Cheval arabe (Guillemin)
Cheval arabe, ou Le Chevalier guerrier arabe à cheval, est une statuette équestre en bronze réalisée en 1884 par Émile-Coriolan Guillemin et Alfred Barye.
Artiste | |
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Date | |
Type | |
Technique | |
Dimensions (H × L) |
80 × 60 cm |
Mouvements |
Orientalisme, Animalier school (en) |
Localisation |
Louvre, Paris (France) |
Inscription |
Ele Guillemin |
Cette œuvre a fait l'objet d'édition de bronze. Un exemplaire est conservé à Paris au musée du Louvre.
Le chevalier arabe de Guillemin, pour sa beauté et sa notoriété, a vu de nombreuses copies non originales, réalisées aussi bien à l'époque, dans les années 1800, que des reproductions et contrefaçons de peu de valeur, parfois réalisées en Asie. La version originale du Chevalier Arabe fabriquée en France, originale de l'époque, est au contraire d'une grande valeur historique et artistique et inestimable.
Description
L'œuvre représente un cavalier arabe revenant de la chasse, un canard et une gazelle accrochés à sa chaise, un fusil à l'épaule. Elle est signée « Barye Fils et E. Guillemin ». Elle a été exposée au Salon de Louvre de 1884.
Marché de l'art
Lors d'une vente aux enchères Sotheby's à New York en 2008, Femme Kabyle d'Algérie et Jannisaire du Sultan Mahmoud II (1967), bronze, d'Emile Guillemin a été vendue pour 1.202.500 euros plus les frais d'enchères[1].
Style
La composition du cheval de bronze "Arab Rider" a été créée sur la base du mouvement naturaliste. La statue est la plus importante de la soi-disant "Belle Epoque" en France. Le cheval de bronze est plastique et élégant, avec une étude anatomique extraordinaire le montrant dans la position dans laquelle il se trouve, avec la jambe avant gauche élégamment relevée, où la base des muscles est tendue et contractée en action. Non moins importante est la sculpture délicate de son chevalier héroïque dans laquelle il faut souligner l'incroyable précision de la représentation du visage, qui s'accompagne du mouvement du corps sur le cheval.
L'orientalisme est la fascination occidentale pour les continents exotiques qui est devenue populaire au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. Les portraits romantiques des pays africains dans la littérature et l'art contemporains, tels que L'Africaine et Aida, favorisent cet exotisme dans l'art européen. Aux États-Unis, le "Turkish Bazaar" de 1876 à la Philadelphia Century Exhibition a encore accru son attrait avec le thème "turc" ou "mauresque" qui a persisté jusqu'aux années 1880. Artistes en rupture avec l'extrême monochrome du Néoclassicisme ; faisant usage de divers bronzes, marbres, onyx et pierres de couleur trempés dans l'or et l'argent, enrichissant les œuvres d'art, tout en conservant un grand intérêt pour l'ethnographie de sa matière.
Collections publiques
Notes et références
- Sotheby s (10 octobre 2021) fr "Propriété de la succession de Rochelle Sepenuk" Lot 92. Sotheby's. Récupéré le 8 juin 2022
Bibliographie
- Pierre Kjellberg, Les Bronzes du XIXe siècle, Dictionnaire des sculptures, Les Éditions de l'Amateur, Paris, 1987, p. 369, illus.
- Arabia In 1905 in Aden propagated Cap. H. E. Jacob. In 1907 and 1908 a textbook for Arabs appeared (by Muusbah, 43 p. And by Haddad, 56 p.) I. SHIRJAEV.
Articles connexes
Lien externe
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