Charles de Haldat du Lys

Charles de Haldat du Lys est le fils de Nicolas François Alexandre de Haldat du Lys, avocat au parlement, et de Jeanne Agnès de Roussel[3].

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Après avoir suivi ses études de droit à Nancy, il devient chirurgien des armées, qu'il quitte après le traité de Campo-Formio (1797) pour revenir à Nancy. Il y fonde une « École particulière de chirurgie », enseignant l'anatomie, la physiologie, la chirurgie, la chimie et la matière médicale. Il soutient une thèse de physiologie sur l'effort devant la faculté de Strasbourg dès la reprise de l'enseignement. Il est directeur de l'École de médecine de 1822 à 1843

Devenant inspecteur d'Académie, il contribue au rétablissement de la Société libre des sciences, lettres et arts de Nancy, dont il devient le secrétaire perpétuel. Il est élu adjoint correspondant de l'Académie de médecine pour la division de médecine le 5 avril 1825, et membre correspondant (section de physique générale) de l'Académie des sciences en 1842.

Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont une Exposition de la doctrine magnétique, publiée à Nancy en 1852.

Pour lui rendre hommage, un passage jouxtant la faculté de droit de Nancy a été nommé « passage de Haldat ».

• Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Charles de Haldat du Lys » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 (lire sur Wikisource)