Chartreuse de Montbrun

La chartreuse de Montbrun se situe en Bergeracois, dans le sud du département de la Dordogne, moins de deux kilomètres au nord-nord-est du petit bourg de Verdon, à proximité de la route départementale 36, au lieu-dit Monbrun, en limite nord-est de la commune.

C'est une propriété privée, dont la visite est occasionnellement autorisée certaines années lors des Journées du patrimoine.

Mémorial à l'intérieur de la chapelle.

La construction de cette chartreuse a commencé aux environs de 1770[2] à la demande d'Isaac Jacques de la Valette, qualifié de « chevalier, seigneur de Montbrun »[3], et s'est poursuivie après sa mort en 1790[4] sur les ordres de son fils Jean Symphorien[2]^,[5].

Au XIX^e siècle, le domaine étendait ses vignes vers l'est depuis la chartreuse jusqu'aux abords du château de Lanquais[3].

Montbrun est l'une des rares chartreuses du Périgord à présenter cinq corps de bâtiments en ligne[3]. Exposée à l'ouest, la façade principale, de style néo-classique, se compose d'un logis sans étage avec pavillon central et deux pavillons d'ailes saillants dont celui du sud est surmonté d'un étage[3].

Les toits du logis et du pavillon central sont percés par trois lucarnes à fronton triangulaire[6].

Dans son ouvrage Le Périgord, châteaux, manoirs et gentilhommières[7], Jean Secret, indiquait en 1966 à propos de Montbrun : « Peu de demeures classiques ont une telle noblesse ! »[3].

Jouxtant le pavillon sud, une chapelle familiale consacrée en 1837[2] a été érigée au XIX^e siècle[3]. Perpendiculairement aux pavillons d'ailes, deux ailes de communs s'étendent vers l'est sur une vingtaine de mètres, délimitant une cour carrée[1], fermée à l'est par une autre rangée de dépendances au centre de laquelle a été ouvert un portail. Probablement antérieur à la chartreuse[1], un puits couvert profond de 18 mètres[2] se trouve dans cette cour[3].

Côté jardin, la chartreuse est précédée d'une terrasse basse, délimitée par une balustrade[1]. alignée dans le prolongement des façades occidentales des deux pavillons d'aile et au centre de laquelle l'accès s'effectue en passant entre deux sculptures représentant des sphynges accroupies[8].

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le 27 septembre 1948[8].

Depuis sa construction, la chartreuse a été la propriété de deux familles : les de La Valette-Mon(t)brun jusqu'en 1969, puis les de La Loge d'Ausson depuis, Jeanne de La Loge d'Ausson ayant hérité du domaine après avoir été adoptée par ses oncle et tante restés sans postérité[2].

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  La chapelle familiale.
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  Communs.
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  La cour.
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  Le puits.
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  Le portail oriental.
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  La balustrade et les deux sphynges.
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  Une des deux sphynges.
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  L'ancien vivier.