Charonne (Seine)

Charonne est une ancienne commune de l'ancien département de la Seine qui a existé de 1790 à 1859 avant l'extension de Paris aux limites de l'enceinte de Thiers qui absorba alors l'essentiel de son territoire, le reste ayant été rattaché à Montreuil et Bagnolet.

Pour les articles homonymes, voir Charonne.

Charonne

Limites de la commune de Charonne appliquées au plan de 2015.
Administration
Pays France
Département Seine
Arrondissement Saint-Denis
Statut Ancienne commune
Démographie
Population 12 110 hab. (1856)
Géographie
Coordonnées 48° 51′ 09″ nord, 2° 24′ 11″ est
Élections
Départementales Pantin
Historique
Date de fusion 1860
Commune(s) d'intégration Paris
Localisation
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Charonne
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Charonne

    Situation géographique

    La commune de Charonne fait partie dès sa création du département de la Seine, à l'origine nommé « département de Paris ». Elle est d’abord intégrée au district de Saint-Denis, renommé district de Franciade, et elle est classée dans le canton de Belleville. En 1800, les districts sont remplacés par des arrondissements et la commune de Charonne, à la suite de l'arrêté des Consuls du 25 fructidor an IX[1], appartient à l’arrondissement de Saint-Denis et se trouve dans le canton de Pantin[2].

    La commune était limitée[3] :

    Histoire

    Les origines

    Le bourg de Charonne et l'église Saint-Germain vers 1830
    Extrait du plan de Roussel avec le bourg de Charonne et le parc du château de Bagnolet (1730)
    La maison du Père-Lachaise

    L'origine du nom du village est inconnue.

    On peut commencer l’histoire de la seigneurie de Charonne en 1008, lorsque ses droits et ses terres furent cédées par le roi Robert le Pieux à l’abbaye de Saint-Magloire, qui les conserva jusqu’en 1576. La duchesse d’Orléans acquit la Seigneurie en 1643 et en fit don à la congrégation de Notre-Dame-de-la-Paix qui l’occupa jusqu’en 1681[4].

    La commune était partagée entre[3],[5] :

    Située à proximité immédiate de Paris, la colline de Charonne est un lieu de villégiature. Au pied de la colline, un riche commerçant du nom de Régnault de Wandonne achète en 1430 un domaine pour y faire construire une folie, dite Folie-Regnault (qui a donné son nom à la rue de la Folie-Regnault)[6]. Ce domaine, appelé Mont-Louis, est racheté par les Jésuites pour en faire un lieu de repos et de convalescence où demeura notamment François d'Aix de La Chaise. À l'est du bourg, le château de Bagnolet et ses jardins sont agrandis au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle. Le château de Charonne était perpendiculaire à la rue de Bagnolet, sur laquelle la grille empiétait, au nord, en face de la rue Florian. Le chemin du Parc-de-Charonne y aboutissait[6].

    Le gibet se trouvait à l'extérieur du bourg, vers l'actuelle rue de la Justice[6].

    Après la construction du mur des Fermiers généraux, la commune est accessible par plusieurs barrières[3] :

    En conséquence du décret Impérial sur les sépultures du 12 juin 1804, plusieurs cimetières sont créés hors des limites de la capitale. Le cimetière du Père-Lachaise est ouvert sur les anciens terrains des Jésuites.

    L'enceinte de Thiers, construite entre 1841 et 1844, coupe la commune en deux, la majeure partie de la commune se trouvant à l'intérieur des murs. La commune était accessible par la porte de Ménilmontant (rue du Surmelin), la porte de Bagnolet (rue de Bagnolet) et la porte de Montreuil (rue d'Avron actuelle). L'enceinte est doublée par la ligne de Petite Ceinture, mise en service le 25 mars 1854 entre La Chapelle et Bercy.

    Le rattachement à Paris

    Répartition du territoire communal entre les quartiers parisiens et les communes limitrophes

    La loi du 16 juin 1859 supprime la commune qui est partagée entre plusieurs communes. La majeure partie du territoire de la commune, située entre le mur des Fermiers généraux et l'enceinte de Thiers, est incorporée à Paris. Le reste du territoire, situé extra muros est partagé entre Montreuil et Bagnolet[7]. Après le déclassement de l'enceinte de Thiers en 1919, les territoires rattachés à ces dernières communes situés dans la zone non ædificandi des fortifications (« la Zone ») ont été rattachés à Paris par les décrets du 27 juillet 1930[8]. Le boulevard périphérique de Paris a plus tard été construit à cet emplacement.

    La partie incorporée à Paris vient constituer la majeure partie du 20e arrondissement, mais est scindée entre plusieurs quartiers administratifs :

    L'ancien bourg se trouve ainsi partagé entre les quartiers de Charonne et du Père-Lachaise.

    Évolution démographique

    Évolution de la population de Charonne
    1793 1800 1806 1821 1831
    6635995007882 378
    1836 1841 1846 1851 1856
    3 7684 7265 9556 75712 110
    (Sources : Cassini[2])

    Lieux et monuments notables

    Voies de la commune de Charonne

    La liste dans le tableau ci-dessous recense les voies publiques de la commune de Charonne rattachées à la voirie parisienne par un décret du 23 mai 1863, à la suite d'une délibération du conseil municipal de Paris du 6 février de la même année[9].

    Liste des voies de l'ancienne commune de Charonne rattachées à la voirie parisienne en 1863[9]
    Nom en 1863Nom actuelCommentaires
    Rue des AmandiersRue des AmandiersLe chemin apparait sur le plan d'Albert Jouvin de Rochefort (1672).
    Limite entre les communes de Charonne et Belleville.
    Rue Aumaire (ou au Maire)Rue Vitruve (section entre la place des Grès et le boulevard Davout)Le chemin apparait sur le plan d'Albert Jouvin de Rochefort (1672).
    Elle est réunie à la rue Vitruve en 1869[10].
    Boulevard d'AunayBoulevard de Ménilmontant (section entre la rue de la Roquette et la rue du Chemin-Vert)Le boulevard longeait le mur des Fermiers généraux.
    Il prend son nom actuel en 1864[11].
    Rue de BagnoletRue de Bagnolet (section entre la rue Saint-Blaise et le boulevard Davout)Axe central du village.
    Sentier des Bas-MontibeuxRue des Montibœufs et une partie suppriméeLa rue, réunie avec le sentier des Montibœufs, prend son nom actuel en 1877[12].
    Sentier des Basses-DivesRue Eugénie-Legrand et une partie suppriméeEn 1877, le sentier est scindé en deux parties : l'une est incorporée à la rue Ramus et l'autre devient le passage Ramus La rue, réunie avec le sentier des Dives, prend son nom actuel en 1877[12].
    La partie rattachée à la rue Ramus disparait en partie lors de la création de la rue des Pyrénées.
    Le passage Ramus devient la rue Eugénie-Legrand en 1934.
    Sentier de Traverse-des-Basses-DivesPassage Stendhal
    Rue des Basses-GâtinesRue des Gâtines
    Rue des Basses-VignolesRue des Vignoles (section entre le boulevard de Charonne et la rue de Terre-Neuve)[13]Ancien chemin rural.
    Rue de BellevilleRue Pelleport (section entre la rue de Bagnolet et la rue Le Bua)La section au nord de la rue Le Bua a été ouverte après le rattachement à Paris.
    Rue du BoisRue Planchat (section entre la rue de Bagnolet et la rue des Vignoles)La rue prend son nom actuel en 1875[14].
    Sentier des BuasRue de l'Adjudant-Réau et rue du Capitaine-MarchalRue des Hauts-Montibœufs, divisée en deux en 1915.
    Sentier du Centre-des-Basses-DivesRue Ramus (section entre la rue des Pyrénées et la rue Eugénie-Legrand)
    Sentier du Centre-de-la-Cour-des-NouesRue StendhalTracé rectifié
    Rue du CentreRue de la Réunion (section entre la rue de Bagnolet et la place de la Réunion)
    Sentier du Centre-des-Rasselins entre la rue de Montreuil (rue d'Avron) et la rue de Madame (rue des Orteaux)Rue des Rasselins
    Sentier du Centre-des-Rasselins entre la rue Militaire (boulevard Davout) et la rue de la Croix-Saint-SimonRue des Réglises
    Rue des ChampsRue des Prairies et rue Malte-BrunLe chemin apparait sur le plan d'Albert Jouvin de Rochefort (1672).
    Elle aboutissait à l'origine dans la rue des Partants.
    Boulevard de CharonneBoulevard de Charonne (section entre la rue de Bagnolet et la rue d'Avron)Le boulevard longeait le mur des Fermiers généraux.
    Il fusionne avec les boulevards de Montreuil et de Fontarabie en 1864[11].
    Rue du ChâteauRue FlorianLe chemin apparait sur le plan d'Albert Jouvin de Rochefort (1672).
    La rue aboutissait devant le château des seigneurs de Charonne.
    Rue du Chemin-de-FerRue des Maraîchers (section entre la rue des Orteaux et la rue des Pyrénées) et rue des Pyrénées (section entre la rue des Maraîchers et la rue de Bagnolet)La rue longeait la ligne de Petite Ceinture.
    La rue est réunie à la rue des Quatre-Jardiniers et au sentier de la Voie-Neuve pour former la rue des Maraîchers en 1869[10].
    Rue du ClosRue du ClosLe chemin apparait sur le plan d'Albert Jouvin de Rochefort (1672).
    Sentier des Clos-RasselinsRue de la Croix-Saint-Simon (section entre la ligne de Petite Ceinture et la rue Saint-Blaise)Également appelé rue des Réglises.
    Sentier du Clos-RégliseRue Mouraud (section entre la rue Pauline-Kergomard et la rue Saint-Blaise)La rue, réunie avec le sentier Mouraud, prend son nom actuel en 1877[12].
    Rue CouratRue CouratLe chemin apparait sur le plan d'Albert Jouvin de Rochefort (1672).
    Chemin de la Cour-des-NouesRue de la Cour-des-Noues (section entre la rue de la Chine et la rue Pelleport)
    Sentier des DivesRue Ramus[15] et passage StendhalEn 1877, le sentier est partagée en deux parties de part et d'autre de la rue de Puebla : la partie à l'ouest devient la rue Ramus et la partie à l'est devient le passage Stendhal[12].
    Rue de l'ÉcoleRue Vitruve (section entre la place de la Réunion et la place des Grès)Sur le cadastre révisé, avant la construction de la ligne de Petite Ceinture, la rue rejoint la rue de Fontarabie[16].
    Sentier des ÉcuyersRue suppriméeLa voie longeait la ligne de la Petite Ceinture entre la rue des Orteaux et la rue d'Avron.
    Sentier des FalaisesRue de la Py
    Rue de la FontaineRue suppriméeElle reliait la rue de Belleville (rue Pelleport) à la rue de la Cour-des-Noues
    Boulevard de FontarabieBoulevard de Charonne (section entre la rue Pierre-Bayle et la rue de Bagnolet)Le boulevard longeait le mur des Fermiers généraux.
    Il fusionne par les boulevards de Charonne et de Montreuil en 1864[11].
    Petite-rue de FontarabieRue GalleronLe chemin apparait sur le plan d'Albert Jouvin de Rochefort (1672).
    Rue de FontarabieRue de FontarabieLe chemin apparait sur le plan d'Albert Jouvin de Rochefort (1672).
    Sur le cadastre révisé, avant la construction de la ligne de Petite Ceinture, la rue rejoint la rue Saint-Blaise[16].
    Sentier des Gouttes-d'OrRue suppriméeNom d'un lieu-dit.
    La voie est renommée ruelle du Volga en 1877[12].
    La rue reliait la rue du Volga à la rue militaire (boulevard Davout)[17]. Elle est supprimée afin d'agrandir la gare de Charonne-Marchandises.
    Le jardin de la Gare-de-Charonne a été aménagé sur ce site.
    Ruelle des Gouttes-d'OrRue Philidor et une partie suppriméeÉgalement appelée sentier de la Plaine.
    La rue prend son nom actuel en 1875[14].
    Le tronçon compris entre le passage de Lagny et le boulevard Davout est supprimé en 1902 afin d'agrandir la gare de Charonne-Marchandises.
    Sentier des Grands-ChampsRue des Grands-ChampsLa rue prend son nom actuel en 1877[12].
    Place des GrèsPlace des GrèsAncien dépôt de pavés.
    Rue des HaiesRue des HaiesLe chemin apparait sur le plan d'Albert Jouvin de Rochefort (1672).
    Ancien chemin reliant le bourg de Charonne au Petit-Charonne.
    Sur le cadastre révisé, avant la construction de la ligne de Petite Ceinture, la rue rejoint la rue Courat[16].
    Rue des Hautes-GâtinesRue OrfilaLa rue prend son nom actuel en 1875[14].
    Rue des Hautes-VignolesRue de Terre-NeuveSur le cadastre révisé, la partie comprise entre le boulevard de Charonne et la rue Planchat est appelée rue des Basses-Vignoles[13], la partie entre la rue Planchat et la rue des Orteaux, chemin des Vignoles[13] et la partie entre la rue des Orteaux et la rue des Pyrénées rue des Hautes-Vignoles (actuellement rue Vitruve)[16].
    La rue prend son nom actuel en 1877[12].
    Chemin de la JusticeRue de la JusticeLieu où se tenait le gibet de Charonne[6].
    La rue prend son nom actuel en 1877[12].
    Rue de LagnyRue de LagnyLe chemin apparait sur le plan d'Albert Jouvin de Rochefort (1672).
    Cette voie est ouverte au XVIIe siècle sous le nom de chemin de la Pissotte (en raison du ru de Montreuil), puis chemin de Lagny, ville à laquelle elle conduit historiquement[18].
    Limite entre les communes de Charonne et de Saint-Mandé.
    Rue de MadameRue des OrteauxAllée tracée vers 1720 pour relier Paris au château de Bagnolet sans passer par le bourg de Charonne.
    Elle prend son nom actuel en 1869[10].
    Place de la MairiePlace Saint-Blaise
    Chemin-neuf de MénilmontantRue du SurmelinAncien chemin contournant le château de Ménilmontant.
    Il formait la limite entre les communes de Charonne et Belleville.
    La rue prend son nom actuel en 1877[12].
    Rue MilitaireBoulevard Davout (section entre la porte de Bagnolet et la rue de Lagny) et boulevard Mortier (section entre la porte de Bagnolet et la porte de Ménilmontant)La rue longeait l'enceinte de Thiers.
    Rue MondétourRue de l'IndreLa rue prend son nom actuel en 1877[12].
    Chemin des MontibeuxRue des MontibœufsLa rue, réunie avec le sentier des Bas-Montibœufs, prend son nom actuel en 1877[12].
    Boulevard de MontreuilBoulevard de Charonne (section entre la rue d'Avron et la rue de Lagny)Le boulevard longeait le mur des Fermiers généraux.
    Il fusionne avec les boulevards de Charonne et de Montreuil en 1864[11].
    Grande rue de MontreuilRue d'AvronRoute de Paris à Montreuil.
    Axe principal du Petit Charonne.
    Le chemin apparait sur le plan d'Albert Jouvin de Rochefort (1672).
    La rue prend son nom actuel en 1877[12].
    Vieille rue de MontreuilRue du VolgaAncienne route de Paris à Montreuil.
    La rue prend son nom actuel en 1877[12].
    Sentier MouraudRue Mouraud (section entre la rue des Rasselins et la rue de la Croix-Saint-Simon)La rue, réunie avec le sentier du Clos-Réglise, prend son nom actuel en 1877[12].
    Rue des OrmeauxRue des Ormeaux
    Rue des OrmesRue Auger
    Rue des OsiauxRue suppriméeLa rue est rebaptisée en 1895 rue de Voulzie[19].
    La rue a été supprimée et le square du Docteur Jacques-Joseph Grancher a été aménagée à son emplacement.
    Rue de ParisRue de Bagnolet (section entre le boulevard de Charonne et la rue Saint-Blaise)Axe central du village.
    Chemin ou rue des PartantsRue des Partants et rue Villiers-de-l'Isle-Adam (section entre la rue Sorbier et la rue Pelleport)Cet ancien chemin rural marquait la limite entre les communes de Charonne et Belleville.
    Rue PerletRue suppriméeLa rue est supprimée lors de la construction de l'hôpital Tenon.
    Chemin-de-ronde-du-Père-LachaiseRue des Rondeaux (section entre la rue des Rondeaux et la rue Émile-Landrin)
    Chemin de la Porte-des-VachesImpasse HaxoLa rue prend son nom actuel en 1877[12].
    Sentier de la PyRue de la Py (section entre la rue de la Py et la rue Belgrand)La rue prend son nom actuel en 1877[12].
    Traverse de la PyRue Martin-GaratLa rue devient impasse de la Py en 1877[12].
    Elle prend son nom actuel en 1905.
    Elle est prolongée jusqu'à la rue Géo-Chavez en 1930.
    Rue des Quatre-JardiniersRue des Maraîchers (section entre la rue de Lagny et la rue d'Avron)La rue est réunie à la rue du Chemin-de-Fer et au sentier de la Voie-Neuve pour former la rue des Maraîchers en 1869[10].
    Rue des RatsRue Pierre-BayleLe chemin apparait sur le plan d'Albert Jouvin de Rochefort (1672) sous le nom de rue de Lair.
    Rue à cheval sur Paris (rue de Mont-Louis depuis 1869[10]) et Charonne de part et d'autre de la barrière des Rats.
    Place de la RéunionPlace de la Réunion
    Rue de la RéunionRue de la Réunion (Section entre la place de la Réunion et la rue d'Avron)
    Rue RibletteRue RibletteAncienne rue du bourg de Charonne.
    La rue apparait sur le plan d'Albert Jouvin de Rochefort (1672).
    Rue des RondeauxRue des Rondeaux
    Sentier des RondonneauxRue Émile-LandrinNommée également sentier de la Cloche.
    Renommée plus tard passage des Rondonneaux.
    Rue Saint-AndréRue du ReposLe chemin apparait sur le plan d'Albert Jouvin de Rochefort (1672).
    Rue Saint-GermainRue Saint-BlaiseAncien axe central du bourg dans l'axe de l'église Saint-Germain.
    Le chemin apparait sur le plan d'Albert Jouvin de Rochefort (1672).
    À l'origine tronçon de la route de Charonne à Saint-Mandé qui fut coupée en deux lors de la construction de l'enceinte de Thiers.
    Rue de VincennesRue des BalkansLa rue prend son nom actuel en 1877[12].
    Sentier de la Voie-NeuveRue des Maraîchers (section entre la rue d'Avron et la rue des Orteaux)La rue est réunie à la rue du Chemin-de-Fer et à la rue des Quatre-Jardiniers pour former la rue des Maraîchers en 1869[10].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    1. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements et avis du Conseil d'État (lire en ligne), p. 13.
    2. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Charonne », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    3. Cadastre révisé des communes annexées (1830-1850), tableau d'assemblage Toutes sections, échelle 1/5000 , côte CN/54
    4. Le village de Charonne par Rémi Rivère - 2008.
    5. Plan de Roussel, [lire en ligne].
    6. Henri Cordier, « Compte rendu de l'ouvrage de Lucien Lambeau Histoire des Communes annexées à Paris en 1859 » dans Journal des savants, 1922, vol. 20, no 3, pp. 124-129 [lire en ligne].
    7. Loi sur l'extension des limites de Paris (du 16 juin 1859), dans le Bulletin des lois de l'Empire français, t. XIV, XIe série, no 738, 3 novembre 1859, p. 747–751, [lire en ligne].
    8. Journal officiel de la République française, 1er août 1930, p. 8863 [lire en ligne]
    9. Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Classement de rues dans la zone annexée à Paris », p. 335.
    10. Arrêté préfectoral du 3 septembre 1869.
    11. Arrêté du 30 décembre 1864.
    12. Arrêté préfectoral du 1er février 1877.
    13. Cadastre révisé des communes annexées (1830-1850), Charonne, Section E dite de Fontarabie, feuille unique, échelle 1/1000, côte CN/61.
    14. Décret du 10 février 1875.
    15. Félix Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris, XXe arrondissement, Hachette, 1910, p. 10 [lire en ligne].
    16. Cadastre révisé des communes annexées (1830-1850), Charonne, Section J dite de la Rue Courat, feuille unique, échelle 1/1000, côte CN/67.
    17. Félix Rochegude, op. cit., p. 7.
    18. Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, facsimilé de l'édition de 1844, p. 364
    19. Félix Rochegude, op. cit., p. 22
    20. Lucien Lambeau, Charonne, coll. Histoire des communes annexées à Paris en 1859, t. 1, Paris, Ernest Leroux, 1916 (réédition de l'ouvrage de 1910), p. 176 (en ligne).

    Bibliographie

    • Lucien Lambeau, Charonne, vol. I et II, Paris, Ernest Leroux, coll. « Histoire des communes annexées à Paris en 1859 », 1916-1921, 496+400

    Articles connexes

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