Christabel Pankhurst

Christabel Harriette Pankhurst, née le 22 septembre 1880 à Manchester et morte le 13 février 1958 à Santa Monica, est une suffragette anglaise cofondatrice de la Women's Social and Political Union (WSPU).

Pour les articles homonymes, voir Pankhurst.

Christabel Pankhurst
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Suffragiste, éditrice, militante, architecte, militante pour les droits des femmes, suffragette
Père
Mère
Fratrie
Autres informations
Membre de
Distinction
Archives conservées par
Institut Atria pour l'histoire des femmes (en)[1]

Biographie

Christabel Pankhurst peinte par Ethel Wright.

Christabel Pankhurst est née à Manchester en 1880 d'un père avocat, Richard Pankhurst, et d'une mère militante suffragiste, Emmeline Pankhurst. Elle est l'aînée des trois filles du couple Pankhurst avec Sylvia et Adela.

Après avoir suivi des études secondaires à la Manchester High School for Girls comme ses deux sœurs, elle participe à la fondation de la WSPU aux côtés de sa mère en 1903. Son action en tant que suffragette l'a amené, entre autres, à participer à une manifestation surprise dans un meeting du Parti libéral en 1905, afin de pointer du doigt la ligne du parti concernant le vote des femmes. Elle et Annie Kenney furent arrêtées à cette occasion pour trouble à l'ordre public et préférèrent la peine de prison à l'amende lors de leur procès. Leur action fut médiatisée et permis de grossir significativement les rangs de la WSPU.

Vie professionnelle et militantisme

En 1906, Christabel obtint un diplôme de droit à l'université de Manchester puis s'installa à Londres où elle devint un membre influent du bureau londonien de la WSPU. Elle fut incarcérée à deux autres reprises, à la suite d'actions spectaculaires en 1907 au Parliament Square et en 1909 à Bow Street, à l'occasion du Rush Trial, ce qui lui valut le surnom de « Queen of the Mob » (« La reine des foules »).

Elle vécut ensuite à Paris de 1912 à 1913 pour échapper à l'instauration du Cat and Mouse Act, mais fut contrainte de rentrer en Angleterre aux premiers signes annonciateurs de la Première Guerre mondiale. Elle fut tout de suite arrêtée par les autorités et entama une grève de la faim qui lui permit d'être relâchée au bout d'un mois.

Elle s'impliqua beaucoup dans la phase « anti-homme » après l'échec des Conciliation Bills (en), appelant à la séparation des sexes. Elle publia notamment The Great Scourge and How to End It (Le Grand Fléau et la manière d'y mettre un terme), un livre sur les maladies vénériennes et la manière d'enrayer leur propagation par l'égalité homme-femme et notamment le droit de vote des femmes[2],[3].

Notes et références

  1. « http://hdl.handle.net/11653/arch126 » (consulté le )
  2. Extrait de The Great Scourge and How to End It
  3. Myriam Boussahba-Bravard, « Les suffragettes de l’époque édouardienne et l’idéologie d’extrême droite dans l’entre-deux-guerres », in Philippe Vervaecke, À droite de la droite : Droites radicales en France et en Grande-Bretagne au XXe siècle, Presses universitaires du Septentrion, 2012.

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

  • Portail des femmes et du féminisme
  • Portail du Royaume-Uni
  • Portail du XXe siècle
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.