Charleston (danse)
Le charleston a été créé aux États-Unis dans les années 1920, au sein de la communauté noire américaine, et a, en raison de son style dynamique et spectaculaire, un succès considérable à l'époque. C'est la ville de Charleston en Caroline du Sud qui lui donne son nom. Il est introduit en France en 1925, par la « Revue nègre » qui se produit alors au théâtre des Champs-Élysées et par la danseuse noire américaine Joséphine Baker, qui le danse aussi dans les principaux établissements de l'époque. Le charleston a une très grande vogue en France, de 1925 à 1927, allant en décroissant en 1928.
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Le charleston se danse en solo, en duo ou en groupe, sur les rythmes endiablés du hot jazz. Il est fondé sur des déplacements du poids du corps d'une jambe à l'autre, pieds tournés vers l'intérieur et genoux légèrement fléchis.
Le black bottom est une variante de cette danse possédant la même rythmique binaire et syncopée que le charleston. Un des pas favoris de cette danse consiste à faire des pas sautillés en avant et en arrière (Boogie).
Le charleston, et en particulier le collegiate charleston, est le précurseur direct du lindy hop et du jazz roots (danses des années swing nées à Harlem dans les années 1930 dansées respectivement en couple, en solo ou en groupe).
Aujourd'hui, les danseurs de hip-hop ou de deep house reprennent bon nombre de pas de cette danse.
Musique
Parmi les musiciens ayant joué des charlestons, on peut citer :
- Sidney Bechet
- Paul Whiteman (en 1925)
- Claude Luter
- les Haricots rouges
- les Firehouse Five Plus Two (composé d'employés de Disney)
- Chris Barber (Black Bottom, Petite fleur, Dinah, Dans les rues d'Antibes, Moulin à café, Muskrat Ramble, Rag de la 12° rue)
Notes
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