Chrastava
Chrastava (en allemand : Kratzau) est une ville du district et de la région de Liberec, en Tchéquie. Sa population s'élevait à 6 279 habitants en 2021[2].
Chrastava | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | ![]() |
District | Liberec |
Région historique | Bohême |
Maire Mandat |
Michael Canov[1] 2018-2022 |
Code postal | 436 31 |
Indicatif téléphonique international | +(420) |
Démographie | |
Population | 6 279 hab. (2021) |
Densité | 229 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 49′ 02″ nord, 14° 58′ 09″ est |
Altitude | 295 m |
Superficie | 2 746 ha = 27,46 km2 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.chrastava.cz |
Géographie
Chrastava est située dans le nord de la région historique de Bohême, à 9 km au nord-ouest de Liberec et à 91 km au nord-est de Prague[3], au confluent de la Jeřice et de la Neisse.
Vue générale de Chrastava.
La commune est limitée par la Pologne au nord, par Heřmanice, Frýdlant et Nová Ves à l'est, par Liberec et Kryštofovo Údolí au sud, et par Bílý Kostel nad Nisou et Hrádek nad Nisou à l'ouest[4].
Histoire
La première mention écrite de la localité date de 1352, pour le paiement d'une dîme.
Durant les guerres hussites, Mikuláš (de Kajšperk) a, depuis un chateau en bois, organisé des razzias en Lusace, jusqu'en 1433, avec la destruction de la ville par l'Armée des six villes (Kamenz, Löbau, Bautzen, Zittau, Görlitz et Lubań).
Une fois les minerais épuisés, la population restante s'est engagée dans l'industrie textile, surtout à partir de 1815 (Pollack), jusqu'à un maximum de dix usines textiles. Dès 1859, avec la ligne de chemin de fer Zittau-Liberec, la ville s'est développée. Un palais de justice s'est ouvert en 1870.
Durant la Seconde Guerre mondiale[5],[6], la ville fait partie de la région des Sudètes et donc du Troisième Reich, et accueille
- deux camps normaux de travail :
- usine de Spreewerk (en)(armement, aujourd'hui Elitex), essentiellement des Français,
- dépôt (aujourd'hui dépôt d'OTS Elitex), surtout des Luxembourgeois,
- deux camps de concentration :
- Saint-Jean, près du réservoir/déversoir : logements des hommes et femmes de la SS, logements de femmes et filles juives, surtout polonaises et ukrainiennes (Halytch), travaillant pour l'usine Cichorius (aujourd'hui Mykana),
- usine Jäger (armement), en direction de Bily Kostel.
Après 1945, a lieu l'expulsion des Allemands de Tchécoslovaquie après la Seconde Guerre mondiale à la suite des décrets Beneš, et la population tombe de 8 000 à 3 000.
Après 1990, le renouveau commence.
Administration
La commune se compose de sept quartiers :
- Chrastava
- Andělská Hora
- Dolní Chrastava
- Dolní Vítkov
- Horní Chrastava
- Horní Vítkov
- Víska
- Vysoká
Galerie
Chrastava : pont et église. Dolní Chrastava.
Horní Vítkov : Église de la Visitation de la Vierge Marie. Andělská Hora : église Notre Dame des Neiges. Église Saint-Laurent à Chrastava.
Population
Recensements ou estimations de la population[7] :
Jumelages
Annexes
Liens externes
Notes et références
- (cs) Élection du conseil municipal de 2018.
- (cs) Population des communes de la République tchèque au 1er janvier 2021.
- Distances à vol d'oiseau ou distances orthodromiques.
- D'après geoportal.gov.cz.
- http://www.chrastava.com/listy/journal_f.pdf
- https://www.jewishgen.org/forgottencamps/General/ListeFr.html
- Český statistický úřad, Historický lexikon obcí České republiky 1869–2005, vol. I, Prague, Český statistický úřad, 2006, pp. 51-54 ; de 1869 à 1910, les recensements organisés par l'Empire d'Autriche-Hongrie sont officiellement datés du 31 décembre de l'année indiquée. — À partir de 2012, population des communes de la Tchéquie au 1er janvier, sur le site de l'Office tchèque de statistique (Český statistický úřad).
- Selon viamichelin.fr. Distances suivant l'itinéraire le plus court.
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