Charly-Sam Jallatte

Charly-Sam Jallatte (1925-2012) est un médecin et résistant français.

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Charly-Sam Jallatte
Fonction
Président de l'Académie de Nîmes
Jean Goujon (d)
Biographie
Naissance
Décès
(à 86 ans)
Nîmes
Sépulture
Nom de naissance
Charles Sam Paul Jallatte
Pseudonyme
André Martinet
Nationalité
Activités
Résistant, médecin
Fratrie
Pierre Jallatte
Jean Jallatte (d)
Autres informations
Membre de

Biographie

Né le à Valence[1], Charles Sam Paul Jallatte[2] est le frère de Jean Jallatte, résistant exécuté en 1944, et de Pierre Jallatte, futur industriel iconoclaste[3].

Élève du lycée de garçons de Nîmes, il commence à être actif dans la résistance dès 1942, en distribuant des journaux clandestins et placardant des tracts sur les boîtes à lettres[3]. Dès 1943, ayant pris le pseudonyme « André Martinet », il intègre le contre-espionnage, sans son frère[1]. Il assure des liaisons avec le maquis de L'Estréchure[1]. Le , il est arrêté en terrasse du café de Paris à Nîmes et torturé au siège de la Gestapo[4]. Il réussit cependant à s’évader lors de son transfert[1]. Déguisé en scout, il rejoint la Creuse ; là, il participe à de multiples actions, puis à la libération de Guéret [1]. En , il prend la tête du service de renseignements de la subdivision militaire de Nîmes[1]. Il est démobilisé en décembre suivant[1].

Il reprend après-guerre des études de médecine[3]. Il y rencontre sa femme, Denyse Landauer, qu’il épouse en 1948[5]. Installé à Nîmes, il est aussi de 1969 à 1980 directeur du laboratoire de génétique de Tours[3]. Titulaire de la chaire de pathologie génitale à la faculté de médecine de Tours, il est considéré comme l’un des co-concepteurs du bébé éprouvette[3].

Revenu à Nîmes, il devient président des Bibliophiles de Nîmes et du Gard[3]. Élu à l’Académie de Nîmes en 1992, il la préside en 2001[3].

En 2009, il prend encore part à un projet dirigé par Didier Lavrut dans le cadre du concours national de la résistance et de la déportation[3]. Il meurt le à Nîmes[5]. Il repose au cimetière protestant de Nîmes[3].

Références

  1. Pichon et Vézilier 2009.
  2. http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/sites/default/files/SHDGR_16P_J.pdf
  3. Notice dans le Maitron par André Balent, Laurent Pichon et Monique Vézilier (cf. Liens externes).
  4. Lavrut 2009.
  5. Trarieux 2013.

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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