Cheval de selle luxembourgeois

Ces chevaux sont également nommés Saddlebred en anglais[1]. L'abréviation de ce stud-book au sein de la WBFSH est « SL »[2]. Comme de nombreux chevaux de sport européens, le SL ne répond pas à la définition d'une race[3].

Il provient d'une trentaine de reproducteurs Pur-sang[4], ainsi que de croisements entre chevaux de sport français et allemands[1]. En particulier, des juments de race Hanovrien sont importées entre 1958 et 1970, puis croisées avec des étalons Holsteiner[4].

La Fédération des Stud-Books Luxembourg Elois (FSBL) est créée le 8 décembre 1970 à Mersch, avec une section pour le cheval de selle[5]. En 1986, 615 individus sont recensés dans ce stud-book selle[1]. Une étape importante dans la création de ce stud-book fut la convention de coopération signée entre la FSBL et le stud-book Zangersheide, le 11 mars, qui prit fin le 31 décembre 1999. Cette même année, la FSBL est dissoute au profit de stud-books autonomes sous le statut d'associations sans but lucratifs. Le stud-book du Cheval de selle luxembourgeois (SCSL) est ainsi officiellement créé le 27 janvier 1999[5].

Le guide Delachaux indique une taille de 1,62 m à 1,70 m[4], tandis que la base de données DAD-IS fournit des mesures de référence allant de 1,62 m en moyenne chez les femelles à 1,68 m en moyenne chez les mâles, pour un poids de 500 à 600 kg[1]. Ce cheval de sport est musclé, et doté de solides membres[4]. Le garrot est sorti, l'encolure est musclée et longue[4].

Toutes les robes sont admises par le stud-book, sauf le pie, les plus fréquentes étant le bai sous toutes les nuances, et l'alezan[4].

Le caractère est considéré comme bon, le SL étant réputé par ailleurs pour son intelligence[4]. Les chevaux sont marqués d'un « L » depuis le début des années 1990. Ce marquage au fer a été agréé le 4 octobre 2000 à Alicante[5]. L'association gestionnaire du stud-book organise des championnats de poulains et expertises d'étalons[6].

C'est un cheval de sport, particulièrement adapté au saut d'obstacles et au dressage[4].

Ces chevaux sont présents dans tout le Luxembourg. Ils sont signalés comme race en danger d'extinction (2018) sur DAD-IS[1]. Les relevés d'effectifs indiquent une croissance de la population jusque dans les années 2010, le recensement de 2013 ayant permis de dénombrer 2 506 sujets, avec une tendance à la baisse[1]. D'après le guide Delachaux, les naissances annuelles sont de 150 à 200 poulains[4].