anglais et alors que le rythme du combat ralentit dans la septième reprise, Ledoux mène une accélération décisive qui lui permet d'envoyer au tapis Stanley, qui, bouche ensanglantée, ne se relève pas[7].
En , devant un public nombreux venu à la salle Wagram, Charles Ledoux conserve son titre de champion de France des poids coqs en écrasant Georges Gaillard sous des séries de coups[8]. Constamment offensif, le petit boxeur multiple les charges jusqu'à terminer d'un double crocher à l'estomac qui plie le prétendant au titre. Présent au bord du ring, Billy Papke dit de lui : « Ce petit bonhomme est absolument fantastique et je le crois capable d'être opposé, avec chance de succès, à Johnny Coulon lui-même »[8].
En et , Ledoux affronte le débutant George Burns cinq fois de suite et le bat avant la limite à chaque reprise jusqu'à le battre en seulement douze secondes à Aix-les-Bains[9]. Charles Ledoux défend avec succès son titre européen le suivant aux dépens de Georges Gaillard et le conserve jusqu'au début de la Première Guerre mondiale. Fort de ces victoires en Europe, Ledoux part en Amérique pour défier le champion du monde Johnny Coulon mais celui-ci refuse de l'affronter[10].
Le , Charles Ledoux retrouve Johnny Hughes pour la troisième confrontation entre les deux hommes[11]. À Cardiff, le champion français met au sol son adversaire au sol d'un crochet du gauche à la mâchoire, s'imposant comme le meilleur boxeur européens des poids coqs[11].
Fantassin (1914-1919)
Tout au long de la Première Guerre mondiale, Charles Ledoux reste fantassin alors que de nombreuses célébrités sportives préfèrent avoir leur place dans l'aviation. Sergent, il connaît le front et n'est pas blessé[12].
Confirmation après-guerre (1919-1922)
La carrière de Charles Ledoux est ainsi mise en parenthèse quatre années durant. Il conservera toutefois son titre de champion de France des poids coqs jusqu'en 1924, battu alors par André Routis, et sera à nouveau champion d'Europe entre 1919 et 1921 puis en 1922 et 1923.
Champion d'Europe incontesté
Le , Charles Ledoux est opposé à l'Anglais Tommy Noble (en) au Cirque de Paris pour son premier grand test d'après-guerre[13]. Sans faire preuve de toute la puissance montrée avant la Grande Guerre, le Français multiplie les enchaînements, parfois maladroitement, jusqu'à déborder son adversaire[14]. Touchant, touché, débordé puis renversant, Ledoux met l'Anglais à terre dans la dixième reprise[14]. Après qu'il se soit relevé après un premier décompte de huit secondes, le champion français l'enchaîne et l'oblige à mettre à nouveau un genou au sol[14]. Alors que la foule exprime sa joie, l'Anglais reprend son souffle jusqu'à la controverse, l'arbitre le déclarant hors combat dans le tumulte quand bien même Noble argue s'être relevé au compte de neuf[14].
Le , le champion de France, toujours invaincu après-guerre, voyage à Londres pour affronter le champion anglais Jim Driscoll. Après une première partie de combat difficile, maîtrisée tactiquement et techniquement par Driscoll, jusqu'à aller à terre au quatorzième round, Ledoux inverse le combat d'un coup à l'estomac dans la reprise suivante[15],[16]. Dès lors, le Français enchaîne les enchaînements à la face jusqu'à provoquer le jet de l'éponge du coin adverse à l'entame du round suivant[15],[16]. Par cette victoire, il met fin à la carrière d'une grande figure de la boxe anglaise[17].
En , Charles Ledoux affronte l'ancien champion du monde canadien Johnny Coulon au Cirque de Paris[18]. Dans un combat considéré par les deux hommes comme la « demi-finale du championnat du monde », Ledoux domine son adversaire, le met au tapis à trois reprises pour neuf secondes dans la troisième reprise avant de conclure dans le sixième round[18],[19],[20]. Dans L'Auto, Géo Lefèvre le décrit comme un « destructeur » et Léon Sée loue la différence de puissance du Français[19].
Trois mois plus tard, Ledoux confirme sa place dans la hiérarchie mondiale en mettant Jim Higgins (en) hors combat à l'extérieur, au Holland Park Hall, pour conserver son titre de champion d'Europe des poids coqs[21]. Après une lutte intense contre l'athlète écossais découvert dans les mines du Lanarkshire, Ledoux place une droite décisive dans le onzième round[22].
Tournée américaine
En , Ledoux est opposé à Pete Herman à La Nouvelle-Orléans pour le titre de champion du monde. Les comptes-rendus français du combats sont confus ; car si sa défaite est officielle, il est fait part d'une nette domination technique et tactique du Français[23]. La controverse fait titrer sur la première page du quotidien Le Petit Journal : « Le Noble Art de Boxe est à réglementer : Comment on est champion ? Charles Ledoux devrait être actuellement champion du monde de sa catégorie »[24].
Au retour de sa tournée américaine, Ledoux est battu aux points en Angleterre par Tommy Harrison (en) dans un combat une nouvelle fois controversé[25],[26]. L'arbitre anglais est critiqué pour sa partialité, avertissant régulièrement et uniquement le Français pour coups bas, bien que la défaite du boxeur français ne soit pas volée[26]. Ce revers est expliqué et justifié par la fatigue du boxeur[26]. La revanche proposée est immédiatement acceptée par Harrison[26]. La dépêche de Londres fait été de la perte du titre de champion d'Europe mais le règlement de la fédération fait état de la nécessité de défier le détenteur et que la pesée se soit tenue dans l'après-midi du combat[25].
Le , devant une importante foule rassemblée au Vélodrome d'Hiver, Charles Ledoux retrouve Eugène Criqui dans une confrontation attendue depuis plusieurs années[27],[28]. Après seulement 83 secondes de combat, Ledoux est mis knock-out d'un puissant crochet du droit de Criqui[28].
En avril, il prend sa revanche contre Harrison à Liverpool par une décision aux points au terme d'un combat de vingt rounds[29]. En octobre, la belle à Londres tourne de nouveau en sa faveur, il contraint Harrison à l'abandon dans la dix-huitième reprise[30].
Fin de carrière à bout de souffle (1922-1924)
En , Charles Ledoux affronte le champion belge Michel Montreuil pour le titre européen des poids coqs. Après avoir failli gagner dans le premier round, le Français fait traîner le combat jusqu'au onzième round dans lequel son adversaire, épuisé, abandonne[31].
En , Ledoux perd son titre de champion de France des poids coqs contre le jeune André Routis après une rude bataille de vingt reprises dans laquelle aucun des deux combattants français n'a réussi à faire de nette différence[32]. Débordé par la fougue de son adversaire, fatigué en fin de combat, Charles Ledoux est annoncé battu et perd son titre d'une légère différence de points[32]. À l'annonce de la décision arbitrale, le champion déchu pleure son chagrin et ne veut pas quitter le ring[32]. Consolé par l'acclamation populaire des spectateurs, il revient annoncer un combat contre Édouard Mascart sans pouvoir retenir ses larmes[32].
Le , « Charlot » réalise l'un de ses derniers exploits sportifs en battant Mascart pour conquérir les titres de champion de France et d'Europe des poids plumes. Cela lui permet d'affronter l'Américain Abe Goldstein pour le gain du titre mondial de la catégorie le à New-York[33]. Battu aux points, il met un terme à sa carrière en 1926 sur un bilan de 103 victoires, 29 défaites et 6 matchs nuls.
En 1925, Ledoux est nommé conseiller municipal de Pougues-les-Eaux[34].
Style et personnalité
Charles Ledoux est un boxeur petit et trapu, il mesure 1,53 m et son poids de forme est 53 kg[2]. Large de tronc, jambes fines, il est considéré comme un batailleur doté d'un punch formidable pour sa catégorie de poids[2]. L'un de ses atouts est sa condition physique, qu'il entretient par des exercices de gymnastique aux jardins des Tuileries le matin et deux séances hebdomadaires de musculation en plus de ses entraînements à la boxe[4].
Palmarès et distinctions
Charles Ledoux est honoré à titre posthume par l'International Boxing Hall of Fame en 2014[35].
Liste des combats professionnels
0 combats | 0 victoires | 0 défaites |
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Avant la limite | 0 | 0 |
Sur décision | 0 | 0 |
Type de décision possible : KO • TKO (KO technique) • UD (décision aux points unanime) • MD (décision aux points majoritaire) • SD (décision aux points partagée) • D (match nul) • NC (sans décision) • RTD (abandon) | |||||||
Résultat | Record | Adversaire | Type | Round | Date | Lieu | Notes |
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Défaite | ? | Young Ciclone | PTS | 10 | Teatro Circo Olympia, Barcelone | [36] | |
Défaite | ? | Kid Francis | PTS | 12 | Cirque de Paris, Paris | [37] | |
Victoire | ? | Marcel Crédeville | KO | 3 (10) | Olympia, Dijon | [38] | |
Victoire | ? | Paul Marignan | KO | 3 (10) | Cirque municipal, Troyes | [39] | |
Défaite | ? | Édouard Mascart | PTS | 20 | Cirque de Paris, Paris | [40] | |
Victoire | ? | Julien Couleaud | KO | 3 (12) | Montceau-les-Mines | ||
Défaite | ? | Abe Goldstein | UD | 15 | Metropolitan Velodrome, New York | Titre de champion du monde NYSAC des poids coqs en jeu[33]. | |
Défaite | ? | Charley Holman | PTS | 10 | Sportland Heights Arena, Berwyn Heights | ||
Sans décision | ? | Johnny Curtin | NC | 12 | Playgrounds Stadium, West New York | [note 1] | |
Sans décision | ? | Ernie Goozeman | NC | 10 | Sager's Arena, Aurora | [note 1] | |
Victoire | ? | Édouard Mascart | PTS | 20 | Cirque de Paris, Paris | Titre de champion d'Europe EBU et de France des poids plumes en jeu. | |
Défaite | ? | André Routis | PTS | 20 | Cirque de Paris, Paris | Titre de champion de France des poids coqs en titre[32]. | |
Défaite | ? | Harry Lake (en) | PTS | 20 | Royal Albert Hall, Kensington | Titre de champion d'Europe EBU des poids coqs en jeu[41]. | |
Victoire | ? | André Routis | PTS | 15 | Stade Buffalo, Montrouge | Titre de champion d'Europe EBU et de France des poids coqs en jeu[42]. | |
Victoire | ? | Pierre Calloir | PTS | 10 | Luna Park, Lyon | [43] | |
Victoire | ? | Michel Montreuil | TKO | 11 (20) | Cirque de Paris, Paris | Titre de champion d'Europe EBU des poids coqs en jeu[31]. | |
Victoire | ? | George French | TKO | 3 (15) | Ring de Paris, Paris | ||
Victoire | ? | Tommy Harrison | TKO | 18 (20) | Palais de Danse, Hanley | Titre de champion d'Europe EBU des poids coqs en jeu. | |
Victoire | ? | Benny Thomas | DQ | 8 (15) | Stade Buffalo, Montrouge | ||
Victoire | ? | Christian Gempeler | TKO | 5 (12) | Royan | ||
Victoire | ? | André Routis | PTS | 15 | Casablanca | Titre de champion de France et d'Europe EBU des poids coqs en jeu. | |
Victoire | ? | Tommy Harrison | PTS | 20 | Palais de Danse, Hanley | Titre de champion d'Europe EBU des poids coqs en jeu. | |
Défaite | ? | Eugène Criqui | KO | 1 (15) | Velodrome d'Hiver, Paris | ||
Défaite | ? | Tommy Harrison | PTS | 20 | Palais de Danse, Hanley | ||
Sans décision | ? | Pete Herman | NC | 10 | Louisiana Auditorium, Nouvelle-Orléans | ||
Sans décision | ? | Danny Kramer | NC | 8 | Shibe Park, Philadelphie | ||
Victoire | ? | Jim Driscoll | RTD | 16 (20) | National Sporting Club, Covent Garden | [15],[16] | |
Victoire | ? | Tommy Noble | KO | 10 (20) | Cirque de Paris, Paris | [14] | |
Victoire | ? | Eugène Criqui | TKO | 12 (20) | Élysée Montmartre, Paris | ||
Victoire | ? | Johnny Hughes | KO | 7 (20) | Cardiff Rink, Cardiff | [11] | |
Victoire | ? | Marcel Lepreux | KO | 11 (20) | Élysée Montmartre, Paris | Titre de champion de France des poids coqs en jeu[44] | |
Victoire | ? | Sid Smith | RTD | 6 (20) | Élysée Montmartre, Paris | [45]. | |
Victoire | ? | Robert Dastillon | KO | 6 (20) | Cirque de Paris, Paris | Titre de champion d'Europe EBU et de France des poids coqs en jeu[46]. | |
Victoire | ? | Arthur Wyns | KO | 6 (15) | Élysée-Montmartre, Paris | Titre de champion d'Europe EBU et de France des poids coqs en jeu[47]. | |
Victoire | ? | Digger Stanley (en) | KO | 7 (20) | Grand Hall des Magasins Généraux, Dieppe | Titre de champion d'Europe EBU des poids coqs en jeu[7]. | |
Victoire | ? | Georges Gaillard | KO | 11 (20) | Salle Wagram, Paris | Titre de champion de France des poids coqs en jeu[8]. | |
Victoire | ? | Jack Kid Greenstock | KO | 8 (10) | Wonderland, Paris | [48] | |
Défaite | ? | Digger Stanley (en) | PTS | 20 | National Sporting Club, Covent Garden | Titre de champion d'Europe EBU des poids coqs en jeu[6]. | |
Défaite | ? | Georges Gaillard | PTS | 10 | Salle Wagram, Paris | [49] | |
Victoire | ? | Eddie Stanton | KO | 3 (10) | Élysée Montmartre, Paris | ||
Victoire | ? | Joe Bowker | TKO | 10 (15) | National Sporting Club, Covent Garden | [5] | |
Victoire | ? | Georges Gaillard | PTS | 6 | Tivoli Boxing-Hall, Paris | [50] |
Notes et références
Notes
- Au début du XXe siècle, les deux boxeurs pouvaient s'entendre ou étaient contraints par la loi, à ce qu'aucune décision ne soit rendue si les deux combattants sont debout à la fin du combat.
Références
- Archives départementales de la Nièvre, commune de Pougues-les-Eaux, année 1892, acte de naissance no 23 (avec mention marginale de décès)
- « Le Français Charles Ledoux qui fut pendant de longues années champion de France et d'Europe : Après s'être retiré du ring, le fameux pugiliste fut élu maire de Pougues-les-Eaux », Le Réveil du Nord, , p. 4 (lire en ligne).
- Henry Dispan, « Nos boxeurs — Charles "knockout" Ledoux : Cuisinier, boxeur et frappeur redoutable, Charles Ledoux est un des concurrents sérieux au titre de Champion du monde poids-bantam », La Culture physique, , p. 875-877 (lire en ligne).
- Charles Ledoux, « L'entraînement d'un cuisinier boxeur : Le petit champion de France, Charles Ledoux, nous raconte aujourd'hui comment il peut concilier ses fonctions de cuisinier avec l'entraînement pour la boxe », La Vie au Grand Air, no 691, , p. 818-819 (lire en ligne).
- « Comment Ledoux a battu Joe Bowker », L'Auto, no 4125, , p. 1 (lire en ligne).
- « Ledoux battu aux points », L'Auto, no 4208, , p. 5 (lire en ligne).
- Léon Manaud, « Encore un Français champion d'Europe : Ledoux vainqueur de Digger Stanley par knock-out », L'Auto, no 4270, , p. 3 (lire en ligne).
- « Ledoux conserve son titre : Après un magnifique combat, Ledoux contraint Gaillard à se retirer, absolument épuisé », L'Auto, no 4248, , p. 6 (lire en ligne).
- Domenge, « Marcel Moreau disqualifié : Frank Klaus s'est montré supérieur à son adversaire. — Ledoux et Badoud font de courtes apparitions. — Le grand combat ne tint pas ce qu'il promettait. », L'Auto, no 4348, , p. 6 (lire en ligne).
- Charles Ledoux, « Mes plus durs combats », La Vie au Grand Air, no 852, , p. 14-15 (lire en ligne).
- « Ledoux est invincible », La Vie au Grand Air, no 817, , p. 431 (lire en ligne).
- « Les plus grandes émotions sportives et militaires », La Vie au Grand Air, no 841, , p. 27 (lire en ligne).
- « Une belle bataille : Notre champion d'Europe, Charles Ledoux, va livrer ce soir un des plus beaux combats de sa carrière. », L'Auto, no 6824, , p. 1 (lire en ligne).
- « Tommy Noble est compté "out" au 10e round mais le champion anglais prétend ne pas avoir entendu le compte des secondes : Charles Ledoux se montre batailleur extraordinaire », L'Auto, no 6825, , p. 2 (lire en ligne).
- « Ledoux vainqueur de Driscoll : Ledoux triomphe, à Londres, du champion anglais Driscoll, qui abandonne au seizième round », L'Auto, no 6906, , p. 2 (lire en ligne).
- Daniel Cousin, « A travers toutes les plates-bandes : Sportivité anglais », La Presse, no 5091, , p. 3 (lire en ligne).
- Nat Fleischer, « "Charles Ledoux était de la classe des champions du monde... Il méritait d'en récolter le titre" », L'Intransigeant, no 1649, , p. 7 (lire en ligne).
- « Johnny Coulon, au mieux de sa forme, va combattre Charles Ledoux », L'Auto, no 7032, , p. 1-2 (lire en ligne).
- Géo Lefèvre, « Johnny Coulon knock-out au 6e round : L'ex-champion du monde avait été trois fois à terre, pour 9 secondes, au troisième round », L'Auto, no 7033, , p. 2 (lire en ligne).
- A. G., « Le Français Charles Ledoux bat un ancien champion du monde », Excelsior, no 3384, , p. 3 (lire en ligne).
- « Ledoux est champion d'Europe des poids coq : Il a mis Jim Higgins hors de combat au onzième round », Excelsior, no 3459, , p. 3 (lire en ligne).
- « Charles Ledoux conserve son titre : Ledoux bat le champion d'Angleterre par k.-o. au 11e round », L'Auto, no 7108, , p. 1 (lire en ligne).
- Jacques Mortane, « Le mystère de la défaite de Ledoux... et le récit de sa victoire sur Pete Herman », Le Petit Journal, no 21469, , p. 2 (lire en ligne).
- Jacques Mortane, « Le Noble Art de Boxe est à réglementer : Comment on est champion ? Charles Ledoux devrait être actuellement champion du monde de sa catégorie », Le Petit Journal, no 21426, , p. 1 (lire en ligne).
- « Ledoux est battu en Angleterre », Le Matin, no 13734, , p. 5 (lire en ligne).
- « Après la défaite de Ledoux », L'Auto, no 7621, , p. 2 (lire en ligne).
- « Le match Criqui-Ledoux : (Air connu.) », L'Auto, no 7635, , p. 3 (lire en ligne).
- Daniel Cousin, « Le Match Criqui-Ledoux », Le Monde Illustré, , p. 101 (lire en ligne).
- « Ledoux prend sa revanche sur Harrison en le battant aux points », L'Auto, no 7801, , p. 1 (lire en ligne).
- « Ledoux bat Harrison », L'Auto, no 7969, , p. 3 (lire en ligne).
- Henry Decoin, « Ledoux bat Montreuil et Mascart écrase Bill Handley », L'Auto, no 8110, , p. 1 et 2 (lire en ligne).
- Paul Olivier, « La défaite de Ledoux », L'Intransigeant, no 15877, , p. 4 (lire en ligne).
- A. D., « Abe Goldstein bat Ledoux aux points après un combat très dur », L'Auto, no 8616, , p. 1 (lire en ligne).
- M. M., « Charles Ledoux édile », Paris-soir, no 581, , p. 4 (lire en ligne).
- (en) Biographie de Charles Ledoux sur le site de l'International Boxing Hall Of Fame (ibhof.com)
- André Margot, « Propos pugilistiques – Revue hebdomadaire », La Liberté, no 22563, , p. 4 (lire en ligne).
- « Kid Francis bat nettement Charles Ledoux », L'Auto, no 8943, , p. 3 (lire en ligne).
- Doyen, « Ledoux vainqueur à Dijon », L'Auto, no 8853, , p. 4 (lire en ligne).
- « Ledoux bat Marignan », L'Auto, no 8875, , p. 3 (lire en ligne).
- « Mascart bat Ledoux aux points », L'Auto, no 8740, , p. 1-4 (lire en ligne).
- « Bugler Lake triomphe en scientifique de Charles Ledoux », L'Auto, no 8263, , p. 3 (lire en ligne).
- « Ledoux et Hobin gardent leurs titres de Champions d'Europe et Georges Carpentier redevient Champion de France », L'Auto, no 8178, , p. 1-3 (lire en ligne).
- « Ledoux bat Calloir », L'Auto, no 8117, , p. 4 (lire en ligne).
- « Lepreux offre une admirable résistance à Ledoux : Une soirée magnifique — Buisson et Vinez font match nul et Grassi bat Mario — Le champion du monde Jack Johnson et le champion d'Europe, acclamés », L'Auto, no 4807, , p. 4 (lire en ligne).
- « Ledoux met Sid Smith knock out : Kid Davis bat péniblement Dumas. Forbab gagne à nouveau. », L'Auto, no 4758, , p. 7 (lire en ligne).
- Georges Oudin, « Ledoux est invincible : Hier, Ledoux a surclassé Dastillon en dix rounds — Ledoux est digne du titre de champion du monde », L'Auto, no 4602, , p. 5 (lire en ligne).
- L. Manaud, « Charles Ledoux reste champion d'Europe : Une belle soirée — On refuse du monde à l'Élysée-Montmartre — Une invraisemblable cohue — La bataille a été de courte durée, mais de toute beauté », L'Auto, no 4583, , p. 4 (lire en ligne).
- L. Maertens, « Ledoux se venge de Digger Stanley en écrasant Greenstock », L'Auto, no 4220, , p. 6 (lire en ligne).
- L. Maertens, « Gaillard triomphe : Une intéressante soirée — Bonne rentrée de Marchand qui fait match nul avec Huot — Gaillard remporte une magnifique victoire sur Ledoux — Un combat merveilleux », L'Auto, no 4175, , p. 6 (lire en ligne).
- « Le carnet du sportsman », La Vie au Grand Air, no 589, , p. 16 (lire en ligne).
Liens externes
- Ressources relatives au sport :
- (en + ru) BoxRec
- (en) International Boxing Hall of Fame
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